habitation

Assurances : les prix en auto et en habitation vont moins augmenter en 2014

assurances, tarif, auto, habitation

Les assureurs s’adaptent à la baisse du pouvoir d’achat des Français. Après des années de fortes hausses, leurs tarifs en assurances dommages devraient peu progresser l’an prochain, selon Facts & Figures.

Bonne nouvelle pour les assurés : après des années de fortes hausses, les augmentations tarifaires vont ralentir l’année prochaine. Alors que les prix des contrats automobiles progressent de 2% à 3% chaque année depuis trois ans, ils devraient croître au maximum de 2% au 1er janvier 2014, voire même stagner (+ 0%) pour certains, selon la 3ème édition du Baromètre des assurances dommages du cabinet de conseil Facts & Figures présentée le 1er août 2013. La Maif a ouvert le bal en annonçant dès le 15 mai dernier qu’elle gelait ses tarifs auto en 2014.

Du côté des contrats de multirisques habitation (MRH), le phénomène est encore plus marqué. Si les hausses annuelles dépassaient les 5% ces dernières années, le relèvement des prix devrait se limiter à 3% l’an prochain, toujours d’après Facts & Figures. Les assureurs ont retrouvé, il est vrai, une certaine souplesse financière. La bataille des prix (notamment en automobile), engagée au début de la décennie, a fortement pesé sur les marges. A tel point que les assureurs ont dû se résoudre, à partir de 2010, à augmenter sensiblement leurs tarifs.

Retour à la normale

De 2011 à 2013, le montant des primes des assurances auto a ainsi progressé au total de 8,5%, soit 2,7 points de plus que l’inflation. Pire : le taux moyen en MRH a atteint + 17% sur cette période. C’est-à-dire 11,2 points de plus que la hausse des prix à la consommation ! L’envolée de la sinistralité explique en grande partie ces importantes augmentations tarifaires en habitation. Or, « mis à part quelques inondations, il n’y a pas eu d’évènements climatiques majeurs ces derniers mois », constate Cyrille Chartier-Kastler, président-fondateur de Facts & Figures.

Reste que si les assureurs ont décidé de moins augmenter leurs prix en 2014, c’est également parce qu’ils n’ont guère… le choix. « Les consommateurs ne supportent plus les hausses tarifaires », estime Cyrille Chartier-Kastler. Ces augmentations sont d’autant plus mal vécues que les assurances sont considérées comme des dépenses contraintes. Surtout, « compte tenu de la modération salariale et des hausses d’impôts, les Français ont perdu en pouvoir d’achat », souligne le consultant. Avec des primes moyennes de 358 euros pour les contrats auto et de 228 euros en MRH, les assurances ne sont pas sans incidence sur le budget des ménages.

Axa toujours en tête

Du coup, les Français ont pris l’habitude de comparer les prix sur Internet. D’ailleurs, les hausses tarifaires affichées ne reflèteraient pas la réalité. « Les consommateurs n’hésitent plus à résilier ou à renégocier les prix de leur contrat à la baisse », constate Cyrille Chartier-Kastler. D’autant que les assureurs ne sont pas fermés à la discussion. Après avoir privilégié la rentabilité en augmentant les tarifs et en sélectionnant les risques, ils ont pris conscience de la nécessité de maintenir un certain volume de contrats.

Pour l’instant, la composition du marché français de l’assurance dommages n’a pas changé. Axa demeure le leader incontesté avec près de 18% de parts de marché. Suit le groupe Covéa qui englobe les mutuelles MMA, Maaf et GMF avec 16,6% de parts de marché. Groupama se situe en troisième position (11,8% de PDM) sur un marché estimé par Facts & Figures à près de 47 milliards d’euros.

A lire aussi :

Google lance son comparateur d’assurance auto

 


Tout sur l'assurance

Habitation : êtes-vous bien couverts contre les dégâts liés à la neige ?

habitation, assurances, neiges, chutes, garanties

Face aux dommages causés par les chutes de neige, certains assurés peuvent se poser certaines questions. Seront-ils dédommagés ? Quelles démarches doivent-ils entreprendre ?
Leur assurance multirisques habitation suffit-elle ? Toutsurlassurance.com fait le point.

Dégâts matériels, toits effondrés, … Les ravages consécutifs aux chutes de neige d’un niveau exceptionnel pour un mois de mars peuvent prendre des proportions parfois très importantes. Une première question se pose alors : suis-je bien couvert par mon assurance multirisques habitation (MRH). Attention : si certains dégâts sont bien assurés par ces contrats, d’autres en sont exclus. Pour mieux se prémunir des conséquences des intempéries, un tour d’horizon des garanties et exclusions des MRH n’est pas inutile.

Dégâts couverts par une MRH

Selon la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), dans la plupart des cas, « les assureurs couvrent les dommages causés par le poids de la neige et de la glace sur les toitures ». Cette couverture est généralement accordée dans le cadre d’une garantie tempête, présente dans la plupart des contrats MRH. Selon le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), les dommages consécutifs au « choc de la grêle sur les bâtiments » ou encore à « l’action directe du vent ou d’un élément extérieur projeté » ouvrent droit à la garantie. De même, les dommages causés par l’humidité liée à la neige ou la grêle, également appelée la « mouille », sont pris en charge par la garantie. « Ces dommages de mouille doivent avoir pris naissance dans les heures qui suivent la survenance des dommages matériels aux bâtiments (48 heures ou 72 heures, selon les contrats) », stipule la FFSA. L’assuré doit alors profiter de cet intervalle de temps pour prendre les mesures nécessaires à la conservation des biens endommagés par un bâchage ou une couverture des bâtiments endommagés.

Obligations de l’assuré

Dans tous les cas de figure, l’assuré doit ainsi prendre des mesures conservatoires pour éviter l’aggravation des dégâts. Il devra ensuite déclarer les dommages à son assureur dans un délai de 5 jours ouvrés à partir du moment où il a pris connaissance de ces dégâts. Enfin, après avoir établi le descriptif précis des dommages subis et la listes des pertes et biens endommagés, il est recommandé à l’assuré « d’accompagner à la demande d’indemnisation des photographies des biens, des factures d’achats et de réparations », poursuit le Gema. L’assureur peut par la suite désigner un expert chargé de chiffrer les dégâts occasionnés par les intempéries. Il « enverra à l’assuré une lettre d’acceptation mentionnant le montant de l’indemnité. S’il est d’accord sur le montant proposé, le règlement interviendra dans les délais mentionnés au contrat. En cas de désaccord, l’assuré doit contacter son assureur qui étudiera la réclamation », précise le Groupement des entreprises mutuelles d’assurance.

Indemnisations et exclusions de garantie

Une fois le sinistre déclaré et l’accord trouvé avec son assureur, la victime doit être indemnisée « dans les limites et conditions prévues dans son contrat d’assurance habitation », pointe le Gema. Chaque contrat est différent : certains prévoyant le remboursement à neuf des pertes tandis que d’autres consentent une indemnisation en fonction de coefficients de vétusté des biens concernés. Une franchise peut également être incluse dans le contrat. Ce montant prévu dans la garantie restera alors à la charge de l’assuré. « Si vous réparez vous-même partie ou totalité des dommages, conservez vos factures d’achat de matériaux : elles seront prises en compte par votre assureur », prévient la FFSA.

Si les intempéries ont rendu votre logement inhabitable, les frais pour vous reloger peuvent être pris en charge par votre compagnie dans le cadre de la garantie frais de relogement. Cependant, cette aide n’est pas prévue dans tous les contrats MRH. A ce titre, certaines exclusions de garantie viennent limiter la portée d’une assurance multirisques habitation.
Les bâtiments vulnérables (non entièrement clos et couverts, les dépendances en matériaux légers par exemple…), certains biens mobiliers (les objets en plein air par exemple) ou les biens pâtissant d’une insuffisance d’entretien ou de réparation sont généralement concernés par ces exclusions de garantie. La FFSA cite à ce titre les dégâts infligés aux gouttières pour lesquels l’assuré doit se reporter à son contrat d’assurance.

Pour aller plus loin sur les chutes de neige de mars 2013
La ville de Paris rappelle les obligations de déblaiement

 


Tout sur l'assurance

Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


Tout sur l'assurance

Les hausses des tarifs d’assurance santé et habitation ralentissent en 2013

mediateur, assurance

Les tarifs des contrats d’assurance santé et habitation vont à nouveau croître en 2013, mais d’une manière plus modérée que l’année précédente, d’après l’indice IPAP (indice des prix des assurances de particulier) de janvier 2013, publié par les comparateurs en ligne Assurland.com et Mutuelleland.com.

Les prix des complémentaires santé progressent ainsi de 3,3% en moyenne sur douze mois, selon l’indice IPAP d’Assurland. Cette hausses de prix se situe dans une fourchette allant « de +1,5% pour la MAAF à +4-6% chez Generali », précise le comparateur en ligne. L’augmentation continue des tarifs de santé est une tendance lourde. La part que les ménages y consacrent chaque année a augmenté de plus de 50% entre 2001 et 2008, selon l’UFC Que Choisir. L’association de consommateurs évalue ainsi le coût moyen d’une complémentaire santé à 1.100 euros. Mais la hausse semble toutefois ralentir : l’année dernière, les mutuelles avaient ainsi annoncé des relèvements compris entre 3,5% et 9%.

Pour expliquer cette nouvelle réévaluation des tarifs, le comparateur en ligne évoque plusieurs éléments. Structurellement d’abord, les dépenses de santé tendent à s’aggraver sous les effets conjugués du « vieillissement de la population » et « des progrès des technologies médicales ». Et ce en dépit de la stabilisation des coûts des médicaments, notamment grâce à la progression des génériques. En effet, les frais des autres soins notamment d’hospitalisation, optique ou dentaire, continuent de s’alourdir. Par ailleurs, les comptes des mutuelles restent impactés par le doublement de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) passée de 3,5% à 7% sous le gouvernement Fillon. « La promesse du candidat Hollande de mettre fin à la taxe de 7% sur les contrats d’assurance santé mise en place par le gouvernement Fillon a été abandonnée », regrette Assurland. « Nous observons surtout une augmentation plus rapide du des tarifs du côté des mutuelles en raison du désengagement de la Sécurité sociale dont le déficit ne cesse de se creuser », ajoute Stanislas di Vittorio, le fondateur d’Assurland.

L’augmentation des prix des assurances multirisques habitation (MRH) s’élève de son côté à 3,2% sur un an, selon l’indice IPAP d’Assurland. L’absence de catastrophe naturelle majeure en 2012 a ainsi permis d’éviter une dérive des coûts de l’assurance habitation. Pour rappel, l’année dernière, la hausse des tarifs MRH avaient atteint jusqu’à 6,5% en raison notamment des coûts des inondations dans le Sud-Est et de la tempête hivernale Joachim. Cependant, un risque majeur pèse à plus long-terme sur le secteur selon Stanislas di Vittorio. « Historiquement la fréquence des catastrophes naturelles était d’une tous les 15 ans mais ces dernières années la France en subit une tous les deux ans voire tous les ans ! S’agit-il d’un phénomène statistique, d’une mauvaise série ou faut-il y voir les effets du réchauffement climatique ? », s’interroge-t-il.
Les assureurs expliquent donc la nouvelle progression des tarifs par l’accélération de la fréquence des petits risques. La recrudescence des incendies, inondations, vols ou fausses déclarations provenant d’une part des défauts d’entretien mais également de l’augmentation des fraudes en période de crise. Au total, ces « petits sinistres » pèsent lourdemennt sur les comptes des assureurs d’autant plus qu’ils ne rentrent pas dans les traités de réassurance leur permettant de se couvrir contre les risques majeurs.

 


Tout sur l'assurance

Assurances automobile et habitation : point d’étape sur la sinistralité depuis début 2012

FFSA.fr – Secteur Assurance