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Retour sur la 1ère réunion du club santé (saison 2021-2022)

Le club santé s’est réuni le 14 octobre pour sa première réunion de la saison, en présence de la nouvelle marraine Martine Carlu, directrice générale d’Intériale.

Cercle LAB : Retour sur la 3e réunion du club juridique et conformité (saison 2020/2021)

La 3e réunion du club juridique et conformité s’est tenue le 12 février dernier. Elle fut largement consacrée à la riche actualité législative autour du secteur de l’assurance.

Exceptionnellement dans cette nouvelle saison du club juridique et conformité, nous avons laissé de côté la thématique fil rouge du club pour l’actualité. Il faut dire qu’elle fut riche depuis la réunion précédente. Tout d’abord, avec Lionel Corre, sous-directeur des assurances à la direction générale du Trésor, nous sommes revenus sur la proposition de loi portant réforme du courtage. Le parrain du club a pu revenir sur les raisons qui ont poussé Bercy et la députée Valeria Faure-Muntian, à l’origine de la proposition de loi. Pour rappel, elle prévoit la création d’associations à adhésion obligatoire pour tous les intermédiaires d’assurance hors agents généraux.
Les participants ont pu débattre ensuite de la pertinence de ces associations, des modalités de mises en œuvre ou encore des relations qu’elles auront avec l’ACPR. Il fut également question des missions de ces associations. Elles n’ont pas vocation à contrôler leurs membres, pour la simple et bonne raison que la DDA l’interdit.

La deuxième partie du club fut consacrée au Brexit. Depuis la 1er janvier 2021, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union Européenne. Première conséquence pour les assureurs établis sur le territoire britannique, ils n’ont plus droit au passeport européen leur permettant d’opérer sur le sol de l’UE depuis la Grande-Bretagne. Il en va de même pour les intermédiaires. Pour encadrer cette sortie dans les domaines de l’assurance, le gouvernement a publié une ordonnance au mois de décembre dernier. Pierre-Grégoire Marly, président du Forum du droit de l’assurance et professeur agrégé de droit, l’a analysé pour les participants. Elle prévoit notamment que les contrats souscrits avant le 1er janvier peuvent perdurer au-delà de cette date. En revanche, ils ne pourront ni être renouvelés, ni prorogés, ni reconduits, ni donner lieu à toute opération qui impliquerait l’émission de nouvelles primes. Dans le cas contraire, ils seraient frappés de nullité.

L’ordonnance explicite par ailleurs les pouvoirs de l’ACPR pour faire respecter ces prérogatives. L’autorité continuera d’exercer sa mission de contrôle et de sanctions pour tous les manquements commis avant le Brexit, quand bien même ces faits seraient mis au jour après la sortie des Britanniques. Toute le débat réside dans les moyens à la disposition de l’ACPR pour exercer, effectivement, ses missions de contrôle sur des acteurs installés dans un pays étranger qui, de surcroît a quitté l’Union européenne.

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Cercle LAB : Retour sur la 2ème réunion du club RH (2019-2020)

La deuxième réunion du club RH du Cercle LAB s’est focalisée sur les méthodes de management pour favoriser l’engagement des collaborateurs.

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Après la première réunion du 5 novembre consacrée à la définition de la notion de « reconnaissance au travail » et aux attentes des collaborateurs, le club RH s’est penché le 14 janvier sur les méthodes managériales qui accompagnent des projets de transformation. Cette réunion a compté avec l’intervention de Laurence Vanhée, ancienne DRH, chief hapiness officer de la Sécurité sociale en Belgique et consultante RH pour des entreprises comme Maif, Matmut ou Axa France. Le parrain du club RH Olivier Ruthardt, directeur général adjoint du groupe Matmut en charge des ressources humaines et président de la commission des affaires sociales de la FFA, est également intervenu.

Venue de Belgique, Laurence Vanhée a partagé son expérience sur des projets de transformation à la Sécurité sociale en Belgique et chez un fabricant de mouchoirs en papier. Comment motiver les troupes et obtenir l’adhésion des collaborateurs dans un contexte de profonde transformation ?

« Nous sortons de 30-40 ans de recherche d’optimisations dans nos organisations. Nous avons tellement optimisé que les gains de productivité sont infimes et que les collaborateurs sont épuisés. Le nombre de burn-out, bore-out, brown-out et autres maladies de longue durée n’a jamais été aussi élevé », a expliqué Laurence Vanhée en préambule.

Dans un monde VUCA (Volatile, Uncertain, Complex, Ambiguous), le changement de style managérial devient impérieux afin de retenir les talents. Parallèlement, 47% des emplois actuels existants vont être touchés par des ruptures technologiques d’ici 2025, selon une étude de l’Oxford Martin School de 2016.

Dans ce monde en pleine mutation, la transformation des organisations devient impérative. Laurence Vanhée cite la première ministre de Nouvelle Zélande qui prône l’ « innovation frugale » et accorde des budgets en fonction d’objectifs sociétaux et non plus de façon cloisonnée à chaque ministère. Véritable experte en intelligence émotionnelle, Laurence Vanhée considère qu’il est plus efficace de « parler à votre cœur » plutôt que de « parler à votre tête » et parle de « transformations positives » pour lesquelles il est nécessaire de “donner envie” plutôt que de “convaincre“.

Venue de Belgique, Laurence Vanhée a partagé son expérience sur des projets de transformation chez un fabricant de mouchoirs en papier suédois qui embauche 43.000 personnes dans le monde. Malgré un taux de satisfaction des collaborateurs de 85%, la direction a mis en place un modèle d’organisation qui conjugue performance et bonheur afin de répondre aux 15% des collaborateurs non satisfaits de l’entreprise. Améliorer les systèmes d’information a été la première demande des collaborateurs, suivie d’une amélioration des outils de pilotage de la satisfaction client et enfin de la mise en place d’un système d’évaluation en phase avec les objectifs de l’entreprise.

Les collaborateurs ont également demandé l’ouverture d’une salle de sport dans leur usine de 369 salariés, une revendication syndicale de longue date. Des collaborateurs volontaires ont travaillé à la faisabilité de ce projet et à son business plan. Finalement, le projet s’est révélé irréalisable mais une solution alternative a été trouvée par les collaborateurs eux-mêmes, à savoir la mise à disposition de chèques sport, et des tarifs négociés auprès d’une salle de sport voisine. « Impliquer les collaborateurs a permis d’obtenir un niveau d’engagement extraordinaire », partage Laurence Vanhée.

Qu’est-ce que la reconnaissance pour la génération Z ?

Par ailleurs, Laurence Vanhée a cité une enquête menée auprès de 1.800 jeunes d’entre 18 et 23 ans qui a montré que la première personne dont ils souhaitent obtenir la reconnaissance est le client, suivi du chef et ensuite des collaborateurs.

La Sécu belge, un cas d’école

Laurence Vanhée a également partagé son expérience de création du poste de chief hapiness officer au ministère de la Sécurité sociale en Belgique en 2010. Dans un État employant 88.000 fonctionnaires, la Sécurité sociale employait 1.400 personnes. Ce ministère avait des difficultés pour attirer des talents : parmi les 103.000 citoyens belges ayant postulé pour devenir fonctionnaire, aucun n’avait coché la case « Ministère de la Sécurité sociale ». Laurence Vanhée a accompagné l’administration dans son objectif de « devenir un employeur sexy ». Fixation collective des objectifs fussent-ils individuels ou collectifs, redéfinition de la figure du manager qui devient un facilitateur, développement de la confiance à priori, réduction du nombre de bureaux physiques (7 postes pour 10 collaborateurs), développement du télétravail, co-création du système de valeurs, développement de la politique du feedback, droit à l’erreur, révision du processus et de l’expérience utilisateur autour des “4 S” (simple, straight to the point, sustainable and sexy), favoriser l’épanouissement personnel autour de trois principes (ce que je sais faire, ce qui est utile à l’organisation et ce que j’aime faire).

La création d’équipes de travail pour participer à des projets a été complètement transformée : les projets sont publiés en interne et tous les collaborateurs peuvent envoyer leur candidature sur la base du volontariat. Pour favoriser la mobilité interne, l’administration belge a lancé un échange de talents entre organisations.

Les résultats de ce profond programme de transformation qui a duré trois ans sont sans appel : hausse de 20% de la productivité sur des objectifs fixés collectivement, baisse de 26% de l’absentéisme, et baisse de 75% du turnover.

En conclusion, Laurence Vanhée a cité les facteurs clés du succès : le sens, le courage, la sincérité, l’exemplarité, les équipes dédiées, l’implication de vrais volontaires, la gestion du rythme, des priorités, et l’évaluation des risques et impacts en flux continu. Toute démarche de transformation est confrontée à des résistances à l’innovation, à la peur des collaborateurs, à la pression sociale, aux égos des uns et des autres et à la limite du raisonnement car ces méthodes doivent être adaptées aux cas particuliers de chaque organisation.

La prochaine réunion du club RH aura lieu le 10 mars autour du thème “Qualité de vie au travail ou qualité de vie tout court” avec Bénédicte Crété-Dambricourt, DRH Groupama et Emmanuel Lavergne, coach d’équipes et dirigeants de Vivacci. Auteur du livre Cinq étapes pour transformer : Pratiques d’entreprises inspirantes, le voyage d’un DRH au Canada.

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Cercle LAB : Retour sur le 1er club épargne/retraite [2019-2020]

Jeudi 17 octobre s’est tenue la première réunion du club épargne/retraite en présence de son parrain, Jean-François Lequoy, directeur général de Natixis Assurances et de son expert, Serge Moreno, directeur marketing épargne et clientèle patrimoniale chez AG2R La Mondiale. Il fut largement question des taux négatifs.

Le monde de l’assurance et plus particulièrement le monde de l’épargne est entré dans une nouvelle ère : celle des taux négatifs. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai beaucoup entendu parler des taux bas, mais jamais des taux négatifs », a fait savoir un assureur présent le 17 octobre dernier. « Il ne faut surtout pas être dans le déni de ce nouveau monde », poursuit-il.

Et c’est bien parce que la situation est inédite que les travaux du club épargne/retraite su Cercle LAB vont s’attacher à analyser l’épargne/retraite à l’aune de ce nouveau contexte, tout au long de l’année. Car après des années de commercialisation de fonds euros, il devient impératif d’acculturer les clients à une certaine forme de prise de risque dans l’épargne. « Il faut sortir de cette image qui consiste à dire que les unités de compte sont forcément des placements en action », lance une participante.

Le besoin de liquidité et de sécurité du capital des épargnants devient incompatibles avec celui de solvabilité des assureurs. « Il faut faire évoluer les offres, voire le code des assurances qui n’est pas adapté à un monde de taux bas, voire négatif », pointe un bancassureur. « Le fonds euros va devenir plus rare, il faut donc le rendre plus cher », avance un ancien assureur. Cela peut passer par la hausse des frais de gestion, ou le conditionnement à une quote-part réservée à des UC. Certains préconisent également de desserrer l’étau sur les placements illiquides comme c’est le cas au Luxembourg. Pour d’autres, il faut mettre en avant le sens de l’épargne en insistant sur les classes d’actifs vertes.

Il va de toute façon falloir trouver des solutions pour éviter un scénario à la japonaise. 7 acteurs de l’assurance vie avait fait faillite.

A l’occasion de la prochaine réunion, le 17 décembre prochain, nous évoquerons l’épineuse question du devoir de conseil dans le cadre de la commercialisation de produit d’épargne

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Cercle Lab : Retour sur la 1e réunion du club santé

Le club santé du Cercle LAB a repris le 1er octobre avec Pierre François, directeur général de Swiss Life prévoyance et Santé, en qualité de parrain.

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Dans la continuité des travaux de la saison dernière, le club santé va se pencher cette année sur la création de valeur dans le secteur de la complémentaire santé. En préambule, Pierre François, président de la commission d’assurance de personnes de la Fédération française de l’assurance, a partagé sa vision sur différents sujets d’actualité : PLFSS 2020, frais de gestion, assurance dépendance, loi Pacte et réforme sur le 100% santé.

Les rapprochements entre acteurs de l’assurance n’ont pas conduit à une baisse des coûts, selon Pierre François. En revanche, la stratégie de diversification des différents acteurs provoque à une ouverture du marché de l’assurance santé. En plus des acteurs historiques, banques, start-up, mutuelles d’assurance… commercialisent des couvertures santé, ce qui a pour effet de renforcer la concurrence.

« Créer de la valeur c’est mettre des moyens à un endroit pour être meilleur que les autres », selon le parrain du club santé. A l’heure où beaucoup d’acteurs investissent sur leur offre de services, Pierre François pointe du doigt le manque de retour sur investissement. Les assureurs doivent avoir des services sur leur catalogue pour remporter des appels d’offres, mais ensuite ces services ne sont pas utilisés par les adhérents. « Pour qu’il y ait de la valeur il faut qu’il y ait de l’utilité », insiste-t-il.

D’un point de vue pragmatique, Pierre François signale qu’« il n’est pas possible de déposer un brevet sur un service. C’est pourquoi le jour où un acteur développera un service révolutionnaire, il sera immédiatement copié par tout le marché », avance Pierre François.

Quand un service marche, il faut le faire savoir. Par exemple, « les réseaux de soins jouent un rôle déterminant dans la réduction du reste à charge des assurés, et pourtant, ils ne sont pas valorisés ». Les assureurs devraient faire des efforts pour mieux communiquer les économies effectuées grâce à l’intervention des réseaux de soins. Par exemple, à la sortie du magasin d’optique, l’assureur doit être capable de dire à l’assuré quel a été le reste à charge évité sur les verres grâce au pouvoir de négociation des réseaux de soins.

Les assureurs ne sont pas prêts à investir sur des services de prévention qui porteront des fruits dans 4-5 ans, selon le parrain du club santé. « Qui est capable de suivre sa clientèle sur 4-5 ans et de conserver le détail de toutes les prestations versées pendant la période ? », s’interroge Pierre François, sceptique.

En revanche, il croit que des services qui apportent un bénéfice partagé comme la télémédecine ont de l’avenir. Il a évoqué par exemple les plateformes de prise de rendez-vous en ligne comme Doctolib comme des sociétés dans lesquelles les assureurs auraient pu investir.

Interrogé sur les pistes de différenciation dans un marché de plus en plus encadré, Pierre François a évoqué les produits modulaires sur-mesure qui permettent de panacher des garanties et des niveaux de couverture différents : par exemple, optique et hospitalisation, en jouant avec la segmentation et la mutualisation. « Le risque d’anti-sélection est présent pendant les premières années mais ensuite, ces offres peuvent offrir une bonne rentabilité », explique-t-il.

Un des terrains où les assureurs peuvent créer de la valeur demain est « le parcours de soins », selon Pierre François. Par exemple, Le déploiement de la norme ROC dès janvier 2020 permettra à l’organisme complémentaire de savoir en temps réel si ses assurés sont hospitalisés. Et de proposer des services d’accompagnement au bon moment, en soins de suite, coordination…

Il existe également des marges de manœuvre sur la gestion du risque, en agissant sur la fréquence du sinistre et en dialoguant avec les professionnels de santé, même si les discussions sont souvent difficiles.

Marie-Sophie Houis, experte du club santé, a également évoqué la simplification des contrats comme un axe d’amélioration. « Pour faire simple, il faut aller vers le contrat non responsable », répond Pierre François, qui évoque les contrats au premier euro.

D’autres types de contrat mixtes qui associent santé et prévoyance, retraite et prévoyance ou dépendance et santé… pourraient également enrichir la proposition de valeur de la complémentaire santé. Le problème des assurances dépendance individuelles est la forte fréquence de sinistre en fin de vie. Le risque dépendance coûte cher en Solva 2 car est un risque mal connu. Pour améliorer le résultat technique des contrats dépendance, Pierre François évoque la possibilité de limiter la prise en charge en rente dépendance à un nombre d’année maximum, ce qui permettrait de baisser le prix de la cotisation.

Le club santé continuera à explorer les pistes de différenciation des acteurs de la santé le 11 décembre et ensuite le 6 février.

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