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Aviva France : L’intersyndicale se positionne en faveur de l’offre Aéma/Macif

Alors que les projets de reprise d’Aviva France se précisent, l’intersyndicale de la compagnie se positionne en faveur de l’offre Aéma/Macif, considérant que les autres projets « aboutiraient à l’éclatement d’Aviva France ».

Dans un communiqué de presse, l’intersyndicale d’Aviva France a officiellement pris position pour soutenir le projet de reprise formulé par Aéma/Macif et confirmé la semaine dernière par Adrien Couret, le directeur général de l’ensemble nouvellement créé. « L’intersyndicale a appris par la presse et par d’autres sources concordantes que quatre offres de reprise du groupe Aviva France non engageantes avaient été déposées ce vendredi 15 janvier. Une seule d’entre elles a l’entier soutien de l’intersyndicale : l’offre Aéma/Macif », peut-on lire dans un communiqué, le regroupement syndical mettant en avant la préservation du corps social de l’entreprise avec une future fusion « sans licenciement, en préservant les réseaux de distribution des deux entreprises, les marques et les systèmes informatiques ».

En parallèle, l’intersyndicale précise que les projets des trois autres repreneurs potentiels (le duopole Allianz / Athora, le fonds d’investissement Eurazeo et l’assureur Generali) « aboutiraient à l’éclatement d’Aviva France », arguant que détricoter ces les différents modes de distribution d’Aviva France « serait très coûteux et chronophage et présenterait de grands risques tant sur le plan humain qu’informatique ».

Alors que les offres engageantes des futurs repreneurs doivent parvenir au groupe avant la fin janvier, « l’intersyndicale appelle donc la Direction d’Aviva Plc à choisir le projet de reprise globale porté par Aéma/Macif qui préservera l’avenir des salariés dans tous ses secteurs d’activité, l’épargne de ses clients ainsi que la valeur d’une entreprise qui a construit sa réussite depuis 1856 », peut-on lire ensuite.

L’intersyndicale précise que si in fine, le groupe Aviva ne répondait pas aux exigences de pérennité sociale, elle se réserve « la faculté d’user de toute action, notamment juridique, pour que cette cession ne porte pas atteinte aux activités d’Aviva France, à ses salariés et à ses clients ».

Lire la suite ici : Aviva France : L’intersyndicale se positionne en faveur de l’offre Aéma/Macif (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Truffle 100 des éditeurs de logiciels français : le groupe Prima Solutions gagne 22 places et se positionne 40è du classement 2019

Le palmarès Truffle 100 des éditeurs de logiciels français vient d’être publié et témoigne de la croissance continue du marché (+3.33%). Prima Solutions occupe cette année la 40è place du classement.

Premier groupe de l’AssurTech française, Prima Solutions poursuit sa croissance exceptionnelle avec un chiffre d’affaires multiplié par 3 en 6 ans et affiche une progression de 22 places par rapport au classement Truffle 100 de l’an dernier. Ce succès est largement boosté par le rapprochement avec l’éditeur Effisoft qui occupait la 95è place du palmarès 2018.

« Nos 2 sociétés ont fusionné en décembre dernier pour donner naissance à l’un des leaders mondiaux de l’édition de logiciels pour les professionnels de l’assurance et de la réassurance. Notre nouveau groupe propose en effet une offre et une expertise sans équivalent sur le marché puisque nous sommes en mesure de mener aussi bien des projets îlots en marge des systèmes historiques que des refontes globales du système d’information des assureurs. Nous aidons même les nouveaux entrants à lancer rapidement des produits d’assurance innovants grâce à nos solutions cloud standalone. », explique Hugues Delannoy, Président de Prima Solutions.

Le groupe accompagne aujourd’hui plus de 300 sociétés d’assurance dans le monde pour leurs projets de transformation digitale et emploie plus de 300 collaborateurs.
« Nous embauchons d’ailleurs massivement pour soutenir notre croissance rapide. Plus d’une trentaine de postes sont actuellement ouverts sur nos différents bureaux de Paris, Miami et Montréal. », indique Hugues Delannoy.

Prima Solutions Truffle100 2019

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News Assurances Pro

Patrick Raffort (FG2A) : « Il était temps que la CSCA se positionne sur l’assurance affinitaire »

Alors que la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA) vient de créer une nouvelle commission permanente dédiée à l’assurance affinitaire, le président de la Fédération des garanties et assurances affinitaires (FG2A) ouvre la porte à une collaboration entre les deux organisations, même s’il estime que la CSCA aurait dû se positionner plus tôt sur l’assurance affinitaire. Patrick Raffort, président de l’organisme, en profite pour rappeler la spécificité de la FG2A, ainsi que son principal chantier pour 2018.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Maison connectée : le courtier HomeServe se positionne

Ex-Domeo, le spécialiste des services d’assistance et de dépannage pour la maison mise sur les objets connectés et son réseau de 2000 professionnels pour couvrir un marché prometteur.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance emprunteur : Swiss Life se positionne sur les risques médicaux aggravés

swiss life, assurance emprunteur

La compagnie propose depuis peu un produit dédié aux emprunteurs subissant ou ayant subi un problème de santé. Un marché de niche mais en plein développement qui, espère l’assureur helvète, va lui permettre de se démarquer.

En matière d’assurance emprunteur, Swiss Life France a décidé de nager à contre-courant. Alors que la plupart des assureurs ne veulent pas couvrir des emprunteurs présentant ou ayant présenté un problème de santé car jugés trop risqués, la filiale française de la compagnie helvétique vient de lancer un contrat spécialement conçu pour cette population.
SwissLife Garantie Emprunteur Solution est une offre réservée au 2ème niveau de la convention Aeras (S’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé). Cette convention, signée en 2011 par les pouvoirs publics et les professionnels (banques, assurances, mutuelles) et revisitée en 2007 et 2011, vise à permettre aux personnes ayant ou ayant eu des risques aggravés de santé (diabète, hypertension, maladies cardiaques…) de pouvoir souscrire quand même une assurance emprunteur.
Sans ce type de garantie, difficile en effet de contracter un crédit à la consommation important, un prêt immobilier ou un crédit professionnel. Le 2ème niveau de la convention Aeras correspond aux contrats adaptés aux emprunteurs ne pouvant bénéficier des garanties des contrats de 1er niveau (risque de santé normal). En cas de refus au 2ème niveau, il existe un 3ème niveau destiné aux personnes plus gravement atteintes, prises en charge par un « pool » d’assureurs.

Gamme étendue de garanties

SwissLife Garantie Emprunteur Solution propose une gamme très large de garanties qui va du décès (adhésion possible jusqu’à l’âge de 85 ans) à la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA), en passant par l’incapacité temporaire totale de travail (ITT) avec exonération des cotisations, invalidité permanente totale (IPT) ou garantie perte d’emploi avec exonération des cotisations et assistance retour à l’emploi incluse. « La plupart du temps, les 2èmes niveaux sont appréhendés comme des contrats de 1er niveau auxquels on ajoute des surprimes ou des exclusions de garantie. SwissLife Garantie Emprunteur Solution est un nouveau contrat à part entière qui représente une réelle alternative économiquement pertinente pour les personnes présentant ou ayant présenté des risques médicaux aggravés », explique Pierre Rémy, manager au département Emprunteurs et Dossiers spéciaux chez Swiss Life France.
La compagnie a non seulement décidé de supprimer les exclusions, mais également la segmentation par catégories sociaux-professionnelles. « En appliquant la surprime sur le tarif de leur contrat de 1er niveau, certains de nos concurrents estiment, par exemple, qu’à pathologie égale, un ouvrier présente plus de risques comparé à un cadre et lui font donc payer une cotisation encore plus élevée, observe Pierre Rémy. Chez Swiss Life, nous considérons que pour les 2èmes niveaux, les risques professionnels ne doivent pas intervenir au premier plan. »
Tout en refusant de donner ses tarifs, la compagnie assure que son produit est très compétitif (les assurances emprunteur de 2ème niveau sont en moyenne trois fois plus chères que celles de 1er niveau, soit de 800 à 1.000 euros par an) grâce à une plus grande mutualisation des risques qui évite les surprimes.

Un marché en croissance

Si l’assureur helvète fait autant d’efforts sur le marché du 2ème niveau, c’est parce qu’il estime que ce dernier possède un fort potentiel de croissance. Déjà, il représentait 12,6% des contrats d’assurance emprunteurs en 2011, selon les dernières statiques publiées par la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema). La proportion dépasserait les 14% au 1er semestre 2012. « Compte tenu de la hausse des prix de l’immobilier, du « scoring » plus sévère des banques et de la baisse des transactions, la part des secundo-accédants tend à se renforcer. Or, ce public est généralement plus âgé et donc potentiellement en moins bonne santé que celui des primo-accédants », analyse Pierre Rémy.
Autre raison de cet engouement : les emprunteurs sont de plus en plus informés de l’existence de la convention Aeras. Pour Swiss Life, proposer un contrat de 2ème niveau devrait lui permettre, espère la compagnie, de gagner des parts de marché dans la « délégation d’assurance ». Les banques peuvent refuser une assurance emprunteur concurrente si cette dernière ne présente pas de garanties similaires à leur propre assurance emprunteur. Comme peu de banques proposent des contrats de 2ème niveau, l’offre de Swiss Life a moins de risque d’être rejetée par l’établissement prêteur…

Consultez sur le même thème, l’article : La fin de la segmentation hommes/femmes aura peu d’impact dans l’assurance emprunteur

 


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