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Neige en Île-de-France: les assisteurs sur le pont

Les chutes de neiges ont provoqué d’importantes perturbations sur l’ensemble de l’Île-de-France, occasionnant un record de plus de 739 km de bouchons. Europ Assistance a été confronté à de nombreux appels.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance ski, neige 2016-2017 : garanties, utilité, prix

Bientôt les vacances à la neige ?

Habitation : êtes-vous bien couverts contre les dégâts liés à la neige ?

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Face aux dommages causés par les chutes de neige, certains assurés peuvent se poser certaines questions. Seront-ils dédommagés ? Quelles démarches doivent-ils entreprendre ?
Leur assurance multirisques habitation suffit-elle ? Toutsurlassurance.com fait le point.

Dégâts matériels, toits effondrés, … Les ravages consécutifs aux chutes de neige d’un niveau exceptionnel pour un mois de mars peuvent prendre des proportions parfois très importantes. Une première question se pose alors : suis-je bien couvert par mon assurance multirisques habitation (MRH). Attention : si certains dégâts sont bien assurés par ces contrats, d’autres en sont exclus. Pour mieux se prémunir des conséquences des intempéries, un tour d’horizon des garanties et exclusions des MRH n’est pas inutile.

Dégâts couverts par une MRH

Selon la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), dans la plupart des cas, « les assureurs couvrent les dommages causés par le poids de la neige et de la glace sur les toitures ». Cette couverture est généralement accordée dans le cadre d’une garantie tempête, présente dans la plupart des contrats MRH. Selon le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), les dommages consécutifs au « choc de la grêle sur les bâtiments » ou encore à « l’action directe du vent ou d’un élément extérieur projeté » ouvrent droit à la garantie. De même, les dommages causés par l’humidité liée à la neige ou la grêle, également appelée la « mouille », sont pris en charge par la garantie. « Ces dommages de mouille doivent avoir pris naissance dans les heures qui suivent la survenance des dommages matériels aux bâtiments (48 heures ou 72 heures, selon les contrats) », stipule la FFSA. L’assuré doit alors profiter de cet intervalle de temps pour prendre les mesures nécessaires à la conservation des biens endommagés par un bâchage ou une couverture des bâtiments endommagés.

Obligations de l’assuré

Dans tous les cas de figure, l’assuré doit ainsi prendre des mesures conservatoires pour éviter l’aggravation des dégâts. Il devra ensuite déclarer les dommages à son assureur dans un délai de 5 jours ouvrés à partir du moment où il a pris connaissance de ces dégâts. Enfin, après avoir établi le descriptif précis des dommages subis et la listes des pertes et biens endommagés, il est recommandé à l’assuré « d’accompagner à la demande d’indemnisation des photographies des biens, des factures d’achats et de réparations », poursuit le Gema. L’assureur peut par la suite désigner un expert chargé de chiffrer les dégâts occasionnés par les intempéries. Il « enverra à l’assuré une lettre d’acceptation mentionnant le montant de l’indemnité. S’il est d’accord sur le montant proposé, le règlement interviendra dans les délais mentionnés au contrat. En cas de désaccord, l’assuré doit contacter son assureur qui étudiera la réclamation », précise le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance.

Indemnisations et exclusions de garantie

Une fois le sinistre déclaré et l’accord trouvé avec son assureur, la victime doit être indemnisée « dans les limites et conditions prévues dans son contrat d’assurance habitation », pointe le Gema. Chaque contrat est différent : certains prévoyant le remboursement à neuf des pertes tandis que d’autres consentent une indemnisation en fonction de coefficients de vétusté des biens concernés. Une franchise peut également être incluse dans le contrat. Ce montant prévu dans la garantie restera alors à la charge de l’assuré. « Si vous réparez vous-même partie ou totalité des dommages, conservez vos factures d’achat de matériaux : elles seront prises en compte par votre assureur », prévient la FFSA.

Si les intempéries ont rendu votre logement inhabitable, les frais pour vous reloger peuvent être pris en charge par votre compagnie dans le cadre de la garantie frais de relogement. Cependant, cette aide n’est pas prévue dans tous les contrats MRH. A ce titre, certaines exclusions de garantie viennent limiter la portée d’une assurance multirisques habitation.
Les bâtiments vulnérables (non entièrement clos et couverts, les dépendances en matériaux légers par exemple…), certains biens mobiliers (les objets en plein air par exemple) ou les biens pâtissant d’une insuffisance d’entretien ou de réparation sont généralement concernés par ces exclusions de garantie. La FFSA cite à ce titre les dégâts infligés aux gouttières pour lesquels l’assuré doit se reporter à son contrat d’assurance.

Pour aller plus loin sur les chutes de neige de mars 2013
La ville de Paris rappelle les obligations de déblaiement

 


Tout sur l'assurance

L’assurance neige, à quoi ça sert ?

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Les assureurs ont conçu des couvertures destinées aux amateurs de sports d’hiver. En quoi consistent-elles ? Sont-elles réellement nécessaires ? Les réponses aux principales questions.

 

1-Qu’est que c’est ?

L’assurance neige, également appelée assurance ski, est une assurance conçue pour couvrir les risques éventuels d’un séjour en montagne. Elle a comme principal atout de proposer des plafonds de prise en charge plus élevés en cas d’accident.

A titre d’exemples, elle peut totalement prendre en charge les coûts d’un hélitreuillage, les frais d’hospitalisation et d’opération, les services de recherche en montagne et, dans certains cas, le remboursement du matériel de ski. Certains contrats remboursent jusqu’aux frais de séjour et les prestations non utilisées en cas de retour de vacances précipité.

2-Comment en bénéficier ?

Pour bénéficier d’une prise en charge des frais, le souscripteur du contrat doit déclarer l’accident dans les cinq à huit jours suivants. Au-delà de cette limite, l’assureur a le droit de refuser le remboursement.

3-Existe-t-il des exclusions ?

A l’exception de l’assurance proposée par la Fédération française de ski et les assurances réservées aux skieurs de haut niveau, les assurances neige couvrent uniquement les dommages survenus dans le cadre d’activités dites « de loisirs » (c’est-à-dire hors compétition).

Sauf rares exceptions, le ski hors-pistes fait partie des exclusions de garantie. En cas d’accident, les dommages ne sont donc pas couverts. Est considéré comme du ski hors-pistes, le ski sur le domaine mais en dehors des sentiers aménagés et le ski au-dessus des remontées mécaniques. A noter que dans le premier cas, les secours sont effectués par les trappeurs du domaine et payants. Dans le second cas, il s’agit des gendarmes ou des sapeurs-pompiers et le sauvetage (y compris l’hélitreuillage) est gratuit.

4-L’assurance ski est-elle réellement nécessaire ?

Si vous êtes souscripteur d’une responsabilité civile (RC), votre assureur prend en charge les dommages que vous causez à un tiers. En revanche, la RC ne couvre pas les fractures que le skieur peut s’infliger à lui-même en tombant par exemple.

5-Combien coûte une assurance neige ?

Ce supplément d’assurance est vendu avec les forfaits des remontées mécaniques. Ses tarifs varient en fonction du forfait choisi : entre 1,5 euro par jour et par personne et jusqu’à 96 euros à l’année pour une famille de cinq personnes dans le cadre du « carré neige ».

6-Cette assurance est-elle comprise dans ma carte bancaire ?

Non, hormis dans les cartes de paiement haut de gamme (Gold Mastercard, Visa Premier…) qui comportent entre autres une « garantie neige et montagne » prévoyant une couverture complète en plus de la garantie responsabilité civile pour les dommages causés à des tiers et du rapatriement au domicile. Attention : il faut avoir utilisé la carte en question pour payer le séjour, le forfait ou les autres prestations pour être couvert.

7-Mon assurance habitation peut-elle remplacer une assurance ski ?

Il faut savoir que les contrats multirisques habitation (MRH), mais aussi certaines garanties « accidents de la vie » (Gav), complémentaires santé, assurances décès ou invalidité, assurances scolaires ou extrascolaires, assurances proposées par les fédérations sportives ou encore certains contrats d’assistance, couvrent les frais d’assistance et de secours en cas d’accident en montagne. Souscrire une assurance neige n’est alors pas utile. Le mieux est de vérifier, avant le départ, les clauses de son contrat ou contacter directement son assureur.

 

Pour aller plus loin:

Neige : la procédure à suivre auprès des assurances en cas de dégâts

Suis-je obligé d’assurer mon enfant pour les sorties scolaires ?


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