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Réforme du courtage : Planète CSCA dénonce “un timing incompréhensible”

Alors que le calendrier législatif sur la réforme du courtage s’est accéléré ces derniers jours, Planète CSCA dénonce « un timing incompréhensible ». Le syndicat de courtiers considère ainsi qu’il ne peut pas dialoguer « dans un climat serein ».

Inscrite à la séance publique de l’Assemblée Nationale du 27 janvier prochain, en procédure accélérée, la PPL relative à la réforme du courtage fait un retour aussi rapide que remarqué sur le marché de l’assurance.

Si bien que cette accélération du calendrier « jette le doute sur le bien-fondé de la réforme », fait savoir Planète CSCA. Dans un communiqué, Christophe Hautbourg, le directeur général du syndicat de courtiers explique que « le timing de cette réforme est incompréhensible. Passer à la hussarde sur un sujet qui appelle une co-construction à laquelle nous sommes prêts, lorsque le contexte économique sera redevenu plus stable, n’est pas conforme à notre idée du rôle dévolu aux corps intermédiaires que nous représentons ».

Dans la situation sanitaire et économique actuelle, Planète CSCA indique craindre qu’une telle réforme vienne alourdir les obligations des courtiers (estimant au passage la charge financière induite à plus de 20M€ par an) et parle « un mauvais signal envoyé à une profession qui a fait preuve de résilience et d’adaptabilité au cours des derniers mois ».

Pas de dialogue

Dans ce contexte, le syndicat indique accompagner les nouvelles exigences qui pèsent sur ses adhérents via son outil de place EDIconformité, pour faciliter la mise en conformité des cabinets. « Tenter de faire adopter un texte portant sur l’autorégulation du courtage dans l’urgence, en procédure accélérée, c’est se passer d’un débat sur le fond, alors qu’il demeure de nombreux points à éclaircir et d’autres alternatives pour atteindre le même objectif. Si à l’été, les pouvoirs publics laissaient entendre qu’il n’y avait pas d’urgence et que les discussions devaient se faire de manière apaisée, il semble que cette accélération du calendrier ne permette pas de dialoguer dans un climat serein », poursuit Planète CSCA.

« Il serait fort dommageable de se rendre compte à la lecture de ces derniers que la loi manque ses objectifs premiers : accompagner le courtage de proximité et favoriser l’élévation du niveau de la profession. C’est pourquoi j’appelle à un débat approfondi, qui permette de préciser le texte, de définir la profondeur des missions confiées aux associations professionnelles et ce, sans oublier aucune des familles composant l’intermédiation en assurances », conclut pour sa part Bertrand de Surmont, le président du syndicat.

Lire la suite ici : Réforme du courtage : Planète CSCA dénonce “un timing incompréhensible” (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

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Santé : UFC-Que choisir dénonce les tarifs des complémentaires

Les cotisations des complémentaires santé ont “explosé” ces dix dernières années, dénonce l’UFC-Que choisir, pointant notamment une “dérive des frais de gestion” et une concurrence affaiblie par le manque de “lisibilité des offres”, dans une enquête publiée mardi.

Selon cette enquête de l’association de consommateurs, présentée à la presse, les cotisations versées par les assurés sont passées de “468 euros par personne et par an en moyenne en 2006 à 688 euros en 2017“, soit une inflation de 47%, contre 14% pour l’économie en général.

En 2017, elles disposaient de 40,5 milliards d’euros de cotisations. En outre, les complémentaires “vont voir leur rôle se renforcer” ces prochaines années, avec la mise en place du “reste à charge zéro” (remboursement intégral de certaines lunettes, prothèses dentaires et auditives), qui “va se répercuter” sur les tarifs, prévient l’UFC-Que choisir.

Les hausses de la fiscalité ne justifient “que moins du tiers de la progression“, assure l’UFC, pointant une “grave dérive” des frais de gestion.

Ils ont représenté “7,2 milliards d’euros” de dépenses en 2016, dont 2,8 milliards en frais d’acquisition de clients (publicité, communication) et ont augmenté de 30% depuis 2010, soit “deux fois plus que celle des prestations remboursées aux assurés” (+15%).
Ils s’élèvent pour les contrats individuels à 21,5% de la cotisation, les taux pouvant grimper à 42% pour certains contrats, selon des calculs basés sur l’analyse de documents commerciaux et de 207 avis d’échéance.

En revanche, le taux de redistribution, c’est-à-dire la part des cotisations revenant aux assurés sous forme de prestations, “s’effondre“, regrette l’UFC, estimant que “seulement 66% des cotisations en moyenne“, et moins de 50% pour certains contrats, reviennent aux assurés individuels”, contre 76% pour les contrats collectifs.

Ces dérives” s’expliquent notamment “par l’illisibilité” des garanties santé, qui “empêche largement la comparaison et atténue la concurrence“, explique l’UFC.

L’association demande donc aux pouvoirs publics “d’encadrer la comparabilité des offres” et de “publier enfin l’arrêté prévu par la loi Hamon de 2014, pour une liste standardisée d’exemples de remboursements en euros” dans les brochures.

Elle souhaite enfin contraindre les complémentaires à publier leur “taux de redistribution” avant toute souscription, par exemple sur internet.

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Assurance : la qualité des soins optiques approuvée, leur prix dénoncé

Selon un sondage Harris Interactive mené pour la Mutualité française, les Français sont majoritairement satisfaits de la qualité des soins et des équipements optiques. Ils sont toutefois plus critiques envers leur coût jugé trop élevé ainsi que le manque d’information délivrée.

Si les Français sont satisfaits de la qualité des soins optiques, ils sont plus critiques envers leur coût, jugé trop élevé.

 

Les lunettes, toujours trop chères ? Un tiers des Français a déjà renoncé à des soins ou à des équipements optiques, selon un sondage mené par Harris Interactive* pour la Mutualité française diffusé le 15 décembre 2015. Parallèlement, quatre assurés sur dix estiment qu’il est difficile d’accéder aux équipements optiques.

Comme frein à l’accès aux soins optiques, les sondés évoquent principalement des motifs financiers, comme le coût (22%) et le taux de remboursement des lunettes et lentilles insuffisant (21%) ainsi que des délais d’attente trop longs chez les ophtalmologues (22%). A l’inverse, ils restent positifs sur la qualité des équipements (79%) et des soins prodigués, que ce soit la détection de troubles visuels (66%) ou de pathologies oculaires (54%). C’est donc bien le coût de ces soins qui est pointé du doigt par les assurés et non leur qualité.

« Pour les professionnels rencontrés, il s’agit moins d’un problème d’accessibilité, notamment financière, que d’information sur l’existant », explique l’étude. Les patients rejoignent l’avis des professionnels sur ce dernier point. En effet, les Français ont le sentiment de ne pas recevoir assez d’information sur la santé visuelle (59%). Cette lacune se ressent dans la manière dont est appréhendée ce domaine de soins. Alors même que les professionnels soulignent « l’importance de la prévention et de la détection des troubles et pathologie oculaires », la santé visuelle est pourtant davantage traitée de manière curative que préventive. Afin de l’améliorer, les sondés placent d’abord leur confiance dans les ophtalmologues (83%) et les opticiens (64%) puis dans une moindre mesure, les complémentaires santé (53%).

Les réseaux oui, mais pas au détriment de la qualité

Selon la quasi-totalité des interrogés (90%), les réseaux d’opticiens représentent une « bonne chose », ces derniers facilitant l’accès de tous aux équipements optiques et à terme pouvant conduire à une baisse des coûts. Toutefois, des craintes sont émises sur une restriction du libre choix des patients et une éventuelle baisse de la qualité des soins. Parallèlement, la délégation de tâches entre divers professionnels est perçue comme un moyen de réduire le temps d’attente (84%) voire le coût des soins (59%), mais encore une fois l’argument « qualité » est brandi, les interrogés craignant qu’elle ne diminue avec la multiplication des acteurs. Le panel est scindé sur la question : une moitié préfère attendre plus longtemps pour n’avoir affaire qu’à un seul ophtalmologue, quand l’autre est prête à laisser plusieurs professionnels effectuer les examens.

*Sondage mené par Internet du 26 au 29 octobre 2015 auprès de 1.500 personnes âgées de 18 ans et plus (professionnels et grand public), selon la méthode des quotas.

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Tout Sur L Assurance

L’Arcaf dénonce la «stratégie irresponsable et trompeuse» de l’UMR

L’Association nationale des fonctionnaires épargnant pour la retraite n’a pas tardé à réagir, suite aux annonces de l’Union mutualiste retraite (UMR) de vouloir, d’une part, baisser les rentes versées aux bénéficiaires du régime fermé R1, et, d’autre part, allonger l’âge de référence des adhérents du régime Corem pour obtenir une retraite à taux plein. «Ces mesures consistent à sacrifier de nouveau les 400 000 adhérents victimes de la stratégie irresponsable et trompeuse du régime mis en place depuis 2002», estime ainsi l’Arcaf dans un communiqué.

promesses non tenues

Concernant la baisse d’environ 30% du complément retraite que touchent quelque 110 000 fonctionnaires retraités, l’association rappelle que «tous ces adhérents avaient confié leur épargne retraite au prédécesseur du Corem/R1 sur la base de l’engagement de ce dernier non seulement de ne jamais baisser les rentes mais aussi de les revaloriser annuellement comme les traitements des fonctionnaires». Or, depuis le sauvetage du Cref au début des années 2000, «l’épargne et les rentes versées par le R1 n’ont jamais été revalorisées, engendrant une nouvelle perte de pouvoir d’achat pour les adhérents de plus de 16% à fin 2013».

Débat autour de la baisse des rentes Corem

Sur le report du droit à rente à taux plein de deux années (de 60 à 62 ans), l’Arcaf compare cette mesure à «une nouvelle amputation des droits des cotisants Corem auxquels on supprime deux années de rente». Et alors qu’Alain Hernandez, président de l’UMR, précisait, le 10 octobre, sur le site de l’Argus de l’assurance qu’il n’avait jamais été envisagé «de baisser de la valeur du point de Corem, donc de baisser les rentes des sociétaires», l’Arcaf considère qu’à travers cette mesure, «il s’agit bien, là aussi, d’une diminution des rentes».


L’Argus de l’Assurance – Acteurs