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Étude d’Altaprofits : 4 Français sur 5 détiennent un produit d’épargne

Selon une étude Ifop pour Altaprofits, 84% des Français possèdent au moins un produit d’épargne. La part des épargnants détenteurs de multiples contrats augmente de 3%, elle s’établit à 56% en 2021.

Le courtier en ligne, Altaprofits a publié les résultats du baromètre Ifop 2021 de l’épargne en France et en régions. « Les préoccupations à court terme des Français ont pris le pas sur leurs projections à long terme et cela a déteint sur leurs comportements d’épargne, en particulier, sur leur épargne de précaution qui est en hausse de 3 points par rapport au précédent baromètre, en 2020 », indique le rapport. Près de la moitié des épargnants Français (49%) mettent de l’argent de côté afin de constituer une épargne de précaution, selon le baromètre. Ils sont près d’un tiers à épargner pour faire face aux imprévus du quotidien et 15% d’entre eux se disent épargner pour se préparer à une éventuelle « situation exceptionnelle », comme par exemple, la perte d’un emploi. Néanmoins, plus d’un quart d’entre eux (27%) mettent de l’argent de côté dans le but de financer un projet à court ou à long terme.

Dans un contexte de crise sanitaire, l’appât du gain par une plus grande prise de risque ne séduit toujours pas les Français. Ils sont encore 8 sur 10 à privilégier « un placement sans risque même si son rendement est faible ». Néanmoins, 26% des épargnants ont le projet de placer les sommes récemment mises de côté. L’investissement dans des produits d’épargne réglementés attire 13% des répondants, 6% anticipent un placement en assurance vie et 4% se disent tentés par la bourse. De son côté, le placement immobilier, investissement moins risqué, attire 13% des épargnants sur le marché. « Cette année hors norme a amené les Français à adopter une attitude raisonnable pour se faire plaisir et raisonnée pour assurer leur avenir financier. Ils ont une vision plus court-termiste de leurs projets mais leurs intentions, à hauteur de 39 %, d’investir l’argent qu’ils ont accumulé est forte. Cette année exceptionnelle a accentué leur prudence, qui se retrouve dans la hausse de leur épargne de précaution », commente Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits.

Le PER récolte 28% d’intentions d’investissement

Alors que 84% des Français possèdent au moins un produit d’épargne et 56% disent en détenir plus d’un, la plupart des épargnants déclarent placer de l’argent régulièrement sur leurs produits d’épargne (94%). Près de la moitié d’entre eux effectuent des dépôts mensuels (45%) alors que « près de trois quarts le font au moins une fois tous les 6 mois (74%) ». Parmi ces produits d’épargne, le plan épargne retraite a recueilli 28% d’intentions d’investissement, selon le baromètre. Attractifs de par ses caractéristiques plus flexibles, l’intérêt principal pour les épargnants reste la volonté de se constituer un complément de revenu pour la retraite. L’enveloppe fiscale que représente le PER se place en deuxième position des intérêts des épargnants (80%), suivie de la possibilité de sortie en capital ou en rente viagère à la fin du contrat (78%). La possibilité, d’une sortie anticipée dans le cas de l’achat d’une résidence principale par exemple, donne également une option de liquidité qui séduit les épargnants français (54%). « Jusqu’à peu, les Français inquiets pour leur retraite n’épargnaient pas pour autant. Ce baromètre montre qu’aujourd’hui ils ont commencé à prendre conscience de la nécessité de la préparer individuellement ; cela se traduit par la notoriété et par le succès que rencontre le PER, lancé il y a seulement 18 mois », conclut Stellane Cohen.

Lire la suite ici : Étude d’Altaprofits : 4 Français sur 5 détiennent un produit d’épargne (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Assurance vie : Generali Vie et Nalo lancent un contrat qui s’adapte aux besoins d’épargne

Generali Vie, très présent sur l’assurance vie en ligne, et Nalo, une start-up spécialisée dans l’investissement financier lancent un nouveau contrat d’assurance vie. Avec un univers d’investissement essentiellement en fonds indiciels, le contrat offre une gestion « multi-projets ».  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les assurés de la Caisse d’Epargne peuvent déclarer un sinistre par SMS

Les assurés détenteurs de contrats habitation et auto à la Caisse d’Epargne peuvent désormais déclarer un sinistre dû à de fortes intempéries par SMS. L’objectif est d’accélérer la prise en charge.

Natixis assurances propose de déclarer un sinistre par SMS aux assurés de la Caisse d'Epargne.

 

Déclarer un sinistre en envoyant un simple SMS. C’est le nouveau dispositif mis au point par Natixis Assurances pour les souscripteurs d’assurances à la Caisse d’Epargne.

Face à la multiplication des catastrophes naturelles et autres évènements climatiques conséquents, Natixis Assurances a souhaité faciliter les démarches des assurés. « Les évènements climatiques se sont intensifiés au cours de ces dernières années causant de nombreux dégâts et laissant dans le désarroi les populations des régions concernées, expose l’assureur. Afin de les prendre en charge rapidement et efficacement, Natixis Assurances met en place la déclaration de sinistre via SMS. »

Plus précisément, tout détenteur d’un contrat auto « Mon Auto et Moi » et/ou d’une assurance multirisques habitation « Assur’Toit » de la banque à l’écureuil aura accès à ce canal de communication. « Ce nouveau moyen de déclarer un sinistre répond à un besoin spécifique lié à la situation d’urgence dans laquelle les assurés sont plongés en cas d’épisode climatique exceptionnel », affirme Natixis.

Mais l’innovation ne s’arrête pas. Le dispositif se déroule ainsi en trois temps : en cas d’épisode climatique majeur à venir ou en cours dans leur région, les souscripteurs de ces contrats seront prévenus par SMS « du risque climatique de type tempête, gel, phénomène orageux ou inondation », explique Natixis.

Ensuite, si le risque s’est avéré, « ce même SMS va leur permettre […] d’accéder directement à un formulaire simple de déclaration de sinistre et sans avoir à télécharger une application ». Il suffit ensuite à la victime de remplir le document et de le transmettre à Natixis directement. Ensuite, ce type de dossier est mis automatiquement en haut de la pile et adressé au plus vite aux experts compétents. « Les télégestionnaires reçoivent une synthèse de la situation et peuvent ainsi rappeler les assurés en situation d’urgence pour les prendre en charge dans les meilleurs délais », détaille la compagnie d’assurance. Une fois le sinistre déclaré, les assurés n’ont donc plus qu’à attendre l’appel de leur compagnie.

A lire sur le sujet :
Comment se faire indemniser après une catastrophe naturelle


Tout Sur L Assurance

Après la gestion privée, la Caisse d’Epargne vise plus haut avec la banque privée

La Caisse d’Epargne veut développer le segment supérieur de sa clientèle patrimoniale, celle de la gestion de fortune : une dizaine de caisses régionales devraient compter à terme leurs propres banques privées.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Les produits d’épargne retraite sont-ils vraiment rentables ?


D.R.

«Quid de la rentabilité des produits d’épargne retraite ?» C’est la question à laquelle tente aujourd’hui de répondre l’organisme international Better Finance for all. Dans un rapport présenté ce 30 novembre à Paris, ce centre indépendant d’expertise dans le domaine de la finance publie les performances réelles de l’épargne retraite en Europe. «Nous nous sommes rendu compte que ni les clients ni les autorités publiques de surveillance ne sont correctement informés sur le rendement réel des produits. Nous avons donc essayé de rectifier le tir, en déduisant notamment des rendements nominaux auxquels nous avons eu accès, à la fois l’inflation, les charges et les taxes», explique Guillaume Prache, directeur général de Better Finance for all.

mauvais résultats des régimes de la fonction publique 

Résultat, en effectuant cette opération, sur la période observée (entre 2000 et 2013), les rendements des produits d’épargne se révèlent peu compétitifs dans les huit pays européens observés. «La France se situe au milieu du panier, faisant mieux notamment que l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, mais moins bien que l’Allemagne», précise Guillaume Prache. Selon cette étude, le placement qui tire son épingle du jeu en France serait l’assurance vie (+0,9% annuel). «Même si beaucoup de personnes considèrent que ce n’est pas un produit d’épargne retraite, c’est tout de même celui qui est le plus utilisé par les Français pour préparer leur retraite», indique Guillaume Prache. Dans un contexte marqué par la baisse des taux d’intérêts et les nouvelles règles prudentielles liées à Solvabilité 2, les produits destinés aux agents de la fonction publique (Préfon, Corem, complémentaire retraite des hospitaliers) affichent pour leur part un rendement négatif (-1,2%) sur les 14 années observées.

Pour plus d’informations, retrouver l’analyse complète de cette étude dans le numéro de l’Argus de l’assurance du 7 novembre prochain


L’Argus de l’Assurance – Acteurs