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Cercle LAB : Retour sur le 1er club épargne/retraite [2019-2020]

Jeudi 17 octobre s’est tenue la première réunion du club épargne/retraite en présence de son parrain, Jean-François Lequoy, directeur général de Natixis Assurances et de son expert, Serge Moreno, directeur marketing épargne et clientèle patrimoniale chez AG2R La Mondiale. Il fut largement question des taux négatifs.

Le monde de l’assurance et plus particulièrement le monde de l’épargne est entré dans une nouvelle ère : celle des taux négatifs. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai beaucoup entendu parler des taux bas, mais jamais des taux négatifs », a fait savoir un assureur présent le 17 octobre dernier. « Il ne faut surtout pas être dans le déni de ce nouveau monde », poursuit-il.

Et c’est bien parce que la situation est inédite que les travaux du club épargne/retraite su Cercle LAB vont s’attacher à analyser l’épargne/retraite à l’aune de ce nouveau contexte, tout au long de l’année. Car après des années de commercialisation de fonds euros, il devient impératif d’acculturer les clients à une certaine forme de prise de risque dans l’épargne. « Il faut sortir de cette image qui consiste à dire que les unités de compte sont forcément des placements en action », lance une participante.

Le besoin de liquidité et de sécurité du capital des épargnants devient incompatibles avec celui de solvabilité des assureurs. « Il faut faire évoluer les offres, voire le code des assurances qui n’est pas adapté à un monde de taux bas, voire négatif », pointe un bancassureur. « Le fonds euros va devenir plus rare, il faut donc le rendre plus cher », avance un ancien assureur. Cela peut passer par la hausse des frais de gestion, ou le conditionnement à une quote-part réservée à des UC. Certains préconisent également de desserrer l’étau sur les placements illiquides comme c’est le cas au Luxembourg. Pour d’autres, il faut mettre en avant le sens de l’épargne en insistant sur les classes d’actifs vertes.

Il va de toute façon falloir trouver des solutions pour éviter un scénario à la japonaise. 7 acteurs de l’assurance vie avait fait faillite.

A l’occasion de la prochaine réunion, le 17 décembre prochain, nous évoquerons l’épineuse question du devoir de conseil dans le cadre de la commercialisation de produit d’épargne

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Cercle LAB : Retour sur la 2e réunion du club prévoyance

Le 13 mars, le club prévoyance du Cercle LAB s’est réuni pour la deuxième fois autour du thème « La réponse des assureurs face à l’augmentation des arrêts de travail ». Anne-Sophie Godon, directrice innovation de Malakoff Médéric Humanis, et Virginie Femery, directrice santé et prévention du groupe Vyv, ont présenté leurs stratégies perspectives et leurs visions d’avenir.

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Après la réunion de lancement du 19 novembre sur les chiffres de l’absentéisme et le rapport Lecocq, le club prévoyance s’est réuni pour la deuxième fois le 13 mars. Les participants ont largement commenté les préconisations du rapport Bérard Oustric Seiller sur les arrêts de travail, remis le 20 mars au Premier Ministre. Les participants ont plébiscite l’objectif du rapport d’encourager la prévention primaire pour diminuer les arrêts longs et de renforcer les actions de prévention tertiaire de la désintertion professionnelle pour favoriser le retour à l’emploi. Les assureurs sont aussi friands de généraliser la dématérialisation des l’arrêt de travail par le médecin et d’avoir accès aux données issues des contrôles des arrêts de travail. Le rapport suggère également de forfaitiser les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale au titre des 30 premiers jours d’arrêt de travail. Aujourd’hui, l’IJ est égale à 50% du salaire plafonné à 1,8 Smic. Si elle est adoptée, cette proposition pourrait simplifier l’intervention de l’assureur, élargir la base de salariés couverts et augmenter la matière assurable.

Le rapport indique que l’Assurance maladie pourrait s’inspirer des organismes complémentaires pour créer des profils simples d’absentéisme afin de comparer la sinistralité d’une entreprise avec celle de son secteur d’activité. Certains participants ont soulevé des craintes concernant un éventuel risque de se voir déposséder des activités de prévention par les services de santé au travail ou l’Assurance maladie.

Pour aider les entreprises à maîtriser les arrêts de travail, les données sont un enjeu clé du diagnostic. L’exploitation de la DSN (dénomination sociale nominative) permet aux assureurs d’objectiver l’absentéisme d’une entreprise et de le comparer avec celui du secteur d’activité et des entreprises de taille comparable.

Pour réussir une stratégie de maîtrise des arrêts de travail, il faut s’assurer de l’engagement du management, communiquer de façon adaptée et partager la démarche si possible de façon paritaire, selon Anne-Sophie Godon. La directrice innovation de Malakoff Médéric Humanis considère que la réponse doit être globale : des programmes de coaching santé, des ateliers en entreprise, des actions de vaccination contre la grippe, de dépistage, d’aide aux aidants, de production du document unique, de modules de formation en ligne, des réseaux d’experts et des kits d’enjeux RH.

La question de l’impact des services de prévention sur la sinistralité a été largement abordée. Est-il possible de réduire la cotisation d’assurance en cas de baisse de la sinistralité ? Anne-Sophie Godon a présenté la stratégie de Malakoff Médéric Humanis pour maîtriser l’absentéisme des entreprises. Le commercial dispose d’un tableau de bord pour faire un premier diagnostic de la situation de l’entreprise. Le plan d’action en matière de prévention est en inclusion du contrat et si l’entreprise s’engage à adopter certains services, le montant de la cotisation d’assurance peut baisser de jusqu’à 15%. Les services de prévention, en revanche, sont payants pour les entreprises.

Virginie Femery a également présenté l’offre de services du groupe Vyv, qui s’adapte en fonction de l’entreprise et de la cible (interpro, fonction publique territoriale, hospitalière ou d’Etat). Les actuaires, data-scientists et la direction technique sont directement impliqués dans les mesures d’impact sur les services du groupe Vyv. Uniquement les services qui apportent une valeur pour les entreprises seront pérennisés. L’enjeu pour le groupe Vyv est de sortir d’une approche cumulative des services pour construire un portail commun qui permette de centraliser l’accès à l’ensemble des services et de pousser le bon service au bon moment.

Le groupe Vyv opte pour rendre payant le plan d’action à mettre en œuvre pour l’entreprise. L’activité « La santé gagne l’entreprise » a dégagé 500.000 euros de chiffre d’affaires en 2018 suite à la commercialisation de services pour accompagner les entreprises dans la maîtrise de leur absentéisme.

Pour Virginie Femery, l’enjeu pour les assureurs est de proposer des solutions de plus en plus individualisées car si les grandes entreprises sont confrontées aux arrêts longs, les petites entreprises font face à des arrêts de courte durée et à des difficultés de remplacement des salariés absents.

Enfin, les intervenantes ont partagé leur vision d’avenir qui passera par la construction de modèles prédictifs, la modélisation des plans d’action, l’automatisation des process d’indemnisation, la lutte contre la fraude et le ciblage des personnes à accompagner.

La prochaine réunion du club prévoyance aura lieu le 27 juin 2019 autour les nouveaux services autour de la maîtrise des arrêts de travail. La restitution des travaux du club prévoyance aura lieu à Barcelone du 11 au 13 septembre, dans le cadre du MASTERCLUB du Cercle LAB.

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Cercle LAB : Retour sur la 2e réunion du club RH

Le 13 décembre, le club RH du Cercle LAB s’est réuni autour du sujet de la transformation des métiers de la relation client, avec une présentation commune de Norbert Girard, secrétaire général de l’Observatoire sur l’Evolution des Métiers de l’Assurance (OEMA) et Marc Phalippou, responsable de la voix du client de MMA.

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Après la réunion du lancement du 26 septembre, la deuxième réunion du club RH du Cercle LAB a eu lieu le 13 décembre. La première partie a été consacrée à l’actualité du secteur des ressources humaines. Les participants ont commenté les impacts de la réforme sur la formation professionnelle. Onze Opco (opérateurs de compétences) doivent remplacer en 2019 les 20 Organismes paritaires collecteurs agréés (Opca) aujourd’hui en place. Les impacts sur les ressources humaines des rapprochements en cours dans le secteur de l’assurance ont également occupé une partie de la discussion.

La relation client, le nerf de la guerre

La deuxième partie de la matinée à été dédiée au sujet de la transformation des métiers de la relation client, notamment à l’ère du digital. Norbert Girard, secrétaire général de l’OEMA, a évoqué la banalisation de l’offre, la personnalisation comme seul avantage concurrentiel possible, le pay as you live en tant qu’approche du risque et enfin les services liés à la prévention comme un relai de croissance.

Le métier d’assureur s’est profondément transformé ces dernières années : de la gestion des dossiers, à la relation client jusqu’à la prise en charge de la situation du client. Norbert Girard a évoqué « la conciergerie », comme une évolution du métier d’assureur. Selon Marc Phalippou, dans l’évolution sociétale du tout numérique, tout horizontal et tout tout de suite, l’expérience client est le principal facteur de différenciation pour l’entreprise. « Pour enchanter le client il faut d’abord avoir des collaborateurs enchantés », affirme Marc Phalippou. L’assureur souhaite devenir celui qui gère cette relation client et pas uniquement celui qui porte le risque.

Selon Norbert Girard, les métiers se recomposent autour de trois groupes de compétences : celles liées aux nouvelles technologies digitales, des compétences techniques métiers et des compétences dites transversalles (relationnelles, pédagogiques, cognitives et relationnelles).

La prochaine réunion du club RH aura lieu le 20 mars, en présence de Frédéric Pauthier, directeur des ressources humaines du groupe MGEN. Réservations ici

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Cercle LAB : Retour sur la 1e réunion du club prévoyance

Le 19 novembre, le club prévoyance du Cercle LAB s’est réuni pour la première fois autour du sujet de la maîtrise des arrêts de travail, en présence de Philippe Dabat, directeur général délégué d’AG2R La Mondiale.

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Philippe Dabat, parrain du club prévoyance, a donné le coup d’envoi de ce groupe de réflexion le 19 novembre. Cette première réunion a été consacrée à la hausse des arrêts de travail en France, ses causes, la réponse de l’assurance maladie et la responsabilité partagée des différents acteurs (patients, médecins, employeurs et assureurs). Les travaux issus des trois réunions de l’année feront l’objet d’une publication annuelle. En attendant, voici les principaux sujets abordés lors de la première séance.

Les indemnités journalières ont coûté 10,3 milliards d’euros à l’Assurance maladie en 2017, en hausse de 4,4% par rapport à 2016. En moyenne les salariés ont été en arrêt maladie 17,2 jours par an, contre 16,8 jours en 2016. 34% des salariés sont absents au moins une fois au cours de l’année pour une moyenne de 35,5 jours par salarié absent.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette augmentation : l’augmentation de la masse salariale dans le secteur privé, l’augmentation du taux d’activité des seniors, les conditions de travail, les maladies chroniques… Les arrêts de travail sont multi-factoriels.

Le gouvernement a confié une mission arrêts de travail au professeur en médecine générale Stéphane Oustric, au DRH de Safran, Jean Luc Bérard, et au conseiller-maître à la Cour des comptes Stéphane Seiller. Elle souligne que les arrêts de moins de 7 jours représentent 44% du nombre d’arrêts mais seulement 4% de la dépense indemnisée par l’Assurance Maladie. A contrario, les arrêts de plus de 6 mois ne représentent que 7% du nombre d’arrêts mais concentrent 44% de la dépense. Pour la mission, la principale priorité doit être le retour au travail, car « un salarié en arrêt pendant plus de 6 mois a 50% de chances de retrouver un jour son travail, voire un travail et ces chances s’amenuisent rapidement au fil du temps ».

Le rapport Lecocq sur la santé au travail préconise une simplification du système de santé au travail et la création d’un guichet unique à destination des entreprises, qui paieraient une cotisation unique afin d’alimenter un fonds national de prévention. Ce fonds serait également financé en partie par un quote-part des fonds du Degré Elévé de Solidarité lorsqu’aucune action de prévention n’est mené au sein de la branche.

Marion del Sol, professeure de droit privé à l’Université de Rennes 1 et directrice du laboratoire de recherche IODE, a présenté en avant-première les résultats d’une étude réalisée pour l’Irdes sur les systèmes de protection sociale dans 5 pays européens (Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas et France). Dans le cadre de cette recherche, elle a également comparé 14 conventions collectives nationales en France. La prise en charge des arrêts de travail est très hétérogène d’une branche à l’autre et en fonction de la catégorie (cadre – non-cadre). Les indemnités journalières peuvent être complétées par l’entreprise et par un régime prévoyance de branche.

Philippe Dabat a ensuite présenté différents programmes de prévention menés au sein des branches professionnelles de la boulangerie (dépistage buccodentaire, asthme), de la pâtisserie (troubles du sommeil, diabètes), la coiffure (TMS) ou l’intérim.

Le coût de ses actions reste très élevé pour un nombre de bénéficiaires relativement limité. Il est difficile de mesurer l’impact de ces actions sur les arrêts de travail, mais en revanche les branches qui décident de rien faire voient leur sinistralité augmenter. Philippe Dabat a rappelé que les branches avec des petites et moyennes entreprises sont plus motivées pour mener des actions de prévention au niveau de la branche car elles ont besoin de mutualiser les coûts. La question du financement de ces actions et la responsabilité des entreprises restent à résoudre. Pour l’heure, les entreprises ne sont pas prêtes à assumer le coût de ces actions et considèrent que les services de prévention doivent être en inclusion des contrats prévoyance. Faut-il aller vers un système plus coercitif pour les entreprises ?

Le club prévoyance se réunira à nouveau le 13 mars pour aborder les services proposés par les acteurs complémentaires dans le cadre du degré élevé de solidarité, en présence de Jérôme Bonizec, directeur général d’Adéis. Enfin la séance du 27 juin sera consacrée aux nouveaux services et modèles économiques, en présence d’Anne-Sophie Godon, directrice innovation de Malakoff Médéric.

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Gestion de sinistres : Natixis tire les (bonnes) conclusions de son lab’

Lancé en octobre 2015, le laboratoire de nouvelle gestion des sinistres du bancassureur était une expérimentation sur de nouveaux traitements des assurés autos et habitation. Résultat : le taux d’appels, d’intéraction entrante par dossier ou encore de réclamation a considérablement diminué.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs