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Axa : les salariés détiennent 6,75% du capital du groupe

Plus de 21 000 collaborateurs du groupe Axa ont souscrit à l’augmentation de capital qui leur était réservée. L’édition 2014 de Shareplan, lancée au mois d’août 2014, concernait plus de 110 000 personnes dans 36 pays. Cette année, un peu plus de 19% des salariés éligibles ont répondu à l’appel du groupe, soit un taux d’adhésion identique à celui enregistré en 2013.

Ce nouveau plan d’actionnariat salarié s’est soldé par l’émission de plus de 19 millions d’actions souscrites à tarifs préférentiels (14,75€ ou 16,44€ selon l’option choisie) pour un montant total de près de 314 M€.

A l’issue de cette opération, les salariés détiennent 6,75% du capital du groupe (contre 7,11% en 2013) et 8,41% des droits de vote.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Nomination : Emmanuel Morandini devient directeur délégué du groupe April

Emmanuel-Morandini-April-DGANomination : Emmanuel Morandini devient directeur délégué du groupe April

Emmanuel Morandini rejoint le groupe April en tant que directeur général délégué. Il aura notamment pour mission d’accélérer le développement du groupe sur de nouvelles offres, de nouveaux marchés ou encore de nouveaux partenariats.

Emmanuel Morandini, 52 ans, ingénieur Istom et titulaire d’un executive MBA, est passé par le groupe Ceric, puis la Hénin Vie devenue La Mondiale Partenaire en tant que directeur général adjoint. Depuis 2002, il officiait chez CNP Assurances où il a occupé des fonctions de PDG et de CEO dans différentes filiales en Argentine, en Espagne, en Italie et au Portugal.

Il rejoint donc le groupe April comme directeur général délégué. “Je suis convaincu que sa connaissance approfondie des enjeux de notre marché et la dimension internationale de son parcours donneront un nouvel élan au groupe April” a déclaré Bruno Rousset, PDG d’April.


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Bilan : Sinistralité en baisse mais inquiétude sur les actions de groupe (Vidéo)

Le-Sou-Medical-Nicolas-Gombault-MACSF-News-Assurances-ProBilan : Sinistralité en baisse mais inquiétude sur les actions de groupe (Vidéo)

Le Sou Médical enregistre une légère baisse de sa sinistralité mais s’inquiète des conséquences des actions de groupe en santé.

L’année 2013 du Sou Médical, la mutuelle d’assurances en RC des professionnels de santé du groupe MACSF a été marquée par une progression du portefeuille de 7% à 432.490 sociétaires, tous modes d’exercices et professions confondus.

Dans le même temps, la sinistralité est en baisse, passant à un taux de 0,93 déclaration de sinistres pour 100 sociétaires, contre 1,04 en 2012. La sinistralité des médecins en dommages corporels est en baisse avec un taux de 1,5% (-0,17 point) mais Le Sou Médical note une hausse de 3% des cas touchant les chirurgiens dentistes. “Il s’agit d’une effet de la crise”, explique Nicolas Gombault, son directeur général. “Nous notons une hausse de 40% du nombre de sinistres sur 3 ans”, ajoute-t-il.

D’autres disparités touchent le portefeuille de l’assureur, à commencer par la charge “considérable” que représente la sinistralité des chirurgiens. Ces derniers atteignent un ratio de 41,2% de sinistralité, soit près d’un chirurgien sur deux faisant l’objet d’une déclaration de sinistres. Quand la moyenne est à 2,43.

Sur les sinistres dits sériels, Le Sou Médical note un un cas d’indemnisation sur 299 dossiers sur le Mediator, alors que “le nombre de dossiers n’évolue plus”. Sur l’affaire des prothèses PIP, “le nombre de déclarations de sinistre décroît” avec 13 nouveaux dossiers en 2014, contre 22 en 2013. Le Sou ne compte pour le moment aucun sociétaire mis en cause. Enfin, le cas des pilulles de 3ème génération prescrites par les gynécologues est “un risque émergent” pour lequel l’assureur enregistre pour le moment des déclarations de sinistres.

Le dernier point sensible pour Le Sou Médical réside dans les actions de groupe. Pour Nicolas Gombault, il est difficile de prévoir et donc d’anticiper ce que le principe, inscrit dans le projet de loi santé 2015, pourrait apporter. Mais des mises en causes de praticiens devraient être moins fréquentes que pour les producteurs. Sans pouvoir en être certain, comme l’explique le dirigeant dans l’interview suivante.


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DSI : “La place de l’informatique est centrale” dans une fusion, Michel Baudy, DSI du groupe Humanis

Michel-Baudy-Humanis-DSI-InformatiqueDSI :

A la tête de la direction des systèmes d’information de ce groupe de protection sociale, le décideur est chargé de mener à bien le rapprochement informatique des trois entités historiques réunies au sein du nouveau groupe de protection sociale. Entretien.

Quelle est la place de l’informatique dans un projet de fusion comme celui du rapprochement des entités composant le groupe Humanis ?
Clairement, elle est centrale. Nous devons avancer rapidement, tout en prenant les bonnes décisions. L’objectif est de doter le nouvel ensemble d’une informatique en état de marche et respectant les lignes stratégiques du groupe. En l’occurrence, nous devons définir pour chaque ligne de métier quelle solution choisir pour tout le groupe là où nous avons à chaque fois hérité de trois composants.

Comment avez-vous opéré pour limiter les susceptibilités ?
L’objectif est de retenir un outil qui soit capable de gérer les volumétries propres à chacune de nos lignes métiers. Nous avons la chance par rapport au domaine de la retraite, où tous les groupes convergent vers une application unique, en l’occurrence la plate-forme fédératrice de l’Usine Retraite. Cette situation nous a permis de recentrer nos efforts sur le périmètre concurrentiel de notre système d’information : celui qui est dédié à la gestion de l’assurance de personnes.

Quel outil avez-vous retenu ici ?
Il fallait qualifier les principales solutions en présence. Dans ce genre d’exercice, il est nécessaire de s’appuyer sur des partenaires (cabinet, société de services externes). Leur mission est de procéder à une analyse objective de la situation et de mettre en avant les forces et les faiblesses de chaque outil, au regard de la stratégie d’Humanis. Après cet audit et les résultats proposés, nous statuons. En l’espèce, nous avons retenu l’outil Pléiade qui a la particularité d’avoir été développé sur des technologies évolutives. Néanmoins, il fallait l’adapter aux exigences du nouveau groupe, autrement plus important.

Pourquoi avez-vous opté pour une solution interne à l’heure où l’offre progicielle semble mature ?
A partir du moment où nous avons en interne une solution capable de satisfaire les attentes du groupe, la responsabilité impose que nous la gardions, pour des raisons métiers et économiques. Intégrer une nouvelle solution prend du temps et comporte beaucoup de risques de dérapage. Nous savons ce dont nous disposons en interne. Et une bonne partie de nos équipes est déjà habituée à un tel environnement. Pour autant, des travaux nécessaires peuvent s’imposer. C’est le cas chez nous. Pléiade est enrichie afin de nous permettre d’être armés pour le présent et l’avenir.

Que pensez-vous du Cloud ?
Il peut être une solution économique viable. Mais nous devons avant tout penser à la sécurité de nos données. Dans cette logique, nous travaillons beaucoup avec la Cnil pour nous adapter à ses exigences. Enfin, notre indépendance est un paramètre important. Résultat : toutes nos données métiers, donc critiques, sont hébergées et gérées en interne.


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Courtage : Le groupe Molitor vend Cipres vie à un fonds d’investissement

Laurent-OuazanaCourtage : Le groupe Molitor vend Cipres vie à un fonds d'investissement

Le courtier grossiste Ciprès vie change de propriétaire. Le groupe Molitor a cédé l’intégralité de sa participation à TA Associates, un fonds d’investissement international. Le management en profitera pour prendre une participation.

Le courtier grossiste spécialisé en protection sociale Ciprès vie va sortir du groupe Molitor au mois d’octobre prochain. Le fonds d’investissements international TA Associates, qui pèse 18Mds de dollars, a conclu un accord pour l’acquisition de Ciprès vie.

Cette opération nous permet de garder notre indépendance“, confie Laurent Ouazana, directeur général du courtier, qui en prendra la présidence au terme de l’opération. Avec une participation plus importante également. “Nous allons également proposer au management – une quinzaine de personnes – de prendre une participation dans le capital de l’entreprise“, ajoute-t-il. De fait TA Associates sera majoritaire, mais pas au même niveau que l’était Molitor. Les niveaux de participation de chacun n’ont pas été dévoilés.

Selon Laurent Ouazana, le rachat de Ciprès vie va être l’occasion de se tourner “vers le développement” du courtier, pour faire de Ciprès “une entreprise qui compte, avec une chaîne de décision optimisée” et en pensant à l’avenir de la société. Pour le directeur général, l’opération place Ciprès dans “une nouvelle période”, largement portée par la réforme de l’ANI.
Celle-ci a d’ailleurs suscité les appétits. Le courtier grossiste a été approché par des assureurs et des groupes de protection sociale en 2013. Avec un portefeuille de 47.000 contrats prévoyance et santé, orienté vers les TPE, PME, dirigeants et TNS, Ciprès a gagné en intérêt auprès du secteur de l’assurance. Le rachat par un fonds d’investissement assure une indépendance vis à vis des fournisseurs, et fait taire les rumeurs selon le dirigeant. Avec l’ambition de structurer Ciprès vie au niveau d’une entreprise plus grande encore.

C’est la première acquisition dans le secteur de l’assurance de TA Associates, qui avait auparavant trois participations en France, dans la gestion d’actifs (DNCA Finance), la banque d’images numériques et la mode (Zadig et Voltaire).


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