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Story : Les perspectives 2020/2021 de l’assurance mondiale

STORY – Le Swiss Re Institute (SRI) a livré ses perspectives pour le secteur de l’assurance dans le monde à horizon 2020/2021. Portées par l’Asie, les primes devraient continuer d’augmenter. Découvrez les principaux enseignements de l’étude dans notre story.

Lire la suite ici : Story : Les perspectives 2020/2021 de l’assurance mondiale (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Quelles perspectives sur les marchés financiers en 2018 ?

Les premières tendances de marché 2018

L’année 2017 s’est bien terminée pour les portefeuilles gérés par la Banque dans le cadre de notre service « Comptes Gérés ». Ils ont profité d’un environnement plus favorable aux actions qu’aux obligations. En effet, les actions mondiales de l’indice MSCI World ont progressé de 20,11% (5,26% en euros) en 2017 et les actions françaises de l’indice CAC40 ont progressé de 9,3% alors que l’indice des obligations d’Etat de la zone euro (Indice FTSE MTS Euro zone des obligations d’Etat) a progressé de 0,44%.

Les premières tendances du début d’année 2018 montrent une poursuite de la hausse des marchés d’actions en janvier puis une consolidation au début du mois de février à cause d’une statistique de hausse du salaire horaire de 2.9% sur un an aux Etats-Unis qui fait craindre aux investisseurs une inflation et une hausse des taux d’intérêt plus fortes qu’attendu. Ainsi à la clôture du 8 février, l’indice CAC 40 est en baisse de 2.8% depuis le début de l’année et l’indice MSCI World des actions mondiales baisse légèrement de 0.2% et de 3.3% en euro.

Les marchés d’actions entrent ainsi dans une période de plus forte volatilité. Les bonnes statistiques économiques et la croissance des bénéfices des entreprises nous font toujours adopter un scénario de croissance économique mondiale généralisée et préférer les actions aux obligations.

Une croissance économique généralisée à toutes les régions

En 2017, les actions ont profité du retour de la croissance dans toutes les régions du monde, d’abord au travers de la consommation des ménages tirée par l’élévation du niveau de vie dans beaucoup de pays émergents, et par les nouveaux moyens de consommation par internet et par mobile, de paiement sécurisé, d’entreposage, de transport de colis…
La croissance mondiale a été aussi tirée par la reprise de l’investissement dans de nouveaux outils de production plus intégrés et numérisés pour pouvoir répondre plus rapidement à la demande des consommateurs.
C’est dans ce contexte que le FMI a remonté en janvier ses prévisions de croissance pour le PIB mondial de 0.2% à 3.9% pour les années 2018 et 2019 grâce à l’amélioration de la confiance des acteurs économiques aux Etats-Unis (+0.4% à 2.7% en 2018 et +0.6% à 2.5% en 2019) et en zone euro (+0.3% à 2.2% en 2018 et 2% en 2019).

Les actions les mieux positionnées pour en profiter

De nombreuses sociétés profitent de ces nouvelles tendances économiques et tout particulièrement les acteurs américains, comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, et asiatiques, comme Samsung, Alibaba ou Tencent. C’est ainsi que le secteur de la technologie a le plus progressé en bourse l’année dernière, à tel point qu’il pèse maintenant près de 25% des indices d’actions américaines et asiatiques.

La performance des entreprises à l’honneur en 2018

Les perspectives économiques pour 2018 restent favorables aux entreprises qui devraient engranger les bénéfices des mesures prises ces dernières années pour réduire leurs coûts de production, augmenter leurs marges et leur cash-flow.
C’est ainsi que la croissance attendue des résultats des sociétés américaines, européennes et émergentes s’approcherait de 10% en 2018 après déjà une bonne année en 2017.

Que font les entreprises de ces nouvelles ressources financières ?

Beaucoup d’entre elles ont annoncé récemment de nouveaux programmes d’investissement pour moderniser, numériser et digitaliser leurs outils de production, aussi bien dans les secteurs de l’industrie que de la finance.
Les entreprises ont aussi les moyens de verser des dividendes élevés. Ainsi, le rendement des actions européennes s’élève à 3,6% pour 2018, bien au-dessus du niveau du rendement des obligations qui reste très bas à 0,76% pour l’emprunt d’Etat français OAT 10 ans et proche de 1% pour les obligations d’entreprises bien notées de la zone euro.

Zone Euro – Rendement actions vs obligations

La volatilité des marchés en 2018

L’année 2018 est marquée par un regain de la volatilité pour les raisons suivantes :

  • les taux d’intérêt pourraient se tendre davantage en raison d’un niveau d’inflation plus élevé (hausse des prix de l’énergie et des salaires dans certaines régions et secteurs) et des politiques monétaires moins accommodantes, avec la poursuite de la hausse des taux par la banque fédérale américaine et la diminution des achats d’obligations par la banque centrale européenne.
  • les valorisations commencent à être relativement élevées dans certains secteurs comme la technologie ou certaines régions comme aux Etats-Unis, où les actions se sont davantage appréciées en 2017 avec la réforme fiscale, la baisse de 14% du dollar et la très bonne santé du secteur technologique qui représente plus de 22% du poids des actions américaines dans l’indice S&P 500.
  • La nouvelle politique protectionniste de l’administration des Etats-Unis pourrait créer de nouvelles tensions commerciales entre les grandes régions du monde et entraîner une escalade sur les tarifs douaniers néfaste au développement du commerce mondial.
  • Il existe des risques géopolitiques liés aux conflits au Moyen Orient ou à la situation en Corée du Nord

Indice de volatilité actions Zone Euro vs US

Comment investir en 2018 ?

Nous avons une opinion plus favorable aux actions qu’aux obligations en raison de la croissance économique plus solide dans le monde, de la forte progression des résultats des entreprises et des taux d’intérêt qui restent à des niveaux historiquement bas.

Nos allocation de Comptes Gérés reflètent cette opinion avec toujours une logique de diversification que ce soit en terme géographique ou en terme d’instruments.

Ainsi, dans la poche des actions, notre exposition est partagée entre les marchés développés et les marchés émergents qui profitent d’une forte croissance de l’économie à + 4,8% et des résultats des entreprises.
La poche obligataire, se diversifie en arbitrant les actifs monétaires et obligataires bien notés dont la rémunération est actuellement très faible en zone euro vers des obligations à haut rendement et des obligations convertibles, plus sensibles aux marchés actions.

Assurance – Guide et devis en ligne

Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

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Standard and Poor’s met en garde les acteurs du marché français sur les évolutions réglementaires et les stratégies alors même que les bilans se sont renforcés en 2013.

Bien sûr, il y a les taux bas. Et pourtant. “Pour nous, le secteur est solide”,estime Lotfi Elbarhdadi, directeur senior chez Standard and Poor’s Rating Services, “mais les perspectives ne sont pas très bonnes”. Chez les agences de notation, il y a perspectives et perspectives. Celles qui sont attribuées aux organismes notés, et qui préfigure des changements de notes à moyen terme. Pour celles-ci, la moyenne est “stable”, “donc nous n’attendons pas de mouvements massifs de notes à la hausse ou à la baisse”.

Et il y a les perspectives du secteur, qui “ne sont pas très bonnes”. Entendons par là que les indicateurs sur les marchés de l’assurance française sont sensiblement incertains. “Quels impacts le maintien de taux bas peut-il avoir sur les secteurs de l’assurance-vie et l’assurance non-vie ? Avec des résultats techniques sous pression et un marché très concurrentiel ?”. Le décor est ainsi posé.

Pour le marché de l’assurance-vie, S&P a une opinion “neutre”, principalement par ce que les marchés de la prévoyance et de la santé pourraient aider les acteurs des assurances de personnes. “Le secteur retient une certaine flexibilité”, estime Lotfi Elbarhdadi. Les taux garantis sont quasi inexistants, la dotation à la PPE a largement lissé dans le temps les taux de rendements, et les organismes parviennent à réaliser des résultats financiers bien au-dessus des rendements de l’OAT. Pour laisser au produit une certaine attractivité sans ruiner les assureurs. M. Elabardhdi note même que “la latitude des assureurs ne s’était jamais présentée auparavant”. En effet, ceux-ci peuvent tout à la fois constituer une réserve et poursuivre des politiques commerciales. Bertrand Labilloy, directeur des affaires économiques et financières à la FFSA, analyse la situation de la même façon. “Les assureurs français ont la capacité à évoluer dans un contexte compliqué depuis la crise”, évoque-t-il, “nous sommes capables de maintenir des taux malgré la volatilité” ajoute-t-il à propos des taux servis.

Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

Les nouvelles possibilités d’allocations d’actifs, ainsi que l’ouverture des marchés de la santé et la prévoyance relance le secteur de l’assurance de personnes selon S&P. Malgré la forte concurrence qui s’établit parallèlement.

Sur le dommages, ce contexte de taux bas n’est pas des plus favorables. D’autant que le ratio combiné, l’indice de rentabilité du secteur, est toujours collé à l’équilibre, sans plus. “Les provisions sont correctes mais le secteur est sensible“, avance Lotfi Elbardhadi. Mais la pression sur les taux grignote inexorablement la rentabilité de ces réserves accumulées. Et rendent les assureurs français encore très sensibles aux évolutions des marchés financiers.

Ce qui fait dire à Standard and Poor’s que si 2013 a été une très bonne année, permettant d’améliorer la solvabilité ajustée des risques à son plus haut niveau, “la baisse sensible des taux en 2014” et cette sensibilité aux marchés financiers sont quelques uns des principaux points de faiblesse du secteur.


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Réassurance : Fitch Ratings relève les perspectives de Scor et Swiss Re

Fitch RatingsRéassurance : Fitch Ratings relève les perspectives de Scor et Swiss Re

L’agence de notation Fitch Ratings annonce le relèvement des perspectives de “stables” à “positives” des notes de Scor et de Swiss Re à moyen terme.

Après des annonces de résultats semestriels qui montraient une évolution positive des bilans des réassureurs Scor et Swiss Re, l’agence de notation Fitch Ratings fait savoir qu’elle relève les perspectives de notes de “stable” à “positive“.

Selon l’agence, Scor bénéficie d’une bonne solidité financière. Fitch met également en avant “l’amélioration de la rentabilité” du réassureur français et la diversification de ses activités et de ses risques. Le choix stratégique opéré par Scor plaît à l’agence qui relève la perspective de note à “positive“. Scor est actuellement noté “A+” par l’agence.

Swiss Re est également noté “A+” par Fitch. Parce qu’il conserve sa position dominante (numéro 2 mondial) sur le secteur de la réassurance, et parce qu’il a su diversifier ses risques et obtenir ainsi une forte résilience, notamment face aux tensions tarifaires, le réassureur suisse voit lui aussi sa perspective évoluer de “stable” à “positive”.

L’agence s’attend à une croissance des revenus du groupe sur les deux prochaines années, à la fois sur la réassurance de biens et de responsabilités et sur la réassurance de personne, qui pourrait entraîner une évolution favorable de la note globale.


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Vieillissement et perspectives de croissance

Le thème des relations entre démographie et croissance