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Assurance auto : un Français sur deux a utilisé un comparateur en 2014

Les Français se questionnent sur leur assurance auto. Selon une étude réalisée par TNS-Sofres pour le comparateur d’assurance LeLynx.fr, dont les résultats ont été publiés le 4 février 2014, un Français sur deux a utilisé ce type de service numérique pour comparer les différents contrats d’assurance automobile au cours des 12 derniers mois. Toujours selon la même source, 67% des Français ayant utilisé un comparateur pensent que cet outil est « incontournable pour choisir son assurance auto ».

L’idée de ne pas s’éterniser chez le même assureur et de faire jouer la concurrence semble donc commencer à faire son chemin chez les Français. La libre résiliation au bout d’un an des contrats d’assurance auto, habitation et affinitaire, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, pourrait encore accentuer ce phénomène. Toutefois, si ces services peuvent s’avérer utiles lorsque se pose la question de la résiliation, cela ne doit pas empêcher le consommateur d’avoir une réflexion plus poussée sur le contrat d’assurance qu’il lui faut, notamment en termes de garanties.

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Se soigner coûte trop cher pour 60% des Français

La majorité des Français ont déjà dû renoncer à se soigner faute de moyens suffisants, selon le baromètre de Sofinco. Alors que la généralisation du tiers payant est en discussion, 56% des sondés affirment que cette pratique leur permettrait de ne pas remettre à plus tard leur santé.

 carte vitale

 

Se soigner ? Trop cher ! Selon le baromètre de Sofinco/Crédit Agricole publié le 22 janvier 2015, 60% des Français ont dû remettre à plus tard ou ont renoncé à se soigner faute de moyens. Consultations médicales, achats de médicaments… tout y passe. Ainsi près d’un sondé sur deux affirme avoir déjà repoussé ou renoncé à l’achat de lunettes, de lentilles ou de prothèses dentaires et un tiers à une visite chez un spécialiste. 12% des interrogés avouent avoir déjà refusé une hospitalisation. De même, aller voir son généraliste (18%) ou acheter des médicaments (25%) n’est plus si anodin.

Afin de pallier une partie de ce renoncement aux soins, les contrats responsables ont été réformés par l’exécutif. Désormais, il existe 6 niveaux de remboursements pour les soins d’optiques que doivent appliquer les complémentaires santé. Ces dernières devront prendre en charge au minimum 50 à 200 euros selon le type de verres et de 470 à 850 euros au maximum. Quant à la prise en charge des montures, elle est limitée à 150 euros. A noter que ces contrats ne rentreront en vigueur qu’au 1er avril 2015.

Alors que la généralisation du tiers payant fait actuellement débat, les Français sont 56% à indiquer que la pratique du tiers payant leur aurait évité de mettre de côté leur santé faute de moyens. Sans surprise, les moins de 35 ans (71%) et les ménages modestes, gagnant moins de 1.000 euros par mois (66%), sont plus sensibles à la généralisation du tiers payant. Concrètement si la mesure inscrite dans la loi de santé est adoptée par les parlementaires, un patient qui consultera un médecin généraliste ou un spécialiste n’aura aucun frais à avancer, et ce quels que soient les revenus perçus et l’étendue de sa couverture santé.

>> Grève de la carte vitale : quel impact sur les remboursements ?

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Les Français prêts… à garder leurs données personnelles

La troisième édition de l’Observatoire de l’innovation L’Argus-Kurt Salmon-Opinion Way est l’occasion d’interroger les Français sur les objets connectés et l’usage que pourraient en faire les assureurs. L’enthousiasme domine… sauf lorsqu’il s’agit de communiquer ses données personnelles.

En 2013, la deuxième édition de l’Observatoire (1) avait démontré un réel intérêt des Français pour l’innovation, y compris dans le secteur de l’assurance. Cette troisième édition surfe sur un thème d’actualité : les objets connectés. Impossible de passer au travers tant les médias relaient allègrement les lancements de chaque nouveau capteur qui, niché dans les objets du quotidien, les transforment en stars des nouvelles technologies. Ainsi, les montres, tee-shirts, miroirs, pèse-personnes et autres frigos se parent d’un pouvoir nouveau lorsqu’ils s’emparent de nos comportements pour les transformer en données…, données qui pourraient bien valoir de l’or. Seulement voilà, si l’engouement pour ces objets connectés est confirmé par les 36% de Français qui déclarent en posséder déjà et le tiers qui a bien l’intention d’en acheter dans les prochains mois, seuls 5% des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs, qu’il s’agisse de la police, du médecin, de l’opérateur de téléphonie ou encore de la marque de leur véhicule.

Certes, ce chiffre monte à 75% s’il s’agit de les transmettre à un seul de tous ces acteurs, mais tombe à 38% concernant les assureurs, et à seulement 11% pour ceux de nos compatriotes qui se déclarent « tout à fait prêts ». Or, selon Philippe Le Magueresse, le directeur général adjoint d’Opinion Way, l’expérience prouve que seuls les « tout à fait prêts » n’hésiteront pas à passer à l’acte, contrairement à ceux qui, « prêts », prendront encore le temps de la réflexion. Il précise, par ailleurs, que « l’adoption de nouveaux usages par les clients repose sur des bénéfices clairement perçus, comme la simplification, l’optimisation du rapport qualité-prix ou encore l’autonomisation de l’individu ».

Reste la question de l’exploitation des données personnelles, qui ne convainc encore que partiellement, même lorsqu’elle est assortie d’un avantage tangible pour le consommateur-assuré.

1. Numéro 7341 du 13 décembre 2013.

Les oBJeTs CoNNeCTÉs soNT BieN CoNNUs

Pourriez-vous citer des exemples d’objets connectés ?

Plus de 8 Français sur 10 connaissent le terme « objet connecté ». une belle notoriété qui révèle également une réelle compréhension de ce que sont ces objets et une bonne visibilité de leur diversité (voir ci-contre) qui se traduit par une forte intention de s’équiper (voir ci-dessous). opinion Way a demandé aux Français quels adjectifs convenaient le mieux à ces objets. Il en ressort que 29% les jugent pratiques, 14% révolutionnaires et 14% les estiment intrusifs. seuls 5% les qualifient de fascinants et 4% d’indispensables.  

Avez-vous un objet connecté et avez-vous l’intention d’en acquérir un dans les prochains mois ?

UNe CoNFiaNCe LimiTÉe daNs Les assUreUrs

Seriez-vous prêt(e) à ce que vos données personnelles soient collectées et communiquées par des objets connectés aux organismes suivants ?

Seriez-vous prêt(e) à les communiquer par des objets connectés à votre assureur ?

Seuls 5 % des Français seraient prêts à communiquer toutes leurs données personnelles à tous les acteurs de tous les secteurs, 25% affirmant l’inverse. les trois quarts de nos concitoyens se déclarent donc prêts à communiquer avec au moins un acteur. sans surprise, le médecin tient la corde côté santé et la police (44%) devance le fournisseur d’alarme (35%) pour l’habitation. c’est dans des proportions moindres qu’arrivent l’opérateur Gps (28%) et le constructeur auto (24%) qui sont devancés par l’assureur (29%).

PriX eT serViCe: deUX moNNaies d’ÉCHaNGe PeU CoNVaiNCaNTes

Seriez-vous prêt(e) à souscrire à ce service, donc à fournir vos données personnelles ?

Souvent présentés comme la solution pour convaincre de l’usage des objets connectés, l’avantage prix ou le service ne semblent pourtant pas faire mouche. en effet, opinion Way a testé trois scénarios qui, finalement, ne font guère pencher la balance, puisque seuls 6% des Français communiqueraient leurs données pour bénéficier d’extensions de garanties en santé, 9% accepteraient de placer dans leur maison des capteurs fournis par leur assureur contre un tarif mrh mieux ajusté et 8% installeraient un boîtier dans leur voiture contre une tarification modulée en fonction de leur comportement au volant.

Source des Graphiques : opinion Wayobservatoire de l’innovation dans l’assurance

MÉTHODOLOGIE

Opinion Way a interviewé un échantillon de 1 014 Français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population française sur les critères d’âge, de sexe, de CSP, de régions et de catégories de communes. Ces interviews ont eu lieu entre le 17 et le 19 septembre 2014 par Internet.

 


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les Français méfiants vis-à-vis des comparateurs d’assurance

La question de l’indépendance des comparateurs d’assurance revient au cœur des débats. En effet, 82% des Français utilisant des comparateurs d’assurance considèrent l’indépendance comme un critère « indispensable », selon un sondage OpinionWay pour Choisir.com publié le 2 décembre 2014. Autre point soulevé par l’étude : le fait de devoir communiquer ses coordonnées personnelles (mail, téléphone) pour obtenir les résultats « agace » 79% des utilisateurs. Plus préoccupant encore, cela pousse 66% des sondés à ne pas aller plus loin. Les Français seraient donc encore assez méfiants vis-à-vis des comparateurs d’assurance.

Le manque d’indépendance des comparateurs a déjà été pointé du doigt par certains acteurs du secteur. Pour Arnaud Chneiwess, secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema), « Chez qui suis-je ? » est la première question à se poser quand on arrive sur le site car certains comparateurs ont « comme actionnaire principal un des grands assureurs français ». Dans le même veine, Olivier Gayraud, juriste pour l’association de consommateurs CLCV, se pose une question : « Est-ce qu’on a vraiment affaire à un service de comparaison ou à une publicité qui ne dit pas son nom ? ».

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Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

jumelles prevision marche horizon perspectivesNotation : Les perspectives du marché français pas si claires

Standard and Poor’s met en garde les acteurs du marché français sur les évolutions réglementaires et les stratégies alors même que les bilans se sont renforcés en 2013.

Bien sûr, il y a les taux bas. Et pourtant. “Pour nous, le secteur est solide”,estime Lotfi Elbarhdadi, directeur senior chez Standard and Poor’s Rating Services, “mais les perspectives ne sont pas très bonnes”. Chez les agences de notation, il y a perspectives et perspectives. Celles qui sont attribuées aux organismes notés, et qui préfigure des changements de notes à moyen terme. Pour celles-ci, la moyenne est “stable”, “donc nous n’attendons pas de mouvements massifs de notes à la hausse ou à la baisse”.

Et il y a les perspectives du secteur, qui “ne sont pas très bonnes”. Entendons par là que les indicateurs sur les marchés de l’assurance française sont sensiblement incertains. “Quels impacts le maintien de taux bas peut-il avoir sur les secteurs de l’assurance-vie et l’assurance non-vie ? Avec des résultats techniques sous pression et un marché très concurrentiel ?”. Le décor est ainsi posé.

Pour le marché de l’assurance-vie, S&P a une opinion “neutre”, principalement par ce que les marchés de la prévoyance et de la santé pourraient aider les acteurs des assurances de personnes. “Le secteur retient une certaine flexibilité”, estime Lotfi Elbarhdadi. Les taux garantis sont quasi inexistants, la dotation à la PPE a largement lissé dans le temps les taux de rendements, et les organismes parviennent à réaliser des résultats financiers bien au-dessus des rendements de l’OAT. Pour laisser au produit une certaine attractivité sans ruiner les assureurs. M. Elabardhdi note même que “la latitude des assureurs ne s’était jamais présentée auparavant”. En effet, ceux-ci peuvent tout à la fois constituer une réserve et poursuivre des politiques commerciales. Bertrand Labilloy, directeur des affaires économiques et financières à la FFSA, analyse la situation de la même façon. “Les assureurs français ont la capacité à évoluer dans un contexte compliqué depuis la crise”, évoque-t-il, “nous sommes capables de maintenir des taux malgré la volatilité” ajoute-t-il à propos des taux servis.

Notation : Les perspectives du marché français pas si claires

Les nouvelles possibilités d’allocations d’actifs, ainsi que l’ouverture des marchés de la santé et la prévoyance relance le secteur de l’assurance de personnes selon S&P. Malgré la forte concurrence qui s’établit parallèlement.

Sur le dommages, ce contexte de taux bas n’est pas des plus favorables. D’autant que le ratio combiné, l’indice de rentabilité du secteur, est toujours collé à l’équilibre, sans plus. “Les provisions sont correctes mais le secteur est sensible“, avance Lotfi Elbardhadi. Mais la pression sur les taux grignote inexorablement la rentabilité de ces réserves accumulées. Et rendent les assureurs français encore très sensibles aux évolutions des marchés financiers.

Ce qui fait dire à Standard and Poor’s que si 2013 a été une très bonne année, permettant d’améliorer la solvabilité ajustée des risques à son plus haut niveau, “la baisse sensible des taux en 2014” et cette sensibilité aux marchés financiers sont quelques uns des principaux points de faiblesse du secteur.


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