Risques

Axa s’offre un spécialiste des grands risques au Brésil

Le groupe Axa va débourser l’équivalent de 40 M€ pour acquérir la filiale d’assurance grands risques du groupe brésilien SulAmérica.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Aviva-Friends Life : 1 500 emplois à risques

Le siège d'Aviva à Londres Le siège d’Aviva à Londres

D’ici à 2017, l’assureur britannique Aviva pourrait supprimer quelque 1500 emplois, sur un total de 31 500, suite à son rapprochement avec Friends Life annoncé fin 2014. «Nous sommes conscients que cette nouvelle puisse être déconcertante pour les salariés et nous ferons en sorte que le nombre de licenciements reste minimal dans la mesure du possible, en ayant recours à des postes vacants ou à des départs naturels», a déclaré le groupe britannique, «à lheure actuelle, aucune équipe spécifique, pas plus que des rôles ou des lieux géographiques nont été identifiés dans la mesure où la transaction na pas encore été finalisée». Certains analystes ont indiqué que le siège de Friends Life, à Londres, pourrait être victime des réductions de coûts d’autant que les deux entreprises possèdent aussi un certain nombre de bureaux à l’extérieur de Londres. 

Economies et synergies

Ce mariage à hauteur de 5,6 Md£ (7 Md€ au moment de l’annonce le 2 décembre) doit permettre à Aviva de dégager quelque 225 M£ d’économies de coûts par an jusqu’à fin 2017 et 1,8 Md£ de synergies. Le groupe réunifié devrait détenir 16 millions de clients et 309 Md£ d’actifs sous gestion. Sa part combinée dans l’assurance vie atteindrait aussi les 16%. Les actionnaires des deux compagnies d’assurance doivent maintenant se prononcer sur la transaction le 26 mars prochain. Si le feu vert est donné, les actions de Friends Life seront retirées de la cote d’ici au 13 avril prochain.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Grands Risques : les entreprises françaises s’inquiètent de la RC

signature-contrat-commercial-travail-entretien-rendez-vous-venteGrands Risques : les entreprises françaises s'inquiètent de la RC

Les entreprises françaises sont plus sensibles aux problématiques de responsabilité civile dans les programmes internationaux. L’harmonisation et la gestion de sinistres font également partie des points importants, la gestion des coûts un peu moins.

Selon une étude du groupe ACE*, les entreprises françaises considèrent le risque de responsabilité civile comme “la plus grande menace” à laquelle sont exposées les implantations multinationales dans les années à venir.

Si le risque est dominant pour les entreprises européennes, cité par 36% des risks managers interrogés par l’étude, il est placé dans les “menaces” par 50% des gestionnaires de risques français.
Cette tendance se retrouve sur la responsabilité environnementale, la RC pro et celle des mandataires sociaux (RCMS).

L’étude montre aussi une réelle volonté d’harmoniser les programmes d’assurance à travers le monde. Au niveau européen, 54% des sondés y sont sensibles, pourcentage qui monte à 59% pour les seules entreprises françaises, là encore en pointe sur le sujet. La deuxième thématique porte sur le niveau de conformité, cité une fois sur deux par les Français mais un peu plus présent au niveau européen (52%).

Les Français s’illustrent également par l’importance de la gestion des sinistres, cité à 35% dans l’étude alors que le “score” européen est de 32%. A l’inverse, les Français estiment à 20% l’enjeu de gestion des coûts, alors qu’il pèse pour 26% des réponses au niveau européen.

* L’étude a été menée pour le compte de Ace à l’été 2014. 280 entreprises en Europe “dont 36 en France” (soit 13% des sondés) ont été contactées. Les répondants sont des “risk managers, directeurs des risques, directeurs assurances, Chief risk officer et d’autres dirigeants” précise le communiqué.


News Assurances Pro

Grands Risques : des tarifs en baisse et des besoins croissants

AMRAE 2014Grands Risques : des tarifs en baisse et des besoins croissants

Les tarifs en assurance de grands risques sont orientes à la baisse selon l’Amrae. Les entreprises veulent plus de suivi et de prise de risques de leurs assureurs.

L’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (Amrae) produit, comme chaque année, son état du marche des grands risques. Le premier point saillant de cette étude menée sur les chiffres livrés par les courtiers est la baisse des tarifs dans de nombreuses lignes.
Ainsi, la concurrence entre les assureurs – et les réassureurs qui révèlent un appétit croissant pour ces risques – profitent aux entreprises. La publication note même que “les hausses demandées sont systématiquement liées à un dérapage de sinistralité mais sont négociables“. Un marché semble en bénéficier plus favorablement, celui des ETI. “Pour les ETI, les renouvellements hors appel d’offre se font avec des baisses significatives“, explique le préambule du document.

Signe que le secteur des assurances des grands risques se porte bien, les capacités sont en hausse. L’Amrae chiffre celle-ci à 10% au global, avec “environ 4Mds d’euros disponibles“. Autres causes et même conséquence, le retour de certains assureurs sur les dommages des grands comptes se combine à l’appétit de tous sur les ETI.

Les assureurs font également des efforts sur les couvertures, puisque celles-ci sont en hausse. Reste que ce n’est pas assez pour des gestionnaires de risques rompus au système. Ils relèvent par exemple les niveaux de rétention, en rapport avec le coût toujours élevé des franchises, et un manque de technicité des programmes.

Les demandes des entreprises s’orientent maintenant vers plus de sur-mesure. Trois ans après Fukushima, le risque de supply chain est bien connu des RM, mais les assureurs ne proposent pas toujours des produits adaptés aux spécificités. Et le fossé est encore plus grand sur les risques nouveaux. “Nous demandons aux assureurs de nous suivre sur le cyber et de nouveaux risques, comme la perte d’exploitation sans dommage“, avance en exemple Anne-Marie Fournier, vice-présidente de l’Amrae.

De fait, les assureurs restent trop timorés, selon les assurés, alors même que les fonds des captives sont en hausse pour justement pouvoir combler les défauts des assurances classiques. Les RM sont prêts à prendre les devants, expliquant que “des études approfondies de chaque situation particulière” doivent être menées par leurs soins, “pour faire comprendre et quantifier leurs risques et les rendre plus lis les par les assureurs.” Une démarche qui a pour ambition de faire avancer sur les nouveaux risques des assureurs parfois plus dans le discours que dans l’action.


News Assurances Pro

Les conducteurs de scooters prennent plus de risques que les motards (Axa Prévention)

Que ce soit en termes d’usage du téléphone, de consommation d’alcool ou de cannabis, ou de port d’équipements de protection : les scootéristes s’avèrent moins prudents que les motards, selon le dernier baromètre d’Axa Prévention.

En moyenne, 23 % des conducteurs de deux-roues motorisés reconnaissent qu’il leur arrive d’utiliser leur téléphone en conduisant, mais la proportion passe à 38% sur l’échantillon des scootéristes alors qu’elle est de 18% pour les motards. Des écarts sont observés sur d’autres plans : du côté des scootéristes, 37% n’utilisent pas leur kit mains-libre et 28% lisent ou envoient des SMS alors que sur ces deux points la part des motards est de 14% et 6%.

Deux tiers des conducteurs de scooters mal équipés

Selon le baromètre d’Axa Prévention, les conducteurs de deux-roues dans l’ensemble sont conscients des risques liés à la consommation d’alcool ou de cannabis. Mais 15% des conducteurs de scooters reconnaissent prendre la route après avoir consommé du cannabis contre 7% pour les motards.

Autre différence entre les deux populations : 37% des motards disent conduire sans être correctement équipés contre 66% pour les utilisateurs de scooters.

En revanche, la part des conducteurs qui dépassent les limitations de vitesse est plus importante du côté des motards. Mais dans l’ensemble, Axa Prévention observe tout de même une amélioration des pratiques. En dix ans, la part des conducteurs affirmant rouler à 65 km/h en ville est passée de 73% à 57%.

Pourtant dans l’ensemble, les deux tiers des conducteurs de deux-roues disent se sentir moins en sécurité sur la route qu’il y a dix ans. Interrogés sur les moyens de renforcer leur sécurité, ils placent au premier rang l’amélioration des aménagements urbains, devant la question de leur équipement et la légalisation de la conduite entre les files.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs