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Résultats 2019 S1 : Chiffre d’affaires en hausse pour Axa

Avec un chiffre d’affaires en hausse, Axa enregistre de bonnes performances commerciales au premier semestre 2019, malgré un bénéfice net en baisse de 17% à cause d’éléments exceptionnels. Côté Axa XL, tous les voyants sont au vert.

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 8% (+4% à changes constants) à 58Mds d’euros « tiré par nos segments ciblés et nos géographies », indique Thomas Buberl, le CEO du groupe, Axa voit son bénéfice net chuter de 17% à 2,33Mds d’euros, dû à une « variation défavorable de la valeur de marché des produits dérivés et à la déconsolidation des comptes d’Axa Equitable Holding », précise Gerald Harlin, le directeur financier du groupe. L’assureur enregistre par ailleurs un ratio de solvabilité II en baisse de 3 points à 190% « dans la fourchette cible fixée par le groupe (ndlr : entre 170 et 220%) », ajoute Thomas Buberl.

Dans le détail, le chiffre d’affaires des activités dommages du groupe croît de 6% sur les six premiers mois de l’année, quand celui de l’activité prévoyance est en hausse de 3%. En santé, le chiffre d’affaires enregistre lui aussi une progression de 5%.

Axa XL au beau fixe

Axa XL, la nouvelle division spécialisée sur les risques dommages des entreprises, enregistre de solides performances. Au premier semestre 2019, Axa XL a vu son chiffre d’affaires augmenter de 9% à 10,4Mds d’euros, pour une contribution au résultat du groupe à hauteur de 502M d’euros. « Axa XL s’inscrit dans une dynamique rentable et l’objectif de contribution au résultat du groupe à hauteur de 1,4Md d’euros d’ici 2020 est maintenu », lance Gérarld Harlin.

Dans le détail, la division voit ses revenus croître de 15% en dommages, de 6% en risques de spécialités et de 2% en réassurance, pour un ratio combiné dommages qui s’établit à 98,3%. Malgré un niveau de pertes lié à des sinistres graves (hors Cat Nat) plus élevé sur la période, l’assureur s’est félicité de la dynamique de hausses tarifaires en renouvellement enregistrée par sa division : +5% en assurance et +2,4% en réassurance.

La France toujours dans le vert

Du côté d’Axa France, le chiffre d’affaires est en progression de 3%, tiré par la santé (+6%) et la prévoyance (+3%). « En dommages le chiffre d’affaires stagne sur le particulier et sur l’entreprise. Sur le particulier, et plus particulièrement en automobile, nous avons décidé de ne pas participer à la bataille tarifaire que se livrent bancassureurs et mutuelles, en faisant le choix de la rentabilité. En santé, le chiffre d’affaires est tiré à la fois par l’activité en individuel (+6%) et en collective (+6%), et à la fois par le marché international (+6%) et le marché domestique (+6%) », précise Jacques de Peretti, PDG d’Axa France. L’entité tricolore voit par ailleurs son résultat opérationnel en hausse de 7% à 873M d’euros et son ratio combiné dommages s’améliorer de 2,9 points à 90,8%.

Et le PDG d’Axa France de préciser que les six premiers mois de l’année 2019 ont été relativement calme du côté des catastrophes naturelles avec “seulement” 96M d’euros de dégâts assurés contre 154M d’euros sur la même période de l’exercice précédent. « Concernant les montants des dégâts assurés consécutifs aux mouvements des gilets jaunes, fin 2018 et début 2019 combinés, ils seront pour Axa France inférieurs à 20M d’euros », ajoute-t-il.

Transformation rentable

Si l’activité européenne voit son résultat opérationnel en hausse de 4% à 1,3Mds d’euros et son chiffre d’affaires en hausse de 2%, l’activité en Asie enregistre de son côté un résultat opérationnel à 620M d’euros (+8%) et un chiffre d’affaire en croissance de 5%, tiré par le dommages (+5%) et la prévoyance (+11%°). A l’international, le groupe enregistre un résultat opérationnel en forte hausse de 16% à 240M d’euros, pour un chiffre d’affaires en augmentation de 6%. Côté Axa IM, le chiffre d’affaires de la filiale de gestion d’actifs du groupe recule de 8% et se voit pénaliser par une décollette de 6Mds d’euros de sa coentreprises en Asie.

Au-delà des deux points clés que sont de l’intégration d’Axa XL et le désengagement d’Axa Equitable Holdings, la baisse de l’endettement du groupe est la troisième priorité stratégique de l’assureur ces derniers mois. « Notre taux d’endettement s’établira sous les 30% à la fin de l’été, en ligne avec notre objectif de nous situer entre 28 et 25% à la fin d’année », précise Gérald Harlin.

« Nous sommes en bonne voie dans notre processus de transformation. Désormais 82% du résultat opérationnel avant impôt provient des activités dommages, santé et prévoyance, contre 66% il y a deux ans. Cette transformation se fait au profit de la rentabilité et la capacité d’Axa à délivrer et nous sommes parfaitement en ligne avec les priorités que nous nous sommes fixées dans le cadre de notre plan stratégique ambition 2020 », conclut Thomas Buberl. 

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Résultats 2019 S1 : CNP Assurances voit son résultat net en hausse

Sur les six premiers mois de l’année 2019, CNP Assurances enregistre une hausse de son chiffres d’affaires et de son résultat net. Toutefois, l’environnement de taux bas en Europe pénalise l’assureur sur son taux de marge sur affaires nouvelles et son taux de couverture du SCR.

Avec un chiffres d’affaires en hausse de 3,6% à 17,6Mds d’euros (+4,6% à taux de change et périmètre constant), CNP Assurances dégage au premier semestre 2019 un résultat net lui aussi en augmentation de 2,3% à 687M d’euros (+3,3% à taux de change et périmètre constant).

En France, l’assureur fait état d’un CA en hausse de 3,9% à 11,9Mds d’euros sur la période. Dans le détail, l’activité épargne / retraite en euros croit de presque 9% quand celle en UC baisse de 6,3% sur les six premiers mois de l’année. « La part en UC diminue légèrement, notamment parce que nous avons réalisé moins de transferts Fourgous, mais elle se maintient à 20,4% », indique Thomas Béhar, le directeur financier du groupe. De son côté, l’activité prévoyance / protection dans l’Hexagone enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 2% à 1,2Md d’euros. «  Le taux de marge sur affaires nouvelles diminue de 19,7% à fin 2018, à 13,3% à la fin de ce premier semestre, notamment à cause de la pression liée à une forte baisse des taux », poursuit Thomas Béhar.

En Europe (hors France), le groupe subit également le marché des taux bas. Avec un chiffres d’affaires en baisse de 5,3% à 2,5Mds d’euros, CNP Assurances enregistre une diminution de 22,4% du CA épargne / retraite en UC, notamment à cause « de la commercialisation d’un produit en Italie dont la vente a été interrompue à cause de changements réglementaires », indique Thomas Béhar. Pour autant, le chiffre d’affaires de l’activité prévoyance / protection progresse de presque 7% sur la période, en grande partie grâce à CNP Santander.

Hors Europe, l’Amérique Latine voit son CA en hausse de 10,6% (+16,3% à change constant) à 3,2Mds d’euros et continue de tirer l’activité du groupe, notamment en épargne retraite où le chiffre d’affaires progresse de 16,7% à 2,4Mds d’euros.

Au global, si le groupe enregistre un résultat courant part du groupe en hausse 1,1%, le taux de marge sur affaires nouvelles s’est dégradé à 16,9% sur le semestre (contre 21,3% à fin 2018) en raison de l’impact de la baisse des taux en Europe. Un contexte de taux bas qui pénalise également le taux de couverture de la marge de solvabilité (SCR) de la compagnie qui s’établit à 169% fin juin 2019, contre 187% à fin 2018.

Loi Pacte

Parmi les priorités stratégiques du groupe, figure la loi Pacte pour laquelle Antoine Lissowski, directeur général de CNP Assurances, invite «  à prendre du recul ». « Cette loi va nous amener à travailler de manière plus dynamique sur les encours de nos clients », explique ce dernier.

Ainsi, CNP Assurances, qui souhaite accélérer la conquête de nouveaux clients, veut profiter de cette loi pour repenser et moderniser ses offres. « En assurance-vie, la possibilité de changer de contrats sans perdre l’antériorité fiscale doit inciter la profession à avoir un suivi plus constant de ses clients. Derrière les éléments techniques, nous devons les consulter de manière plus intensive et en période de taux bas, si certains ont choisi d’être élitistes en ne proposant que des UC, nous voulons de notre côté leur offrir des produits avec une bonne sécurité et une bonne liquidité, qui s’inscrivent dans un triptyque UC / Euros / Garanties de prévoyance », poursuit Antoine Lissowski.

Et ce dernier d’ajouter, « à terme, l’intégration de l’IARD dans le cadre du rapprochement avec La Banque Postale va également nous permettre de renouveler le dialogue avec nos clients. Avec LBP, nous allons repenser notre gamme et amplifier nos futurs produits en fonction des besoins du client ».

Priorités stratégiques

Si l’IARD s’inscrit clairement comme une perspective de diversification pour l’assureur, parmi les autres axes stratégiques futurs du groupe, CNP mise sur le développement de nouveaux partenariats  en Europe, notamment sur des offres haut de gamme.

La compagnie – dont l’actionnariat est appelé à évoluer – et qui vient d’étendre la date d’échéance de ses accords de coopération avec BPCE jusqu’au 31 décembre 2030 (contre 2022 initialement prévu), souhaite également optimiser son modèle opérationnel en faisant d’importantes économies. Pour ce faire, CNP table sur la digitalisation de 80% de ses process d’ici à 2022 et « nous prévoyons également de faire des économies récurrentes de l’ordre de 45M d’euros d’ici 2021 », indique Antoine Lissowski. L’assureur souhaite ainsi  optimiser principalement ses coûts de gestion en épargne et en emprunteur ainsi que les coûts des fonctions, grâce à un « travail d’ingénierie » .

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Santé : Le décret sur la hausse de la participation forfaitaire est publié

L’Assurance maladie remboursera 6 euros de moins à partir du 1er janvier 2019 pour certains actes médicaux coûteux, pour lesquels la “participation forfaitaire” de l’assuré passera de 18 à 24 euros, selon un décret paru le 28 décembre au Journal officiel.

Ce décret “revalorise le montant de la participation de l’assuré” pour certains actes, en particulier ceux “dont le tarif est égal ou supérieur à 120 euros” – sauf pour les personnes exonérées (invalides, femmes enceintes, malades chroniques…).

Selon le gouvernement, ce déremboursement partiel vise à “mettre en cohérence” la prise en charge par l’Assurance maladie avec un autre décret de 2011, qui avait relevé le seuil d’application de la “participation forfaitaire” de 91 euros à 120 euros.

Le coût de cette nouvelle mesure est estimé à 40 millions d’euros par an, d’après les complémentaires santé (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance), qui remboursent cette “participation” dans la très grande majorité des cas.

Le président de la Mutualité française, Thierry Beaudet, avait dénoncé en septembre une mesure “injuste“, pouvant entraîner une hausse des cotisations versées par les assurés.

Le décret crée par ailleurs de nouveaux remboursements à 100%, notamment pour les examens de santé obligatoires des enfants de moins de 6 ans et pour les honoraires perçus par les pharmaciens sur les “médicaments particulièrement coûteux et irremplaçables“.

A partir du 1er juin, la consultation “de prévention des cancers du sein et du col de l’utérus” pour les femmes de 25 ans sera aussi intégralement remboursée.

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Frais de Santé : Des coûts en hausse pour 2019

STORY / INFOGRAPHIE – Selon le courtier Willis Towers Watson, les frais de santé devraient connaître une nouvelle hausse pour l’année 2019, et ce partout dans le monde. News Assurances Pro fait le point en vidéo sur la progression des coûts à travers les différents continents.

Les coûts des prestations de santé devraient augmenter significativement dans le monde en 2019, selon la dernière enquête réalisée par Willis Towers Watson. Ainsi, le courtier table sur une inflation de 7,6% du coût des soins de santé pour l’année prochaine, soit un taux en légèrement augmentation par rapport à 2018 (7,1%).

Comme indiqué dans le tableau ci-dessous, les plus faibles progressions sont attendues en Europe, avec 5% d’augmentation en moyenne, tandis que les plus fortes sont prévues au Moyen-Orient et en Afrique, où les coûts devraient augmenter de 12,4%.

Alors que le courtier prévoit une flambée du prix des médicaments comme facteur important au cours des cinq prochaines années, News Assurances Pro fait le point en vidéo.

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Résultat 2018 T3 : Légère hausse du chiffre d’affaires pour Axa

L’assureur français Axa a vu son chiffre d’affaires légèrement augmenter sur les neuf premiers mois de l’année, tiré notamment par une bonne dynamique commerciale en Europe.

Les revenus du groupe ont progressé de 0,6% sur un an à 75,8 milliards d’euros en données publiées, cette hausse s’établissant à 3,6% en données comparables, en raison d’un effet de changes lié aux activités du groupe, notamment aux États-Unis et en Asie.

Dans le détail, l’assureur a bénéficié d’une hausse des ventes en Europe, plus particulièrement en Espagne (+5%) et en Italie (+20%), où les ventes de produits d’épargne et prévoyance bondissent grâce à un partenariat avec la banque italienne Banco Monte dei Paschi de Siena (BMPS).

En France, la croissance des revenus est également notable (+6% à 18,9 milliards d’euros), tirée par la branche vie, épargne retraite et l’assurance santé. En revanche, l’assurance dommages accuse un recul des ventes auprès des particuliers et reste stable sur les entreprises. Depuis le début de l’année, l’assureur a accentué sa stratégie sur le
continent américain notamment avec le rachat du réassureur bermudien XL pour 12 milliards d’euros, finalisé le 12 septembre dernier.

Cette acquisition influe sur la période sur le ratio de solvabilité de l’assureur qui tombe à 195% contre 233% à fin juin. Les activités de cette nouvelle entité, nommée Axa XL, sont consolidées à partir du 1er octobre, a indiqué Gérald Harlin, directeur général adjoint et
directeur financier du groupe, lors d’une conférence téléphonique. Avec pour conséquence l’intégration des coûts associés à l’ouragan Michael, survenu en octobre aux États-Unis, évalués à 200 millions d’euros avant impôts et net de réassurance.

“Ceci est environ le double du niveau de charges lié aux catastrophes naturelles habituellement observé au cours d’un quatrième trimestre”, indique l’assureur dans un communiqué, toutefois son impact sera “non matériel à l’échelle du groupe Axa”. En gestion d’actifs, Axa IM affiche entre janvier et septembre une décollecte nette de 5 milliards d’euros ainsi qu’une décollecte nette de 7 milliards d’euros dans sa filiale Alliance Bernstein.

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