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Résultats 2018 S1 : L’assurance tire le bénéfice de BPCE

Le géant bancaire mutualiste BPCE, fruit de l’union des Banques populaires et des Caisses d’épargne, a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse au deuxième trimestre, stimulé par le dynamisme de sa filiale Natixis, particulièrement dans la gestion d’actifs.

Entre avril et juin, BPCE, désormais dirigé par Laurent Mignon, ancien patron de Natixis, a dégagé un bénéfice net en hausse de 6,1% sur un an à 1,04 milliard d’euros et un produit net bancaire (PNB) – équivalent du chiffre d’affaires – aussi en progression de 3,1%, atteignant 6,2 milliards d’euros. Le pôle “banque de proximité et assurance” de BPCE affiche des revenus quasiment stables (+0,9% en données retraitées à 4,3 milliards d’euros), affectés par l’environnement de taux bas qui plombent les gains retirés des écarts de taux d’intérêts.

Au niveau des réseaux de détail, les revenus des Banques Populaires progressent de 2,8% à 1,6 milliard d’euros et ceux des Caisses d’Epargne se replient de 1,4% à 1,8 milliard en données publiées. Le trimestre est aussi marqué “par le projet d’intégration des équipes du Crédit foncier qui s’inscrit dans le plan de transformation du groupe BPCE”, a souligné M. Mignon lors d’une conférence téléphonique, indiquant que le processus de consultation et d’information avait débuté le 20 juillet avec les instances représentatives du personnel.

Fin juin, la banque mutualiste avait annoncé la dissolution en son sein du Crédit Foncier, acteur bancaire spécialiste du crédit immobilier depuis 166 ans, faute d’une rentabilité suffisante. Ce projet avait donné lieu à un mouvement de grève à la mi-juillet du personnel de l’entité dénonçant la fin d’un modèle social de financement immobilier. Sur ce point, le nouveau président du directoire s’est voulu rassurant, affirmant que le projet d’intégration “visera à pérenniser les activités et les expertises du Crédit Foncier au sein du groupe tout en étant responsable vis-à-vis des collaborateurs et des clients, notamment en visant spécifiquement l’accession sociale à la propriété”. Le groupe mutualiste s’est également félicité de la mise en place ce mois-ci du paiement instantané pour l’indemnisation en assurance.

Pas de commentaires sur CNP Assurances/La Banque Postale

Interrogé sur les rumeurs de rapprochement entre CNP Assurances et Banque Postale, le patron de BPCE, membre du pacte d’actionnaires du groupe d’assurances, a refusé de commenter “les éventuelles discussions”. “Nous avons des liens d’affaires nombreux ce qui ne veut pas dire que notre présence au capital revête un enjeu stratégique, c’est en revanche un partenaire client important auquel nous sommes très attentif”, a-t-il détaillé.

La banque mutualiste continue de profiter du dynamisme de Natixis, sa filiale cotée d’investissement, de financement et d’assurances, pilotée par François Riahi, son nouveau directeur général. Au second trimestre, le bénéfice net de Natixis s’affiche en franche progression de 19%, à 580 millions d’euros, un résultat au-dessus des attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 491 millions d’euros, selon le consensus compilé par Bloomberg.

Toujours au sein de cette filiale, le produit net bancaire est également ressorti meilleur que prévu, en hausse de 7% à 2,58 milliards d’euros. Ces résultats s’expliquent essentiellement par la croissance des revenus dans les branches gestion d’actifs (+10% à 819 millions d’euros) et d’assurance (+8% à 193 millions d’euros). Un point noir néanmoins, la banque grande clientèle qui accuse un repli de ses revenus (-5% à 965 millions d’euros), en raison notamment de la volatilité des marchés.

Sur ce trimestre, Natixis indique avoir finalisé des acquisitions dans le conseil en fusion-acquisition avec le rachat de Fenchurch Advisory Partners au Royaume-Uni, Vermilion Partners en Chine et Clipperton en France.

Lire la suite ici : Résultats 2018 S1 : L’assurance tire le bénéfice de BPCE (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Résultats 2018 T1 : Le marché français tire l’activité d’Axa

INFOGRAPHIES – Le groupe d’assurance Axa a présenté jeudi un chiffre d’affaires en recul de 3% pour le premier trimestre, ralenti par des effets de changes défavorables qui ont gommé la bonne tenue des activités, principalement en France.

Sur les trois premiers mois de l’année, la compagnie a réalisé un chiffre d’affaires de 30,8 milliards d’euros, contre 31,6 milliards sur la même période en 2017, selon un communiqué financier. La raison de ce repli? “Une importante partie de notre activité à l’étranger qui n’est pas en zone euro a subi l’appréciation de l’euro”, tout particulièrement face au dollar américain et au franc suisse, a souligné Gérald Harlin, le directeur financier du groupe, lors d’une téléconférence de presse.

Il n’en reste pas moins que le repli du chiffre d’affaires est plus marqué que ne l’attendait le consensus d’analystes compilé par le fournisseur de données financières FactSet, qui tablait sur un chiffre d’affaires de 31,2 milliards d’euros. L’assureur estime toutefois avoir “réalisé une excellente performance ce premier trimestre” et met en avant le fait qu’en données comparables, c’est-à-dire toilettées des variations de changes, le chiffre d’affaires engrangé de janvier à mars ressort en hausse de 2% sur un an. L’activité a notamment été tractée par le marché français, sur lequel les recettes ont bondi de 8%, à la faveur d’une activité commerciale soutenue sur le terrain de l’assurance santé et celui de l’assurance vie, épargne et retraite.

Ailleurs dans le monde, l’activité s’est globalement un peu améliorée en Europe, notamment en Espagne et en Italie, ainsi qu’en Asie à la faveur d’un repositionnement de ses activités. Aux Etats-Unis en revanche, le chiffre d’affaires s’est érodé, du fait notamment d’une baisse sur un an des ventes de certains produits d’épargne.

Engagé dans une vaste réorganisation, Axa veut – dans un contexte de taux très bas – réduire la part de ses activités en assurance vie, épargne et retraite pour se recentrer sur des segments plus porteurs comme l’assurance dommage aux entreprises ou la santé. Axa avait annoncé début mars – à la surprise générale – le rachat du groupe d’assurance bermudien XL, spécialisé dans l’assurance dommage des entreprises, pour un montant de 12 milliards d’euros. “Le financement est en bonne voie”, a réaffirmé jeudi M. Harlin.

Avec AFP

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