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Assurance vie : Des UC encore coûteuses

Pour pouvoir concurrencer les fonds euros, les unités de compte actions devraient obtenir une performance moyenne de 4% par an, indique le site Good Value for Money.

Le comparateur Good Value for Money a publié son analyse 2021 concernant les frais de gestion prélevés par les sociétés de gestion d’actifs sur les contrats d’assurance vie en unités de compte.

Le benchmark montre que les frais facturés à un épargnant ayant investi sur une unité de compte action s’élèvent en moyenne annuellement à 0,90% de frais de gestions sur unités de compte et 2,01% de frais de gestion courant interne au support. Les frais totaux annuels s’élèvent donc à 2,91%. Pour obtenir une performance de 0%, le gestionnaire d’actifs doit alors effectuer une performance minimum de 2,9% sur l’exercice. « Pour faire aussi bien que le fonds euros, il faut que le gérant performe en moyenne de 4% par an, ce qui est élevé », indique Good Value for Money.

En fonction de la classe d’actifs, les frais annuels supportés par l’épargnant ayant investi dans des unités de compte en gestion active étaient de l’ordre de 2,10 à 3,10% dans le cas de contrats d’assurance vie multi support. La note totale baissait d’environ 1% par an avec des parts « clean share » dont les niveaux de frais sont moindres et de 1,60% avec des trackers.

Du côté des frais de gestion courants, le comparateur enregistre une baisse comprise entre 2 et 7 centimes par rapport à 2020. Pour les supports actions, ils s’élevaient à 2,01% en 2021, contre 2,09% en 2018. Concernant les supports obligataires, les frais de gestion courants s’établissaient à 1,16% en 2021, contre 1,26% il y 4 ans.

Lire la suite ici : Assurance vie : Des UC encore coûteuses (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Réassurance santé et prévoyance : à quoi sert encore MutRé ?

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Mutuelle santé collective : encore beaucoup d’entreprises à la traîne

A l’occasion d’un point presse, le courtier grossiste Cipres Assurances a confirmé que beaucoup d’entreprises, notamment de petite taille, n’ont pas encore mis en place de complémentaire santé collective. Toutefois, les salariés ne semblent pas non plus pressés d’adhérer au contrat de leur entreprise. Explications.

La moitié des entreprises n'ont pas encore mis en place de mutuelle santé collective selon le président de Cipres Assurances.

 

Cela se confirme. Alors que la totalité des entreprises du privé devraient proposer depuis le 1er janvier 2016 une complémentaire santé collective à leurs salariés, beaucoup d’entre elles restent à la traîne.

« Les entreprises, surtout les TPE/PME, ont réagi tardivement, nous avons eu des points culminants de demande de contrats en toute fin d’année 2015. Tout est arrivé d’un coup », raconte le président du courtier grossiste Cipres Assurances Laurent Ouazana à l’occasion d’un point presse le 11 février. Selon le professionnel, sur les 400.000 à 450.000 entreprises qui restaient encore à équiper de mutuelles santé collectives, « seules 55 à 60% sont couvertes à l’heure actuelle ». « Je ne connais pas une seule branche qui est totalement équipée en complémentaires santé, certaines étant même très peu équipées », poursuit ce dernier.

Moins de résiliations de contrats individuels que prévues

Pour Laurent Ouazana, les entreprises vont se mettre en conformité progressivement tout au long de l’année 2016, voire même pousser le vice jusqu’à attendre début 2017. En effet, aucune amende n’est prévue par la loi et il existe peu de chances que les employeurs subissent des contrôles de l’Urssaf. Le seul moyen de pression qui pèse actuellement sur les entreprises, c’est la perte de la fiscalité avantageuse qui accompagne la mise en place d’un contrat de santé responsable collectif.

Pour preuve de cette latence, le président de Cipres Assurances indique qu’il « y a eu beaucoup moins de résiliations de contrats d’assurance individuels qu’attendu. Peut-être les salariés auront-ils été poussés à conserver un temps leur contrat par leur employeur peu pressé de mettre en place une mutuelle collective au sein de son entreprise ». Avant d’affirmer que la mise en conformité se « fera petit à petit, le temps que la totalité des entreprises mettent en place une couverture collective et que les cas de dispense disparaissent, notamment une fois les contrats individuels des salariés arrivés à échéance ».

Des contrats en place sans aucune souscription

A l’inverse, certaines entreprises ont respecté les délais imposés et qu’elles aient bel et bien mis en place une complémentaire santé. Seulement, ce sont les salariés qui n’ont pas suivi le mouvement cette fois : « Certains contrats d’entreprise sont vides, c’est-à-dire qu’aucun salarié pour le moment n’y a adhéré. Là encore, les salariés vont être obligés d’y souscrire petit à petit », note Laurent Ouazana. Ce dernier souligne ainsi que certains employés ne sont pas pressés de laisser leur contrat individuel qui leur offre des garanties adaptées à leurs besoins.

Parmi ceux qui ont adhéré à la mutuelle de leur entreprise depuis le 1er janvier 2016, des interrogations commencent à émerger quant aux garanties présentes dans leur contrat collectif. « Nous avons mis en place une plateforme téléphonique pour nos assurés. Après un effet retard, le nombre d’appels va crescendo : les assurés commencent seulement à recevoir leurs premiers remboursements et donc à appréhender le niveau de leurs nouvelles garanties », explique le président du courtier grossiste. Ce dernier en est persuadé, en 2016, les souscriptions de surcomplémentaires santé vont augmenter. C’est pourquoi Cipres Assurances a développé des offres en ce sens adaptées à ses contrats et à ceux de ses concurrents, que les assurés peuvent directement souscrire sur le site monsiteassure.fr.

 

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