Quelle

Panne, vol, casse : quelle assurance pour son téléphone mobile ?

On en possède tous un aujourd’hui : un smartphone. Android ou iPhone, il n’en demeure pas moins cher et surtout fragile. C’est pourquoi la question de prendre une assurance pour son téléphone mobile se pose. Faut-il assurer son portable ? L’assurance marche-t-elle en cas de casse, de vol, de perte ou de panne ? Réponses.

Faut-il souscrire une assurance téléphone mobile dédiée ?

 

1.Assurance habitation, auto : que couvrent-elles déjà ?
2.Un ami a cassé mon mobile, quelle assurance joue ?
3.Que couvre une assurance téléphone mobile dédiée ?
4.Exclusions, plafonds, franchise : l’assurance téléphone mobile vaut-elle le coup ?
5.Où souscrire une assurance mobile ?
6.Quel est le prix d’une assurance mobile ?
7.Comment résilier son assurance mobile ?

 

Assurance habitation, auto : que couvrent-elles déjà ?

Beaucoup de Français souscrivent de nouvelles assurances alors même qu’ils bénéficient déjà de garanties similaires. Or ces accumulations de couvertures sont non seulement inutiles mais surtout coûteuses. C’est pourquoi avant de se précipiter pour protéger son précieux smartphone, mieux vaut passer en revue les contrats que l’on possède déjà.

L’assurance multirisques habitation (MRH)

Premier réflexe, lire les conditions générales de son contrat multirisques habitation (MRH). En effet, les objets présents dans le logement bénéficient des garanties prévues au contrat et un mobile en fait généralement partie. En cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, vol, …), le titulaire du contrat sera donc indemnisé des dommages causés à son téléphone. Afin de savoir si son smartphone est compris dans la liste d’objets couverts, il faut se référer à la mention « objets connectés mobiles » ou « objets sensibles ». Si tel n’est pas le cas, il est possible de demander une extension de garantie à son assureur qui peut coûter moins cher qu’un contrat spécifique. De même qu’il faut vérifier que la garantie vol est incluse d’office et non en option et quels types de vols sont concernés (par effraction, …). A noter également qu’un coefficient de vétusté peut être appliqué sur le montant de l’indemnisation.

Bon à savoir : il n’y a pas qu’au sein de son logement que son mobile peut être couvert. En effet, de plus en plus de compagnies d’assurance proposent d’étendre les garanties dont profitent ces objets à l’intérieur du logement à l’extérieur. Ainsi, où que se trouve l’assuré, son mobile sera couvert.
Exemple : l’option « Appareils nomades » du contrat MRH de la Macif

 

L’assurance auto

De même que pour son contrat MRH, il faut passer au crible son contrat auto. Généralement, pour que son smartphone soit couvert en cas par exemple de vol dans le véhicule, il faut que le conducteur ait opté pour une garantie « effets – objets personnels » qui couvre le contenu de son véhicule.

Un ami a cassé mon mobile, quelle assurance joue ?

Il faut savoir que si un ami casse votre téléphone – de façon non intentionnelle -, par exemple en vous bousculant, c’est sa responsabilité civile qui jouera. Autrement dit, une assurance mobile ne sera d’aucun secours. La loi impose à toute personne de réparer les dommages causés à des tiers. Si un tiers casse un smartphone, ce sera la garantie responsabilité civile comprise dans son assurance MRH qui indemnisera le lésé. Il faut toutefois pouvoir prouver que c’est bien un tiers qui a cassé le mobile et que son propriétaire ne lui avait pas confié la garde de l’objet. Sinon, il n’y aura pas d’indemnisation.

Que couvre une assurance téléphone mobile dédiée ?

Tout dépend de la formule choisie. Les contrats basiques proposent en général une garantie « vol » par effraction ou agression – et ce qui en découle comme l’utilisation frauduleuse du téléphone – voire une couverture « dommages accidentels » ou « bris accidentels » dus à un évènement extérieur. La majorité des assureurs définissent cette garantie comme : « Toute détérioration ou destruction involontaire, extérieurement visible, et nuisant au bon fonctionnement de l’appareil garanti » hors « défaut interne de l’appareil ».

Chaque compagnie d’assurance ayant sa propre définition, mieux vaut tout de même se référer aux conditions générales de son contrat.

Ensuite, d’autres protections viennent s’ajouter :

L’oxydation, à savoir lorsque le smartphone « prend l’eau », ou a été trop longtemps exposé à de l’humidité, par exemple s’il est resté dans une salle de bain.
La casse « en toute occasion » : l’assurance prend en charge la réparation ou le remplacement du téléphone cassé par un mobile identique ou équivalent (reconditionné ou neuf) en cas de casse. Toutefois, cette garantie implique en général de nombreuses exclusions (voir la rubrique Exclusions).
Le vol par introduction clandestine dans le domicile ou le véhicule, à la sauvette, à la tire, … A noter que ces vols sont sans violence. Dans tous les cas, il faut effectuer un dépôt de plainte auprès de la police ou de la gendarmerie afin de faire jouer cette garantie.
La panne : cette protection est rarement couverte et lorsque c’est le cas, les conditions de prise en charge sont très strictes.
La perte : de même, il est très rare qu’une garantie perte soit incluse dans un contrat d’assurance mobile.
Coût de renouvellement de la carte SIM : cette protection joue lors d’un vol et couvre les frais de renouvellement consécutifs.
Bris de l’écran : certains assureurs distinguent le bris de l’appareil qui perturbe son bon fonctionnement général de celui contenu au seul écran du téléphone et qui n’empêche pas l’utilisation normale de ce dernier. Ainsi, certains contrats prennent en charge les dégâts restreints à l’écran, bien que ce ne soit pas la majorité.

Exclusions, plafonds, franchise : l’assurance téléphone mobile vaut-elle le coup ?

Cela vaut-il (vraiment) le coup de souscrire une assurance pour son smartphone ? A cette question, beaucoup de professionnels répondent par la négative. Et pour cause, ce type de contrat comporte de nombreuses restrictions sous la forme d’exclusions de garanties, de plafonds d’indemnisation et de franchise (ce qui reste forcément à la charge de l’assuré en cas de sinistre).

• Les exclusions de garanties

Elles sont plutôt nombreuses. Ainsi, la quasi-totalité des assurances mobiles – pour ne pas dire la totalité – ne prennent pas en charge la panne du téléphone. En effet, concernant la panne, le mobile étant sous garantie durant deux ans, l’assureur ne prend pas le relai une fois cette première protection expirée. Certains contrats peuvent toutefois proposer une extension de la garantie constructeur (voir plus bas) mais cela reste rare et seuls les composants internes à l’appareil seront couverts et non le reste du téléphone.

Bon à savoir : la loi Hamon impose désormais une garantie légale de conformité minimale (appelée aussi garantie constructeur) de deux ans à compter de la date d’achat du produit. La totalité du mobile est concernée, y compris la batterie. Ainsi, toute panne due à une usure anormale de l’appareil ou à un problème de conception (bouton qui ne marche plus, batterie qui se vide anormalement vite, …) est prise en charge. Le mobile est alors envoyé en réparation ou remplacé gratuitement par le constructeur, autrement dit la marque du smartphone. A l’inverse, toute panne résultant d’une mauvaise utilisation du mobile n’est pas couverte : écran cassé, appareil tombé dans l’eau, …

 

Autre sinistre qui n’est quasi jamais inclus dans une assurance pour smartphone : la perte. En effet, comme une perte est considéré comme une faute de l’assuré, elle n’est pas couverte. Si elle l’est, c’est sous des conditions draconiennes, comme une perte due à un élément extérieur exceptionnel. Bon courage au propriétaire du mobile pour prouver un tel sinistre.

Attention également à la garantie casse : l’expression « toute cause » semble englober un certain nombre de sinistres sauf que dans les faits mieux vaut là encore être prudent et prêter attention aux conditions générales du contrat. Ainsi, aucune assurance mobile n’indemnisera un assuré dont le portable lui a glissé des mains. Il faudrait qu’il démontre que l’appareil lui a échappé à cause par exemple d’une bousculade dans un lieu public pour pouvoir être indemnisé. En cas de casse, pour être indemnisé, il faut soit l’intervention d’un tiers et dans ce cas c’est sa responsabilité civile qui joue, soit un évènement extérieur imprévisible, indépendant de l’assuré.

Par ailleurs, la garantie casse ne prendra pas en charge les rayures, égratignures ou écaillures qui n’empêchent pas l’utilisation du mobile.

Concernant la garantie vol, beaucoup de contrats ne prévoient une indemnisation qu’en cas de vol caractérisé, autrement dit avec effraction ou agression, ce qui signifie qu’un vol à la sauvette ou à la tire ne sera pas couvert alors même que cela concerne la grande majorité des vols. Idem pour les vols dans son habitation ou sa voiture.

Tout accident électrique n’est pas non plus couvert : surtension électrique (foudre, …), excès de température (fuite de batterie, …), court-circuit, chute de tension, …

De même, si l’assuré a eu le malheur de faire appel à un réparateur, les dommages ultérieurs qui peuvent survenir sur le mobile ne seront pas pris en charge.

Autre exemple d’exclusion : les dommages consécutifs à la sécheresse, à l’humidité, à l’oxydation, à la présence de poussières,

• Les plafonds d’indemnisation

En général, le plafond de l’indemnisation proposée dépend de la valeur du téléphone assuré. C’est pourquoi les assureurs proposent en général deux ou trois formules plus ou moins coûteuses.

Les plafonds de garanties concernent ainsi :

Le montant de l’indemnisation par sinistre : en moyenne, pour un mobile, le plafond de remboursement s’élève à 400 euros par an ou par sinistre et peut être augmenté, voire sans limite, dans les formules haut de gamme.
Le nombre de sinistres couverts par an : la plupart des contrats limitent l’indemnisation à deux sinistres par an.

Enfin, des valeurs de vétusté peuvent être appliquée, certains assureurs ne prenant uniquement en charge les appareils de moins de cinq ans, voire trois ans.

• Les franchises

Tout dépend là encore des contrats, certains appliquant une franchise et d’autres non. Si franchise il y a, elle se monte en moyenne à 25-30 euros par sinistre.

Avant de souscrire, mieux vaut donc prêter une attention particulière à ces éléments.

Où souscrire une assurance mobile ?

Plusieurs possibilités se présentent aux assurés désireux de protéger leur smartphone :

Auprès de l’opérateur
– Auprès d’une compagnie d’assurance
– Auprès d’une banque
– Auprès d’un assureur spécialisé

Sans surprise, lorsque l’assuré opte pour le contrat de son opérateur, il ne peut couvrir qu’un mobile avec un forfait de ce même opérateur quelle que soit la marque de l’appareil. Toutefois, s’il se tourne vers un autre organisme, tous les opérateurs et marques de mobiles sont assurables.

Bon à savoir : de nombreux assureurs spécialisés ou non proposent des offres famille. Celles-ci couvrent plusieurs appareils appartenant à divers membres de la famille : smartphones, tablettes, ordinateurs, … Le nombre maximal d’objets couverts varie selon les compagnies : quatre, cinq, ou illimité.

 

A noter qu’il existe par ailleurs des délais de souscription : certains contrats ne peuvent être souscrits qu’au moment même de l’achat de l’appareil, d’autres laissent la possibilité de réfléchir davantage entre un et trois mois.

Quel est le prix d’une assurance mobile ?

De même que les garanties prévues au contrat, le prix d’une assurance mobile varie selon la valeur du smartphone à protéger. En général, les formules coûtent plus ou moins une dizaine d’euros par mois, la différence variant de quelques euros. S’il s’agit de couvrir une famille, la note peut grimper à une vingtaine d’euros par mois.

Astuce : pour savoir s’il est pertinent de prendre une assurance mobile et surtout pendant combien de temps, il faut faire un rapide calcul : combien coûte mon mobile ? Combien coute l’assurance ? Quelle sera la valeur de mon smartphone dans deux ans ? Si le montant de l’assurance devient trop important par rapport à la valeur de l’appareil, mieux vaut arrêter l’assurance au bout de deux ans par exemple lorsque le téléphone aura sans doute perdu la moitié de sa valeur.

 

Comment résilier son assurance mobile ?

Un contrat d’assurance pour smartphone est un contrat affinitaire, autrement dit lié à l’achat d’un produit. Dans ce cadre, le souscripteur bénéficie de la résiliation au bout d’un an prévue par la loi Hamon. Et mieux vaut être vigilant car ce genre de contrat souscrit à l’origine pour une durée d’un an prévoit en général une clause de tacite reconduction.

Au bout d’un an, l’assuré peut ainsi procéder à la résiliation de son assurance mobile avec un préavis d’un mois en envoyant un courrier avec accusé de réception à son assureur (et non à l’opérateur sauf si c’est l’assureur).

A noter que certains contrats prévoient d’office une possibilité de résiliation tous les mois.

Modèle de lettre de résiliation

Madame, Monsieur,

Le [date de souscription du contrat], j’ai souscrit une assurance pour mon téléphone mobile [marque du téléphone] auprès de votre compagnie sous le numéro de police [numéro de votre contrat].

Je souhaite aujourd’hui mettre fin à ce contrat, aussi vous prierais-je de prendre toutes les mesures nécessaires à la résiliation de celui-ci.

Ci-joint, vous trouverez la copie de mon contrat ainsi que la facture d’achat de l’appareil.

Espérant la prise en compte rapide de ma demande, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

Signature

 


Tout Sur L Assurance

Prix, garanties : quelle assurance choisir pour ma moto, mon scooter ?

Quelle assurance moto choisir ? A quel prix ? Il existe des contrats adaptés aux besoins spécifiques des motard et également des critères à prendre en compte pour souscrire une assurance deux-roues la moins chère possible.

Comment assurer sa moto, son scooter

 

1.Les types de motos assurés
2.Quelle assurance obligatoire minimum ?
3.Les garanties complémentaires pour être correctement couvert
4. Souscription : les critères à prendre en compte pour réduire le prix

Une assurance moto ou deux-roues a de nombreuses similitudes avec une assurance auto. Ainsi, une assurance dite au tiers est obligatoire pour sillonner les routes. En plus de cette couverture de base, il est fortement conseillé d’opter pour des garanties plus protectrices, de même qu’en assurance auto. Autre point commun : les critères qui influencent le prix de l’assurance moto.

Toutefois, conduire une voiture et un deux-roues sont deux choses différentes. Le point sur l’assurance moto, scooter, cyclomoteurs, moto verte et autres deux-roues.

Les types de véhicules assurés en deux-roues

Ce point peut paraître évident. Cependant, il est primordial de savoir ce que les assureurs entendent par deux-roues et surtout comment ils les différencient selon leur puissance afin de comprendre les garanties d’un contrat ainsi que sa tarification. Ainsi, les compagnies d’assurance considèrent comme des deux-roues :

Les motos : ce terme regroupe les deux-roues en général. Les assureurs différencient ensuite divers types de motos selon leur puissance et utilisation.
Les motos vertes : ce sont les motos tout-terrain.
Les motos de collection.
Les motos de circuit ou sportives : ce sont celles qui ont généralement le plus de puissance et donc qui sont les plus chères à assurer.
Les cyclomoteurs (mobylettes, scooters, quads, …) : ce sont des deux-roues de petite cylindrée, de 50 cm3, parmi les moins coûteux à assurer.

Le niveau des garanties est généralement adapté au type de deux-roues. Les assureurs classent ainsi les véhicules selon leur puissance, autrement exprimée en cylindrée (cm3) ou cylindres. Plus le véhicule a de puissance, plus le tarif de l’assurance risque de grimper, les assureurs considérant que le danger est plus important. Ainsi, la plupart des assureurs distinguent les motos en deçà de 125 cm3 appelées « motos légères », celles au-dessus et les cyclomoteurs, les motos de moins de 50 cm3.

Il faut simplement retenir que plus la moto est puissante, plus l’assurer reviendra cher au motard.

Quelle assurance obligatoire minimum ?

La loi exige au minimum une garantie responsabilité civile, aussi appelée au « tiers », pour tous les véhicules à moteur. C’est cette même couverture de base qui est exigée pour une voiture. Celle-ci indemnise les éventuelles victimes en cas d’accident responsable. L’assureur se substitue alors au titulaire du contrat et endosse sa responsabilité. A défaut d’assurance, le responsable est obligé de payer lui-même les dégâts causés et la facture peut vite atteindre des sommets, surtout dans le cadre d’accidents de la route. Les dommages causés par les passagers du véhicule sont pris en charge.

Pour mieux comprendre la garantie responsabilité civile, lire notre article.

Dans le cadre de la garantie responsabilité civile, sont ainsi pris en charge :

Les dommages matériels causés à d’autres véhicules : cela englobe aussi bien les autres deux-roues (motos, scooters, …) que les voitures mais également les immeubles (murs, vitrines, portails).
Les dommages corporels : l’assureur prend en charge les blessures (ou le décès) causées à des tiers par la faute du conducteur, titulaire du contrat : un passager, un piéton, un cycliste ou encore l’occupant de l’autre véhicule.

En règle générale, les dommages corporels sont indemnisés sans aucune limite tandis que les dommages matériels sont fréquemment soumis à un plafond de remboursement. Il faut donc être attentif aux conditions de son contrat moto.

Attention : La loi oblige le motard à s’assurer : souscrire un contrat d’assurance au tiers n’est donc pas une option. Rouler sans cette couverture minimum est constitutive d’un délit et donc est passible d’une amende dans le meilleur des cas mais aussi d’une suspension de permis de conduire et d’une mise en fourrière du véhicule.

 

Pour les adeptes de « l’optimisation » des deux-roues, il faut se méfier : non seulement certaines pratiques sont punissables par la loi, mais qui plus est, en cas d’accident causé par un deux-roues dont les caractéristiques ont été modifiées, l’assureur n’interviendra pas.

Bon à savoir : De même que pour une voiture, l’obligation d’assurance est valable y compris si la moto ne sort pas du garage.

 

Mais attention, le champ d’intervention de la garantie responsabilité civile reste limité. En effet, comme son surnom l’indique, c’est une assurance « au tiers » ce qui signifie qu’elle ne prend en charge que les dommages causés à autrui.

Autrement dit, l’assuré ne sera pas couvert pour les dommages :

Qu’il subit lui-même, qu’il soit responsable ou non,
Pour ceux causés à son deux-roues.

C’est pourquoi, il est fortement conseillé de mettre davantage la main à la poche et d’opter pour une assurance « tous risques » ou au moins pour des garanties supplémentaires davantage couvrantes. D’autant plus que comme indiqué ci-dessus, les assureurs ont mis au point des formules adaptées au type de moto et plus largement aux besoins spécifiques des motards.

Quelle assurance moto pour être correctement couvert ?

Cette notion est valable pour toutes les assurances : chaque assureur étant différent, les contrats qu’il propose présentent des caractéristiques propres. Cependant, les garanties complémentaires proposées par les assureurs sont plus ou moins identiques. En général, celles-ci sont réparties dans trois ou quatre formules plus ou moins couvrantes.

L’assurance « tous risques »

La formule d’assurance moto « tous risques » est la plus complète et aussi la plus chère.

Attention : Par abus de langage, on associe fréquemment la « garantie dommages tous accidents » qui couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues que le conducteur soit responsable ou non, à l’assurance « tous risques ». Ce sont deux notions différentes puisque la garantie « dommages tous accidents » est incluse dans une formule d’assurance moto.

 

Ainsi, une assurance moto « tous risques » prendra en charge les dégâts causés aux autres, à la moto (remorquage, réparations, vol, incendie, …) et subis par le motard (frais de soins, …). La protection s’enclenche également lorsqu’aucun responsable n’est identifié en cas de sinistre. Avec ce genre de formule, l’assuré profite d’une couverture optimale. Seul bémol, il doit mettre la main à la poche.

Les garanties complémentaires

Dans le détail, voici les garanties complémentaires à la formule de base que l’on trouve dans la majorité des assurances moto « tous risques » :

Dommages par collision : elle joue en cas de collision avec un piéton, un cycliste, un autre véhicule ou un animal dont le propriétaire est identifié. Les dommages causés au véhicule (et éventuellement à ses options et accessoires) sont ainsi couverts.
Dommages tous accidents : elle couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues quel que soit le type d’accident ou la faute commise par le motard : collision avec un autre véhicule, choc contre une personne, un animal, un objet, projections ou retombées de substances corrosives, acte de vandalisme, aléas naturels comme la grêle ou encore une avalanche.
Bris de glace : prise en charge des dommages sur la bulle de carénage, autrement dit le pare-brise des motos (réparation, remplacement du vitrage, …), des phares généralement à l’identique et déduction faite d’une franchise.
Vol : le véhicule est remplacé en valeur à neuf ou sur celle indiquée par un expert. Certains contrats prévoient également une indemnisation pour les objets présents sur le véhicule. Des mesures de prévention peuvent être exigées, comme la pose d’un antivol ou mettre la moto dans un garage.
Incendie, explosion : remplacement à neuf ou selon un montant proposé par un expert du véhicule.
Evènements climatiques : indemnisation en cas de dommages subis par la moto dans le cadre d’une tempête, de la grêle, de la neige, d’une inondation etc. en dehors de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Défense pénale et recours suite à un accident : aussi appelée protection des droits des assurés, en cas d’accident l’assurance assiste l’assuré dans ses démarches juridiques pour obtenir réparation ou le défend s’il est lui-même poursuivi.
Catastrophe naturelle, technologiques.
Attentat.
Insolvabilité des tiers responsables de l’accident : intervention de l’assureur en cas de dommages matériels occasionnés à la moto par un responsable identifié mais non assuré et insolvable.
Accessoires sur le véhicule : indemnisation en cas de dommages ou de vol dans la limite fixée au contrat des accessoires présents sur le véhicule : par exemple, les top-case, valises, carénage, …
L’assistance : en cas de panne, à partir de 0 km dans certains contrats (il faut vérifier la franchise kilométrique), prise en charge du dépannage, prêt d’un véhicule, frais d’hébergement, d’envoi de pièces détachées, … L’assistance peut être active 24h/24 et 7 jours sur 7. Il faut également regarder dans son contrat si l’assistance joue à l’étranger et si elle prend notamment en charge le rapatriement.

Les exclusions : En règle générale, ces garanties ne sont pas activées si l’assuré était en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants au moment de l’accident ou si le véhicule a été emprunté sans son accord. Idem en cas de défaut d’entretien de la moto, ou si celle-ci a fait l’objet de modifications non autorisées.

Attention également à la zone géographique : en effet, selon les localisations, il se peut que la garantie ne s’applique pas. En général, les pays membres de l’Union européenne ainsi que la Norvège, la Suisse, le Lichtenstein et les principautés d’Andorre et de Monaco sont inclus dans la garantie.

Le cas particulier de la garantie conducteur

Les garanties listées ci-dessus concernent majoritairement les dommages causés au deux-roues, tandis que la « garantie conducteur », aussi appelée « conducteur individuelle » ou « protection corporelle du conducteur », couvre les dommages corporels subis par le motard en cas d’accident totalement ou partiellement responsable ou si aucun tiers n’est identifié. Cela dépend une fois encore des assureurs mais généralement il existe un plafond de prise en charge qui demeure toutefois élevé.

Certains contrats incluent également cette garantie dans leurs offres de base et intermédiaire et en proposent une version « améliorée » à souscrire en option avec un plafond augmenté et sans seuil minimal d’intervention. Ainsi, un plafond de plusieurs milliers d’euros d’indemnisation peut être relevé à un million d’euros. Selon ses besoins, l’assuré devra donc se renseigner auprès de son assureur et éventuellement lui demander une garantie conducteur « optimisée ». En effet, les montant d’indemnisation sont très variables selon les assureurs et répondent à des conditions de versement diverses.

Dans la majorité des contrats, la garantie « conducteur » couvre :

Les frais médicaux et de soins consécutifs à l’accident en cas de blessure : sont ainsi pris en charge les frais médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques.
Le versement d’un capital en cas de décès : celui-ci est attribué aux proches de l’assuré (conjoints, enfants, …) au titre du préjudice économique et moral subi. Les frais d’obsèques sont également couverts par l’assurance.
Le versement d’indemnités à compter d’un certain taux d’invalidité (totale ou partielle) : en général, ce seuil de déclenchement de l’indemnité est fixé à 10 ou 15%. L’assuré bénéficie alors d’une prise en charge de ses frais d’assistance d’une tierce personne nécessaire à son quotidien, d’une indemnisation en compensation du préjudice subi (perte de revenus professionnels, etc.), des frais d’adaptation du logement et du véhicule, dans la limite du plafond fixé.

Attention : Si l’accident a lieu dans certaines conditions, la garantie ne jouera pas ou sera réduite. C’est le cas si l’assuré conduisait en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, s’il a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, sans autorisation (suspension ou retrait du permis de conduire) ou encore sans l’accord du propriétaire du véhicule.

 

Les garanties spécifiques aux motards

Un motard n’est pas un conducteur comme les autres, c’est pourquoi les assureurs ont mis au point des garanties spécifiques :

Garantie du casque : en cas d’accident, l’assureur indemnise le casque homologué de l’assuré sur la base de la valeur d’achat dans les limites fixées au contrat. Attention, l’assuré doit être capable de présenter une facture et doit généralement remettre à l’assureur le casque endommagé pour destruction.
Equipement du motard : cette garantie est quasi-systématiquement proposée en option. En cas de dommages subis lors d’un accident de la route ou à cause d’une catastrophe naturelle ou technologique, d’un attentat, l’assureur prend en charge l’équipement du motard (bottes, gants, combinaison, pantalon, blouson, gilet airbag, …) selon les conditions prévues au contrat.

Attention : De même que pour une voiture, il existe une garantie « prêt du guidon ». Autrement dit, si le motard ne bénéficie pas de cette protection dans son contrat, il ne pourra pas prêter son véhicule tout en continuant d’être assuré. Des franchises peuvent être appliquées ou non.

 

Souscription : les critères à prendre en compte pour payer moins cher

Pour souscrire un contrat d’assurance moto, le motard peut passer par un assureur spécialisé dans ce type de contrat ou bien par une compagnie d’assurance « classique ».

Voici les critères à prendre en compte pour choisir le bon contrat d’assurance et surtout à un prix compétitif :

Qui dit moto puissante dit généralement cotisation d’assurance élevée : mieux vaut donc regarder combien il en coûtera d’assurer tel modèle avant de l’acheter. Cela vous évitera de vous retrouver avec un budget assurance trop conséquent.
Le profil du conducteur : les années de permis de conduire, l’âge du motard et son passif peuvent aussi bien jouer en sa faveur qu’en sa défaveur. Bon conducteur, faites jouer votre bonus, y compris s’il a été obtenu en conduisant une voiture, cela pourra faire baisser le montant de la prime de votre assurance moto.
Etre vigilant sur l’année de mise en circulation de la moto : de même que sa puissance, l’année du véhicule est regardée de près par l’assureur. Il faut essayer dans la mesure du possible d’opter pour un véhicule qui n’est pas trop ancien. Attention, un véhicule flambant neuf peut aussi coûter cher à assurer : tout est donc une question de mesure et de portefeuille.
Etre honnête sur la description de sa moto : non seulement l’indemnisation risque d’être insuffisante en cas de sinistre mais de plus, l’assuré risque de voir son contrat totalement annulé pour omission ou fausse déclaration. Payer le moins cher possible oui, mais pas avec une fausse déclaration.
Faire valoir son garage : l’assureur pourra ainsi faire baisser le montant de la prime si la moto est rangée tous les soirs à l’abri.
Eviter les garanties superflues : si certaines protections vous apparaissent inutiles face à vos besoins, demander à votre assureur de les ôter du contrat.
Attention aux franchises : le prix d’un contrat peut apparaître peu cher à première vue mais le montant des franchises – ce qui reste forcément à votre charge en cas d’accident – peut contrebalancer ce tarif attractif. Pas le choix, il faut lire attentivement le contrat avant de souscrire.

Tout Sur L Assurance

Prix, garanties : quelle assurance choisir pour ma moto, mon scooter ?

Quelle assurance moto choisir ? A quel prix ? Il existe des contrats adaptés aux besoins spécifiques des motard et également des critères à prendre en compte pour souscrire une assurance deux-roues la moins chère possible.

Comment assurer sa moto, son scooter

 

1.Les types de motos assurés
2.Quelle assurance obligatoire minimum ?
3.Les garanties complémentaires pour être correctement couvert
4. Souscription : les critères à prendre en compte pour réduire le prix

Une assurance moto ou deux-roues a de nombreuses similitudes avec une assurance auto. Ainsi, une assurance dite au tiers est obligatoire pour sillonner les routes. En plus de cette couverture de base, il est fortement conseillé d’opter pour des garanties plus protectrices, de même qu’en assurance auto. Autre point commun : les critères qui influencent le prix de l’assurance moto.

Toutefois, conduire une voiture et un deux-roues sont deux choses différentes. Le point sur l’assurance moto, scooter, cyclomoteurs, moto verte et autres deux-roues.

Les types de véhicules assurés en deux-roues

Ce point peut paraître évident. Cependant, il est primordial de savoir ce que les assureurs entendent par deux-roues et surtout comment ils les différencient selon leur puissance afin de comprendre les garanties d’un contrat ainsi que sa tarification. Ainsi, les compagnies d’assurance considèrent comme des deux-roues :

Les motos : ce terme regroupe les deux-roues en général. Les assureurs différencient ensuite divers types de motos selon leur puissance et utilisation.
Les motos vertes : ce sont les motos tout-terrain.
Les motos de collection.
Les motos de circuit ou sportives : ce sont celles qui ont généralement le plus de puissance et donc qui sont les plus chères à assurer.
Les cyclomoteurs (mobylettes, scooters, quads, …) : ce sont des deux-roues de petite cylindrée, de 50 cm3, parmi les moins coûteux à assurer.

Le niveau des garanties est généralement adapté au type de deux-roues. Les assureurs classent ainsi les véhicules selon leur puissance, autrement exprimée en cylindrée (cm3) ou cylindres. Plus le véhicule a de puissance, plus le tarif de l’assurance risque de grimper, les assureurs considérant que le danger est plus important. Ainsi, la plupart des assureurs distinguent les motos en deçà de 125 cm3 appelées « motos légères », celles au-dessus et les cyclomoteurs, les motos de moins de 50 cm3.

Il faut simplement retenir que plus la moto est puissante, plus l’assurer reviendra cher au motard.

Quelle assurance obligatoire minimum ?

La loi exige au minimum une garantie responsabilité civile, aussi appelée au « tiers », pour tous les véhicules à moteur. C’est cette même couverture de base qui est exigée pour une voiture. Celle-ci indemnise les éventuelles victimes en cas d’accident responsable. L’assureur se substitue alors au titulaire du contrat et endosse sa responsabilité. A défaut d’assurance, le responsable est obligé de payer lui-même les dégâts causés et la facture peut vite atteindre des sommets, surtout dans le cadre d’accidents de la route. Les dommages causés par les passagers du véhicule sont pris en charge.

Pour mieux comprendre la garantie responsabilité civile, lire notre article.

Dans le cadre de la garantie responsabilité civile, sont ainsi pris en charge :

Les dommages matériels causés à d’autres véhicules : cela englobe aussi bien les autres deux-roues (motos, scooters, …) que les voitures mais également les immeubles (murs, vitrines, portails).
Les dommages corporels : l’assureur prend en charge les blessures (ou le décès) causées à des tiers par la faute du conducteur, titulaire du contrat : un passager, un piéton, un cycliste ou encore l’occupant de l’autre véhicule.

En règle générale, les dommages corporels sont indemnisés sans aucune limite tandis que les dommages matériels sont fréquemment soumis à un plafond de remboursement. Il faut donc être attentif aux conditions de son contrat moto.

Attention : La loi oblige le motard à s’assurer : souscrire un contrat d’assurance au tiers n’est donc pas une option. Rouler sans cette couverture minimum est constitutive d’un délit et donc est passible d’une amende dans le meilleur des cas mais aussi d’une suspension de permis de conduire et d’une mise en fourrière du véhicule.

 

Pour les adeptes de « l’optimisation » des deux-roues, il faut se méfier : non seulement certaines pratiques sont punissables par la loi, mais qui plus est, en cas d’accident causé par un deux-roues dont les caractéristiques ont été modifiées, l’assureur n’interviendra pas.

Bon à savoir : De même que pour une voiture, l’obligation d’assurance est valable y compris si la moto ne sort pas du garage.

 

Mais attention, le champ d’intervention de la garantie responsabilité civile reste limité. En effet, comme son surnom l’indique, c’est une assurance « au tiers » ce qui signifie qu’elle ne prend en charge que les dommages causés à autrui.

Autrement dit, l’assuré ne sera pas couvert pour les dommages :

Qu’il subit lui-même, qu’il soit responsable ou non,
Pour ceux causés à son deux-roues.

C’est pourquoi, il est fortement conseillé de mettre davantage la main à la poche et d’opter pour une assurance « tous risques » ou au moins pour des garanties supplémentaires davantage couvrantes. D’autant plus que comme indiqué ci-dessus, les assureurs ont mis au point des formules adaptées au type de moto et plus largement aux besoins spécifiques des motards.

Quelle assurance moto pour être correctement couvert ?

Cette notion est valable pour toutes les assurances : chaque assureur étant différent, les contrats qu’il propose présentent des caractéristiques propres. Cependant, les garanties complémentaires proposées par les assureurs sont plus ou moins identiques. En général, celles-ci sont réparties dans trois ou quatre formules plus ou moins couvrantes.

L’assurance « tous risques »

La formule d’assurance moto « tous risques » est la plus complète et aussi la plus chère.

Attention : Par abus de langage, on associe fréquemment la « garantie dommages tous accidents » qui couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues que le conducteur soit responsable ou non, à l’assurance « tous risques ». Ce sont deux notions différentes puisque la garantie « dommages tous accidents » est incluse dans une formule d’assurance moto.

 

Ainsi, une assurance moto « tous risques » prendra en charge les dégâts causés aux autres, à la moto (remorquage, réparations, vol, incendie, …) et subis par le motard (frais de soins, …). La protection s’enclenche également lorsqu’aucun responsable n’est identifié en cas de sinistre. Avec ce genre de formule, l’assuré profite d’une couverture optimale. Seul bémol, il doit mettre la main à la poche.

Les garanties complémentaires

Dans le détail, voici les garanties complémentaires à la formule de base que l’on trouve dans la majorité des assurances moto « tous risques » :

Dommages par collision : elle joue en cas de collision avec un piéton, un cycliste, un autre véhicule ou un animal dont le propriétaire est identifié. Les dommages causés au véhicule (et éventuellement à ses options et accessoires) sont ainsi couverts.
Dommages tous accidents : elle couvre tous les dégâts matériels subis par le deux-roues quel que soit le type d’accident ou la faute commise par le motard : collision avec un autre véhicule, choc contre une personne, un animal, un objet, projections ou retombées de substances corrosives, acte de vandalisme, aléas naturels comme la grêle ou encore une avalanche.
Bris de glace : prise en charge des dommages sur la bulle de carénage, autrement dit le pare-brise des motos (réparation, remplacement du vitrage, …), des phares généralement à l’identique et déduction faite d’une franchise.
Vol : le véhicule est remplacé en valeur à neuf ou sur celle indiquée par un expert. Certains contrats prévoient également une indemnisation pour les objets présents sur le véhicule. Des mesures de prévention peuvent être exigées, comme la pose d’un antivol ou mettre la moto dans un garage.
Incendie, explosion : remplacement à neuf ou selon un montant proposé par un expert du véhicule.
Evènements climatiques : indemnisation en cas de dommages subis par la moto dans le cadre d’une tempête, de la grêle, de la neige, d’une inondation etc. en dehors de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Défense pénale et recours suite à un accident : aussi appelée protection des droits des assurés, en cas d’accident l’assurance assiste l’assuré dans ses démarches juridiques pour obtenir réparation ou le défend s’il est lui-même poursuivi.
Catastrophe naturelle, technologiques.
Attentat.
Insolvabilité des tiers responsables de l’accident : intervention de l’assureur en cas de dommages matériels occasionnés à la moto par un responsable identifié mais non assuré et insolvable.
Accessoires sur le véhicule : indemnisation en cas de dommages ou de vol dans la limite fixée au contrat des accessoires présents sur le véhicule : par exemple, les top-case, valises, carénage, …
L’assistance : en cas de panne, à partir de 0 km dans certains contrats (il faut vérifier la franchise kilométrique), prise en charge du dépannage, prêt d’un véhicule, frais d’hébergement, d’envoi de pièces détachées, … L’assistance peut être active 24h/24 et 7 jours sur 7. Il faut également regarder dans son contrat si l’assistance joue à l’étranger et si elle prend notamment en charge le rapatriement.

Les exclusions : En règle générale, ces garanties ne sont pas activées si l’assuré était en état d’ivresse, sous l’emprise de stupéfiants au moment de l’accident ou si le véhicule a été emprunté sans son accord. Idem en cas de défaut d’entretien de la moto, ou si celle-ci a fait l’objet de modifications non autorisées.

Attention également à la zone géographique : en effet, selon les localisations, il se peut que la garantie ne s’applique pas. En général, les pays membres de l’Union européenne ainsi que la Norvège, la Suisse, le Lichtenstein et les principautés d’Andorre et de Monaco sont inclus dans la garantie.

Le cas particulier de la garantie conducteur

Les garanties listées ci-dessus concernent majoritairement les dommages causés au deux-roues, tandis que la « garantie conducteur », aussi appelée « conducteur individuelle » ou « protection corporelle du conducteur », couvre les dommages corporels subis par le motard en cas d’accident totalement ou partiellement responsable ou si aucun tiers n’est identifié. Cela dépend une fois encore des assureurs mais généralement il existe un plafond de prise en charge qui demeure toutefois élevé.

Certains contrats incluent également cette garantie dans leurs offres de base et intermédiaire et en proposent une version « améliorée » à souscrire en option avec un plafond augmenté et sans seuil minimal d’intervention. Ainsi, un plafond de plusieurs milliers d’euros d’indemnisation peut être relevé à un million d’euros. Selon ses besoins, l’assuré devra donc se renseigner auprès de son assureur et éventuellement lui demander une garantie conducteur « optimisée ». En effet, les montant d’indemnisation sont très variables selon les assureurs et répondent à des conditions de versement diverses.

Dans la majorité des contrats, la garantie « conducteur » couvre :

Les frais médicaux et de soins consécutifs à l’accident en cas de blessure : sont ainsi pris en charge les frais médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques.
Le versement d’un capital en cas de décès : celui-ci est attribué aux proches de l’assuré (conjoints, enfants, …) au titre du préjudice économique et moral subi. Les frais d’obsèques sont également couverts par l’assurance.
Le versement d’indemnités à compter d’un certain taux d’invalidité (totale ou partielle) : en général, ce seuil de déclenchement de l’indemnité est fixé à 10 ou 15%. L’assuré bénéficie alors d’une prise en charge de ses frais d’assistance d’une tierce personne nécessaire à son quotidien, d’une indemnisation en compensation du préjudice subi (perte de revenus professionnels, etc.), des frais d’adaptation du logement et du véhicule, dans la limite du plafond fixé.

Attention : Si l’accident a lieu dans certaines conditions, la garantie ne jouera pas ou sera réduite. C’est le cas si l’assuré conduisait en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants, s’il a refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, sans autorisation (suspension ou retrait du permis de conduire) ou encore sans l’accord du propriétaire du véhicule.

 

Les garanties spécifiques aux motards

Un motard n’est pas un conducteur comme les autres, c’est pourquoi les assureurs ont mis au point des garanties spécifiques :

Garantie du casque : en cas d’accident, l’assureur indemnise le casque homologué de l’assuré sur la base de la valeur d’achat dans les limites fixées au contrat. Attention, l’assuré doit être capable de présenter une facture et doit généralement remettre à l’assureur le casque endommagé pour destruction.
Equipement du motard : cette garantie est quasi-systématiquement proposée en option. En cas de dommages subis lors d’un accident de la route ou à cause d’une catastrophe naturelle ou technologique, d’un attentat, l’assureur prend en charge l’équipement du motard (bottes, gants, combinaison, pantalon, blouson, gilet airbag, …) selon les conditions prévues au contrat.

Attention : De même que pour une voiture, il existe une garantie « prêt du guidon ». Autrement dit, si le motard ne bénéficie pas de cette protection dans son contrat, il ne pourra pas prêter son véhicule tout en continuant d’être assuré. Des franchises peuvent être appliquées ou non.

 

Souscription : les critères à prendre en compte pour payer moins cher

Pour souscrire un contrat d’assurance moto, le motard peut passer par un assureur spécialisé dans ce type de contrat ou bien par une compagnie d’assurance « classique ».

Voici les critères à prendre en compte pour choisir le bon contrat d’assurance et surtout à un prix compétitif :

Qui dit moto puissante dit généralement cotisation d’assurance élevée : mieux vaut donc regarder combien il en coûtera d’assurer tel modèle avant de l’acheter. Cela vous évitera de vous retrouver avec un budget assurance trop conséquent.
Le profil du conducteur : les années de permis de conduire, l’âge du motard et son passif peuvent aussi bien jouer en sa faveur qu’en sa défaveur. Bon conducteur, faites jouer votre bonus, y compris s’il a été obtenu en conduisant une voiture, cela pourra faire baisser le montant de la prime de votre assurance moto.
Etre vigilant sur l’année de mise en circulation de la moto : de même que sa puissance, l’année du véhicule est regardée de près par l’assureur. Il faut essayer dans la mesure du possible d’opter pour un véhicule qui n’est pas trop ancien. Attention, un véhicule flambant neuf peut aussi coûter cher à assurer : tout est donc une question de mesure et de portefeuille.
Etre honnête sur la description de sa moto : non seulement l’indemnisation risque d’être insuffisante en cas de sinistre mais de plus, l’assuré risque de voir son contrat totalement annulé pour omission ou fausse déclaration. Payer le moins cher possible oui, mais pas avec une fausse déclaration.
Faire valoir son garage : l’assureur pourra ainsi faire baisser le montant de la prime si la moto est rangée tous les soirs à l’abri.
Eviter les garanties superflues : si certaines protections vous apparaissent inutiles face à vos besoins, demander à votre assureur de les ôter du contrat.
Attention aux franchises : le prix d’un contrat peut apparaître peu cher à première vue mais le montant des franchises – ce qui reste forcément à votre charge en cas d’accident – peut contrebalancer ce tarif attractif. Pas le choix, il faut lire attentivement le contrat avant de souscrire.


Tout Sur L Assurance

Quelle assurance pour mon déménagement ?

Le jour de son déménagement, mieux vaut avoir une assurance en cas de dommage. Que l’on passe par un déménageur ou par ses propres moyens avec des amis, le point sur la garantie déménagement.

Toutes les explications pour êter correctement assurer le jour de son déménagement avec un professionnel ou entre amis.

 

Un déménagement en prévision ? Il ne faut pas oublier de vérifier si l’on est bien assuré le jour J pour se protéger contre tout dommage : vol, perte, casse etc. Et ce, que l’on passe par un professionnel ou que l’on déménage par ses propres moyens. Le point sur l’assurance lors d’un déménagement.

Je fais appel à un déménageur professionnel

L’assurance responsabilité contractuelle

Un professionnel doit obligatoirement avoir souscrit un contrat d’assurance responsabilité contractuelle de base. En effet, le déménageur est responsable des biens qu’il transporte, il engage sa responsabilité. Cette garantie minimum a donc pour but de le couvrir en cas de dommages causés par sa faute aux objets et mobilier transportés.

Les exclusions

Mais attention, comme son nom l’indique, cette garantie de base ne protège que la responsabilité du professionnel, ce qui signifie que ne sont pas couverts par cette assurance les dommages qui ne sont pas de son fait. Autrement dit, tout dommage causé par un tiers n’est pas pris en charge dans le cadre de cette garantie. A savoir :

Les dommages résultant de la faute du client : objet mal emballé qui se casse pendant le déménagement.
Les dommages issus de cas de force majeure : un accident de la route, le vol du camion, une agression, etc.
Le dommage dû à un vice propre du bien : par exemple, un meuble vermoulu qui ne supporte pas le transport.

En dehors de ces trois cas, l’entreprise de déménagement est tenue d’indemniser son client.

L’assurance dommage

Afin de compléter cette protection, le client peut opter pour une assurance dommage le temps du déménagement. Cette garantie peut être proposée par le déménageur mais aussi déjà figurer dans le contrat d’assurance multirisques habitation (MRH) du client. En effet, de plus en plus d’assureurs incluent une garantie déménagement. Avant de multiplier les protections, mieux vaut donc demander à sa compagnie d’assurance si on est couvert. S’il s’avère que vous ne possédez pas cette garantie, il est possible de demander une extension de garantie qui pourra être payante (quelques euros) ou gratuite.

Qu’elle soit souscrite auprès d’un professionnel ou déjà présente dans un contrat MRH, l’assurance dommage prend en charge l’ensemble des éventuels dégâts causés aux biens transportés par des tiers, en dehors des déménageurs. Ainsi, elle couvre la plupart des incidents auxquels vous pouvez être confronté au cours d’un déménagement au-delà de la responsabilité civile des professionnels. Par exemple, si le camion est volé ou que la météo mauvaise a abîmé des biens, le client sera indemnisé. Parallèlement, elle assure une meilleure indemnisation des biens transportés que celle prévue par la déclaration de valeur (voir plus loin).

Vérifier les franchises

Par ailleurs, des franchises (ce qui demeure toujours à la charge de l’assuré en cas de sinistre) peuvent être à payer par le souscripteur du contrat. En règle générale, dans le cadre d’une assurance dommages pour un déménagement, la franchise est gratuite mais cela n’est pas systématique. Si une franchise est prévue au contrat, elle n’excède en général pas 500 euros. Là encore, mieux vaut se renseigner auprès de son assureur en amont.

Bon à savoir : Le vice propre du bien et la faute intentionnelle ne sont jamais pris en charge par le contrat d’assurance.

Dans le cadre de l’assurance responsabilité civile contractuelle du déménageur et de l’assurance dommage, le client doit remplir obligatoirement une déclaration de valeur de biens. Sans quoi ces deux garanties ne seront pas activées.

La déclaration de valeur des biens

L’entreprise de déménagement remet automatiquement un imprimé à son client afin qu’il puisse établir une déclaration de valeur de ses biens. Le particulier détermine ainsi une valeur totale de son mobilier et de ses objets.

De son côté, le professionnel fixe un plafond global d’indemnisation des biens transportés, voire un montant maximal de garantie par meuble (en général autour de 200 à 400 euros). Si certains biens en votre possession dépassent cette limite fixée par objet par le déménageur, alors vous devez inscrire leur valeur individuelle sur la déclaration de valeur.

Cette étape permet de déterminer en amont le montant de l’indemnisation de vos biens en cas de dommages causés par les déménageurs qui sont responsables de vos biens. L’entreprise ne sera donc tenue de vous rembourser que dans cette limite, il faut donc qu’elle vous convienne.

Soit le particulier est d’accord avec ces conditions et signe le devis, soit il peut demander l’augmentation du plafond global ou de certaines limites d’indemnisation pour certains objets de valeur.

A noter : La déclaration de valeur des biens doit absolument parvenir à l’entreprise de déménagement avant le jour J.


Le devis et la lettre de voiture

En dehors de la déclaration de valeur de biens, un professionnel remet à son client obligatoirement deux autres documents :

Le devis : il a valeur de contrat entre l’entreprise de déménagement et le particulier. Il récapitule les conditions (assurance et garanties, biens transportés, tarifs, etc.). Une fois signé, le client s’engage contractuellement avec le professionnel.
La lettre de voiture ou contrat de transport : elle contient les mêmes mentions que le devis et permet d’établir un suivi du déménagement et de prouver que l’entreprise est en droit de transporter vos affaires. Elle doit être signée deux fois : lorsque les biens sont chargés, et lorsqu’ils sont déchargés à l’arrivée au nouveau logement. Le dernier volet de l’imprimé permet ainsi d’émettre des observations en cas de dommages constatés.

Je déménage par mes propres moyens

Déménager par ses propres moyens n’exempte pas d’assurance. En effet, un de ses amis venu donner un coup de main peut se blesser ou casser un objet de valeur. Premier réflexe à avoir : lire attentivement son contrat d’assurance multirisques habitation. Une garantie déménagement est très souvent incluse. Si tel est le cas, il faut scruter les conditions d’indemnisation, les sinistres couverts et les éventuels plafonds, franchises ou encore exclusions. Sinon, il suffit de demander à son assureur une extension de garantie pour la durée du déménagement, qui peut être payante ou gratuite selon les contrats. Vos amis et vous seront ainsi couverts en cas de pépin.

Si le particulier emprunte un camion pour déménager, même manœuvre, il faut vérifier la façon dont il est assuré : un second conducteur peut-il le conduire ? Le contrat d’assurance auto inclut-il une garantie dommages au tiers, ou tous risques ?

Je loue un véhicule

Les entreprises de location proposent quasi-systématiquement une assurance dommages causés aux tiers, ainsi que des garanties protégeant du vol du véhicule ou encore du risque d’incendie. Les meubles et objets ne sont ainsi pas couverts, de même que les personnes susceptibles de conduire le véhicule. Encore une fois, la meilleure chose à faire reste d’appeler son assureur pour connaître les conditions de garanties dans ce cadre précis.

A lire également sur le sujet :
Assurance habitation et déménagement : transfert ou résiliation, comment faire ?


Tout Sur L Assurance

Airbnb, BlaBlacar, Ouicar… quelle assurance pour l’économie collaborative ?

C’est un fait, les pratiques collaboratives se sont largement répandues. Partager sa voiture ou louer le logement d’un particulier via des plateformes comme Airbnb, BlaBlaCar ou encore Ouicar n’exempte pas de s’assurer. Le point sur les protections en matière d’auto et d’habitation.

Avant de vous lancer dans l'économie collaborative, vérifiez que vous possédez les assurances auto et habitation adéquates.

 

Echanger son appartement, louer le logement d’un particulier ou encore partager sa voiture le temps d’un trajet… ces pratiques collaboratives sont désormais monnaie courante. Si elles permettent de réduire les frais tout en étant plus conviviales, cela n’exempte pas pour autant les utilisateurs d’assurance. Quelles sont les précautions à prendre avant de se lancer ? Le point sur les assurances en matière d’automobile et d’habitation.

Auto

Covoiturage

Pour rouler à plusieurs en toute tranquillité, le premier réflexe à avoir est de contacter son assureur. Même si vous êtes couvert, mieux vaut vérifier et connaître l’étendue de vos garanties dans ce cadre précis. « Certains contrats peuvent en effet contenir des clauses restrictives », prévient le site de covoiturage BlaBlaCar. Le conducteur doit par exemple s’assurer que l’usage déclaré dans son contrat prend bien en compte le trajet domicile-travail.

Dans tous les cas, la responsabilité civile incluse dans l’assurance auto couvre le conducteur ainsi que les personnes prises en covoiturage. Là encore, prévenez votre assureur : ce dernier pourra en effet dénoncer le contrat en cas d’accident s’il n’a pas été informé au préalable. Attention également à une éventuelle clause de conduite exclusive si vous comptez passer le volant à l’un des passagers. Certaines garanties ne peuvent être actionnées que si le véhicule est conduit par le conducteur nommément désigné au contrat. Par ailleurs, même si le contrat inclut le prêt de volant, sachez qu’en cas d’accident le malus vous revient et que des franchises plus élevées peuvent être appliquées.

En tant que passager, charge à vous de vérifier que le conducteur possède bien un permis de conduire valide et un certificat d’assurance sur le pare-brise.

Enfin, sachez que de plus en plus de plateformes collaboratives proposent des assurances incluses dans le prix du service : c’est le cas pour le covoiturage du site BlaBlaCar dont l’assureur partenaire est Axa.

Pour en savoir plus : Quelle assurance pour un covoiturage ?


Prêt de sa voiture avec ou sans intermédiaire

Deux cas de figure se présentent si vous souhaitez prêter votre véhicule : soit vous passez par un site de location, soit directement entre particuliers. Dans le premier cas, la plateforme par laquelle vous passez assure généralement le véhicule pendant la durée de la location. Cela ne vous empêche pas pour autant de vérifier les garanties offertes par le contrat : l’ensemble des conducteurs (limite d’âge, ancienneté du permis…) et des véhicules (âge, kilométrage…) sont-ils couverts, une garantie assistance en cas de panne ou d’accident est-elle incluse ? « Le plus souvent, les intermédiaires de la location de voitures entre particuliers proposent une assurance dommages tous accidents. En plus de la garantie responsabilité civile obligatoire, l’assureur couvre les dommages matériels du véhicule, le risque d’incendie et de vol », explique la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA). En cas d’accident, des plafonds d’indemnisation peuvent toutefois s’appliquer. Par ailleurs, la franchise reste à la charge du locataire et le propriétaire du véhicule prêté garde son bonus.

A titre d’exemple : Une assurance Axa offerte aux conducteurs du site de location Ouicar.fr

Si vous prêtez directement votre véhicule, vérifier là aussi que votre contrat auto inclut la faculté « prêt de volant » et inscrivez le locataire en second conducteur. Mieux vaut également contacter votre assureur pour étudier l’étendue des garanties et adapter le cas échéant votre contrat avant de louer.

En tant que locataire, vérifiez bien que la voiture est assurée, demandez une attestation au propriétaire et lisez attentivement les garanties, notamment pour les dommages de la voiture.

Habitation

Location du type Airbnb

Votre première protection reste votre contrat d’assurance multirisques habitation (MRH). « Il est important de faire préciser par l’assureur que les garanties jouent strictement dans les mêmes conditions que si l’habitation avait été occupée par l’assuré lui-même », indique la FFSA. Cela vaut notamment si vous possédez des objets de valeur (œuvres d’art, bijoux…). Faites-vous également confirmer par votre assureur que votre garantie responsabilité civile propriétaire joue à l’égard des occupants, notamment en cas de dommages corporels subis dans le logement loué.

Sachez également que des plateformes offrent des protections supplémentaires, à l’image d’Airbnb avec sa « Garantie Hôte ». Cette dernière couvre automatiquement les éventuels dommages causés par un voyageur sur les propriétés à hauteur de 800.000 euros.

En tant que voyageur, vous serez couvert par la responsabilité civile incluse dans votre MRH contre les dommages que vous pourriez causer durant votre séjour (incendie, dégâts des eaux…).

Echange d’appartement ou de maison

Là encore, normalement votre contrat MRH doit vous protéger, via la garantie responsabilité civile « villégiature ». Attention, celle-ci fait l’objet d’un plafond et est souvent limitée géographiquement, mieux vaut donc appeler votre assureur, surtout si vous échangez à l’étranger. Profitez-en pour lui demander de préciser dans votre MRH que les garanties s’appliquent à votre partenaire d’échange de la même façon que si vous occupiez le logement. Pensez également à demander la responsabilité civile « villégiature » de votre partenaire.

Pour en savoir plus : Airbnb, échange d’appartement : pensez à vous assurer !


Tout Sur L Assurance