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Hausse des tarifs des assurances auto, santé et habitation en 2015

Face à la hausse des sinistres en 2014, les tarifs des contrats d’assurance auto et habitation ont augmenté de 2,3% et de 4,2% en un an, d’après l’indice IPAP de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com. Cette tendance devrait perdurer en 2015.

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C’est confirmé, les assurés vont devoir davantage mettre la main à la poche en 2015. Selon l’indice du prix des assurances de particuliers (IPAP) de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com le 9 février 2015, les prix des assurances ont augmenté d’une année sur l’autre.

Dans le détail, les tarifs ont progressé de 2,3% pour les assurances auto, de 4,2% pour les assurances multirisques habitation (MRH) et de 2,6% pour les complémentaires santé sur douze mois. Les professionnels de l’assurance avaient déjà prédit ces hausses de prix en octobre dernier, dues à « l’augmentation des coûts et des sinistres notamment des catastrophes naturelles et du nombre de tués sur les routes ».

Les catastrophes naturelles responsables

Sans surprise, la flambée des prix des assurances MRH est directement liée aux catastrophes naturelles qui ont sévi dans le Sud de la France en 2014. Selon la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), les indemnisations dues au titre des évènements climatiques ont cru de 1,8 à 2,2 milliards d’euros en un an. Par ailleurs, Assurland indique « qu’une dérive des petits risques persiste »,  justifiant la hausse des primes. En effet, depuis plusieurs années, les assureurs évoquent une progression dans la fréquence de ces petits sinistres qui comprennent les dégâts des eaux, les incendies ou encore les vols, qui pèsent au final lourd sur leur comptes.

La hausse des tarifs des assurances auto s’explique par « un bilan des tués et des blessés de l’année 2014 exceptionnellement mauvais, avec +3,7% de tués et +2,5% de blessés par rapport à 2013 ». Soit la première recrudescence du nombre de tués sur la route depuis 10 ans. Parallèlement, le comparateur pointe du doigt la flambée des coûts de réparation automobile mais également de l’indemnisation des victimes à long terme. De son côté, la FFSA évoque une progression de 1,7% des accidents corporels par rapport à l’année passée. Concrètement, le climat particulièrement doux en 2014 a encouragé les automobilistes à prendre leur véhicule, notamment les deux-roues qui concentrent 10% du parc mais 25% des morts sur la route. Face à ce constat, les assureurs augmentent leurs primes pour conserver leurs marges, réduites par le coût des accidents corporels plus onéreux à couvrir que les dégâts matériels.

L’arrivée des complémentaires santé d’entreprise change la donne

L’évolution des tarifs des mutuelles santé ne découle pas d’une hausse des dépenses de santé, qui ont au contraire ralenti en 2014. De même, il n’y a pas eu de transfert de charges de la Sécurité sociale aux complémentaires santé. Dès 2016, les employeurs auront l’obligation de proposer une mutuelle santé collective à leurs salariés, qui délaisseraient ainsi leur complémentaire santé souscrite à titre individuel. Pour compenser cette perte à venir, les assureurs augmentent d’ores et déjà les primes. Ainsi, « les assureurs s’interrogent sur les transfert des salariés vers des contrats entreprises, qui conduiraient à une déstabilisation de la branche assurance santé individuelle du fait du départ des « bons risques » », analyse le comparateur.

Petite note d’optimisme cependant pour les assurés, la mise en place le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et MRH au bout d’un an, inscrite dans la loi Hamon. Les assurés peuvent désormais résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’auparavant, cette opération n’était possible que dans les mois précédant la date d’anniversaire du contrat. Objectif affiché de la mesure : renforcer la concurrence… et faire diminuer la facture pour les assurés qui joueront le jeu.

 


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Assurance auto et habitation : hausse des primes en 2015

Le bilan de l’année 2014 de la FFSA, faisant état d’une hausse préoccupante de certains sinistres, laissent présager une hausse conséquente des tarifs en assurance auto et habitation dans les prochains mois. Pourtant, la Loi Hamon pourrait contenir ce phénomène. Explications.

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Les chiffres n’invitent pas à l’optimisme. Selon le bilan 2014/2015 de l’assurance de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), deux tendances inquiètent : la hausse des accidents corporels (+1,7% par rapport à 2013) et celle des indemnisations après des évènements climatiques (2,2 milliards d’euros en 2014, contre 1,5 milliard en moyenne sur 20 ans). Ces chiffres sont particulièrement préoccupants car ils peuvent inciter directement les assureurs à augmenter leurs tarifs.

Comme on pouvait le prévoir depuis le mois d’octobre dernier, 2014 est une « année de rupture » selon Bernard Spitz, président de la FFSA, car c’est la « première année de hausse des dommages corporels depuis dix-neuf ans ». Cette augmentation est à mettre sur le dos du climat, particulièrement doux l’an passé, qui a encouragé les automobilistes et surtout les conducteurs de deux-roues à davantage sortir leur véhicule. Or comme le rappelle Bernard Spitz, « les deux-roues concentrent plus d’accidents corporels, ils représentent 10% du parc mais 25% des morts sur la route ».

Des sinistres très coûteux pour les assureurs

Cette hausse des dommages corporels, même contenue à 1,7%, pourrait pousser les assureurs à augmenter leurs primes pour préserver leurs marges. En effet, les accidents avec dégâts corporels sont bien plus coûteux pour les assureurs que les accidents avec dégâts matériels. Ces derniers sont d’ailleurs en baisse de 3% en 2014.

La FFSA évoque dans son bilan le ratio combiné, différence entre ce que paye l’assureur (sinistres, dotations aux provisions et frais) et ce que paye l’assuré (cotisations), en forte hausse pour l’assurance auto. « Un déséquilibre qui pèse dans les comptes des assureurs », rappelle Stéphane Pénet, directeur assurance dommages de la FFSA. « Si cette tendance se poursuit sur le long terme, les tarifs vont devoir s’ajuster », ajoute-t-il. Reste à savoir quand cet ajustement se produira.

Parallèlement, le secteur de l’assurance habitation est touché par une hausse significative des indemnisations liées aux évènements climatiques en 2014. Passant de 1,8 milliard en 2013 à 2,2 milliards en 2014, ces indemnisations pourraient également pousser les assureurs à revoir leurs tarifs d’assurance habitation à la hausse. Là aussi, cette tendance est contrastée par une baisse, celle du nombre de cambriolages (-6%), qui passe de 246.200 en 2013 à 232.500 en 2014.

La Loi Hamon pourrait contenir la hausse des primes

Les assureurs ont historiquement justifié leurs hausses des tarifs en se basant sur l’augmentation de la sinistralité et les deux tendances évoquées précédemment pourraient donc laisser croire à une augmentation conséquente des cotisations pour les assurés. Pourtant, les tarifs pour 2015 annoncés jusqu’ici font état de hausses plutôt mesurées, voire même d’une stagnation, surtout chez les assureurs mutualistes. La Maaf et la Matmut ont gelé leurs tarifs en assurance auto en 2015 alors que la Macif les a légèrement augmentés (+0,4%). Seule la Maif a annoncé une hausse importante (+4%) des cotisations pour son contrat d’assurance habitation RAQVAM. Les pronostics du comparateur Assurland et du cabinet Facts & Figures portent sur une hausse des tarifs inférieure à 2% pour les marchés de l’assurance auto et habitation.

La mise en place depuis le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et multirisques habitation au bout d’un an pourrait contenir la hausse des primes. Les assurés sont désormais libres de résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’ils devaient auparavant opérer dans les deux mois précédant chaque date anniversaire du contrat. L’objectif de cette mesure instaurée par la Loi Hamon est de renforcer la concurrence dans le secteur de l’assurance. Dans cette optique, les démarches de résiliation ont également été simplifiées.

Pour Stanislas Di Vittorio, fondateur d’Assurland, dans ce contexte plus concurrentiel, « les assureurs ont intérêt à être le plus compétitif possible ». Ils pourraient donc « prendre sur eux le coût de la hausse de la sinistralité ».

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Assurance habitation : faible hausse des primes en vue

Bonne nouvelle pour les assurés. L’indice du coût de la construction calculé par la Fédération française du bâtiment (FFB) est resté relativement stable du troisième au quatrième trimestre 2014. Sur les trois derniers mois de l’année passée, il se situe à 930,8, en hausse de 0,43% d’un trimestre à l’autre et de 1,09% sur un an.

Pour rappel, cet indice est utilisé pour calculer les augmentations des primes d’assurance habitation. L’indice correspondant à la date anniversaire du contrat sert de base pour déterminer le coût de la nouvelle cotisation. Il est utilisé pour les contrats d’assurance multirisque habitation ainsi que les assurances habitation des copropriétés.

« L’indice FFB du coût de la construction est calculé à partir du prix de revient d’un immeuble de rapport de type courant à Paris », indique la FFB sur son site internet.

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Assurance habitation : gare aux dégâts non couverts

Ne pas se faire indemniser suite à un dégât des eaux est une situation malheureusement trop courante. Voici les bons réflexes à avoir pour être sûr d’être bien couvert par son assurance habitation.

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Etes-vous bien couvert contre les intempéries ? Votre assurance vous offre-t-elle une garantie contre les différents dégâts qui peuvent toucher votre logement ? Que vous ayez déjà souscrit une assurance multirisque habitation (MRH) ou que vous soyez en train d’en souscrire une, il est nécessaire de se pencher sur le détail des dommages couverts par votre assurance pour éviter les mauvaises surprises.

Dans son rapport d’activité 2013, publié le 15 octobre 2014, le médiateur de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) revient sur un cas « significatif » qu’il a eu à traiter l’année dernière. Un assuré a vu, suite à de fortes pluies, « son garage inondé en raison d’un débordement d’égouts ». Il a donc naturellement voulu activer la garantie « évènements climatiques » qui était prévue dans son contrat. Problème, l’assureur n’a pas voulu indemniser son client au motif que le contrat ne couvrait qu’une liste bien établie de dommages : tempête, chute de grêle sur la toiture ou encore gel des conduites mais aussi « les dommages causés par l’eau qui résultent de l’un des évènements climatiques énoncés ci-dessus ». L’assuré ne s’est pas arrêté là et a saisi le médiateur pour contester la décision de l’assureur.

Le médiateur de la FFSA a tranché en faveur de l’assureur en se basant simplement sur un article du code des assurances : « Lors de la réalisation du risque ou à l’échéance du contrat, l’assureur doit exécuter dans le délai convenu la prestation déterminée par le contrat et ne peut être tenu au-delà. » Par conséquent, le fait que les dommages aient été causés par l’eau, « circonstance envisagée par la garantie », ne suffit pas à contrebalancer le fait que l’inondation ne faisait pas partie des évènements cités par la garantie. Un argument qui fait écho à la recommandation faite par le médiateur en introduction de l’exemple en question : « Le simple fait de souscrire un contrat d’assurance, même avec des garanties optimales, n’est pas forcément synonyme de garantie systématiques par l’assureur. »

Si vous ne voulez pas rencontrer ce genre de mésaventure, il faut donc se pencher en amont sur votre contrat et sur votre propre situation. Comme le conseille Olivier Gayraud, juriste chez l’association de consommateur CLCV, le client « doit être curieux et prendre conscience de ce pourquoi il est couvert ». Précisément, il faut « faire une liste de questions » à poser à l’assureur et ne « prendre un contrat que s’il correspond aux besoins de l’assuré ». Oliver Gayraud rappelle que le particulier « n’est jamais assuré contre tout » et que les inondations ou les ruissellements d’eau à l’intérieur du logement ne sont « la plupart du temps pas couverts » par les contrats MRH. En revanche, si un arrêté préfectoral est pris afin de reconnaître l’inondation comme catastrophe naturelle, cela étend automatiquement l’assurance aux dommages causés par ladite inondation.

La loi Hamon pourrait peut-être faire évoluer la situation. En effet, dès que la libre résiliation des contrats d’assurance MRH au bout d’un an entrera en vigueur, les consommateurs auront le champ libre pour faire jouer la concurrence et trouver le contrat qui leur convient le mieux. Toutefois, les décrets d’application ne sont pas encore parus et la résiliation ne sera probablement possible que sur les nouveaux contrats donc cette mesure ne produira pas ses effets avant la fin de l’année 2015 au minimum.

Olivier Gayraud prévient toutefois les assurés qui voudront changer de crèmerie : « Il ne faut pas uniquement penser en termes de prix. Si une assurance couvre peu ou mal, aussi économique soit-elle, elle ne sert à rien. Il faut trouver le contrat offrant le plus de garanties pour le tarif le plus compétitif ».

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Intempéries dans l’Hérault : 4 000 sinistrés évacués de leur habitation

L’équivalent de quatre mois de pluie sont tombés entre les 29 et 30 septembre, dans l’Hérault.

Quelques heures après la levée de l’alerte rouge par Météo France et le retrait de l’eau dans les zones touchées, l’Hérault connaît une accalmie. Présent sur place aux côtés des sinistrés, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué qu’une «soixantaine de communes» seront placées en état de catastrophe naturelle.

L’Hérault sous les eaux. Le département n’avait pas connu d’événement de cette ampleur en un demi-siècle. Entre le lundi 29 septembre et le mardi 30 au matin, il s’est abattu près de quatre mois de précipitations, tandis que le cumul de pluie sur le chef-lieu de Montpellier a atteint le chiffre exceptionnel de 300 mm sur 24 heures, un record absolu depuis l’instauration des relevés, en 1957.

Mardi après-midi, Météo France rétrogradait le département en alerte orange, et le fleuve côtier Lez restait en vigilance orange crue. «Un retour progressif à la normale est constaté sur l’ensemble des cours d’eau. La franche amélioration constatée cette nuit devrait se poursuivre. Des pluies éparses vont subsister, mais celles-ci devraient être d’assez faible intensité. Des conditions anticycloniques réapparaîtront ce soir, et ce jusqu’au week-end prochain», indiquait la préfecture de l’Hérault.

4 000 personnes prises en charge la nuit

Les pluies diluviennes et les inondations ont provoqué d’importantes perturbations et dégâts dans tout le département. Dans la nuit de lundi à mardi, quelques 4 000 personnes ont dû faire l’objet d’une prise en charge, et, au total, 1 600 lits ont été déployés (adultes et enfants) par la Croix rouge, l’Association départementale de protection civile (ADPC) et l’Armée, dans des gares, collèges et gymnases.

Au total, plus de 1 500 gendarmes, pompiers et militaires de la sécurité civile ont effectué près de 1 200 interventions. Sur le réseau routier, 29 axes du niveau secondaire sont encore coupés. Le réseau devrait être rétabli mercredi, assure la préfecture. Le trafic ferroviaire restait, quant à lui, encore perturbé dans le département.

Un épisode cinq à dix fois plus important que les orages du 17 septembre

Selon les premières constatations de la Fédération des sociétés d’expertise (FSE) interrogée par l’Argus, ce nouvel épisode climatique pourrait s’avérer cinq à dix fois plus important que celui survenu il y a dix jours dans le département de l’Hérault. Dans l’agglomération de Montpellier, les pluies diluviennes ont généré des inondations, des ruissellements et engorgements de systèmes d’évacuation d’eau. «L’eau est montée jusqu’à 10 voire 50 cm, mais s’est rapidement retirée, créant des nombreux dommages de faible à moyenne ampleur», selon Jean-Vincent Raymondis de la FSE. Ce que confirme Thierry Clerc, agent Axa, président d’Agea Languedoc-Roussillon.

Outre les caves, garages et rez-de-chaussée inondés, la FSE fait état de quelques sinistres plus significatifs : dommages aux bâtiments et aux marchandises dans des grandes surfaces et locaux professionnels.

Nouvel afflux de missions

Toujours selon la FSE, une vingtaine de communes aux environs de Montpellier seraient plus sinistrées, des ruptures d’embâcles ayant entraîné des inondations plus marquées. Les groupes d’expertise présents dans l’Hérault qui avaient fort à faire depuis le 18 septembre, s’organisent pour faire face à ce nouvel afflux de missions. Chez Polyexpert par exemple, les équipes de la région Languedoc-Roussillon – environ 25 experts – qui ont à gérer plus de 1 000 dossiers consécutifs aux précédents épisodes orageux, seront épaulés dans les semaines qui viennent par une dizaine de leurs collègues venus des régions limitrophes, voire de plus loin. A ce stade, Olivier Caniou, directeur de la région Languedoc-Roussillon chez Polyexpert, s’attend à dix fois plus de sinistres qu’il y a dix jours, mais dans de nombreux cas, ces dossiers devraient s’avérer de faible ampleur.

En termes d’assurance automobile, les conséquences sont plus difficiles à évaluer. «Les assisteurs ont commencé à centraliser les véhicules dont le moteur ou l’habitacle a pris l’eau, et les premières missions commencent à nous être envoyées par les assureurs, la priorité aujourd’hui c’est de le renfort des équipes techniques et administratives afin d’entamer les expertises au plus vite», commente Patrice Plessis, expert en automobile, président de la région Languedoc-Roussillon d’Anéa.

Les assureurs enregistrent les premières déclarations

Du côté des assureurs, des mesures spécifiques sont annoncées. Allianz France a par exemple mis en place un numéro vert gratuit et allongé les délais de déclaration des sinistres. Les assurés ont ainsi jusqu’au 1er décembre 2014 pour effectuer cette démarche. De son côté, la Maif a déclenché sa cellule de crise Pégase dès mardi matin et diffusé des messages à destination de ses sociétaires sur les ondes de France Bleu Hérault. La mutuelle des instituteurs précise que son centre de déclarations situé à Montpellier est opérationnel.

Chez Covéa (Maaf, MMA et GMF), les premières estimations confirment l’ampleur des dégâts avec 1 500 à 2 500 déclarations IARD par enseigne imputables aux inondations pour le seul département de l’Hérault. Pour les quatre départements touchés (Aude, Gard, Pyrénées Orientales et Hérault), le groupe mutualiste table entre 4 000 et 6 000 déclarations par enseigne.


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