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Assurance vie : collecte positive en juin 2016 … mais toujours en baisse

L’assurance vie affiche une collecte nette positive de 810 M€ en juin 2016. Mais le premier semestre s’achève sur la plus faible collecte de l’année.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Aide à la complémentaire santé : primes en baisse et meilleures garanties

Depuis qu’elle a fait peau neuve, l’aide à la complémentaire santé (ACS) offre de meilleures garanties et surtout des primes en baisse de 15 à 37% selon les contrats.

Depuis qu'elle a été réformée, l'ACS offre de meilleures garanties aux bénéficiaires, avec des primes plus basses.

 

La réforme de l’aide au paiement d’une assurance complémentaire de santé (ACS) semble porter ses premiers fruits. Instaurée en juillet 2015, celle-ci a pour objectif de proposer aux bénéficiaires de l’ACS des contrats de bon rapport qualité/prix à choisir dans une liste établie par le gouvernement. Jusqu’ici les contrats souscrits par les assurés offraient des garanties en-deçà des autres complémentaires santé individuelles. Désormais, un cahier des charges est imposé, les assurés ayant le choix entre trois types de contrats : entrée de gamme, intermédiaire et supérieur, le niveau de garanties allant crescendo.

Pour rappel, l’ACS est une aide versée sous conditions de ressources sous la forme d’un chèque santé dont le montant varie avec l’âge du bénéficiaire, en contrepartie d’une souscription à une complémentaire santé.

Dans son ouvrage dédié à la complémentaire santé publié le 13 avril 2016, la Direction de la recherche des études et évaluation et statistiques (Drees) consacre une fiche à l’ACS. Or, la Drees a constaté, « qu’à qualité donnée, la baisse des primes permise par la procédure d’appel d’offres est estimée entre 15% (pour le contrat le plus couvrant) et 37% (pour le contrat le moins couvrant) ».

Une diminution des tarifs bienvenue

Cette baisse de tarifs constitue une bonne nouvelle pour les bénéficiaires de l’ACS, car même en possession du chèque santé, la facture demeure élevée. Selon les données compilées par la Drees en 2014, soit avant la réforme, l’ACS couvre en moyenne 55% du prix du contrat de complémentaire santé souscrit. Or, le prix moyen des mutuelles ACS se monte à 916 euros par an, alors que le chèque santé prend en moyenne en charge 479 euros. Un peu plus de 36 euros par mois demeurent donc quoi qu’il arrive aux frais du bénéficiaire. Un coût pour une population, qui à la base, perçoit des revenus modestes.

Et plus l’âge augmente, plus les besoins en santé également, et plus le reste à charge demeure important. « La variation des déductions ACS sur les prix des contrats (plus l’assuré est âgé, plus le montant du chèque est élevé, Ndlr) ne permet pas de compenser l’augmentation du prix des contrats pour les souscripteurs au-delà de 70 ans », déplore la Drees. Le taux d’effort* des 80 ans et plus se monte ainsi à 6,2%, contre 5,1% pour les assurés de 70 à 79 ans et 4% pour ceux âgés de 40 à 69 ans.

Davantage de contrats « haut de gamme » souscrits

Côté garanties, la réforme a également un impact positif. Dans sa lettre d’avril 2016 « Références », le fonds CMU fait un point d’étape neuf mois après son entrée en vigueur. Au 29 février 2016, 845.000 utilisateurs du chèque santé ACS parmi les contrats sélectionnés par le gouvernement ont été recensés. Parmi eux, 21,7% ont opté pour des contrats de gamme inférieure (A), 39,4% pour des contrats intermédiaires (B) et 38,9% pour des supérieurs (C). « C’est un point très positif dans la mesure où l’un des principaux reproches fait à l’ancien dispositif était le faible niveau de garantie des contrats choisis par les bénéficiaires », affirme le fonds CMU. Là encore, c’est une bonne nouvelle pour les bénéficiaires puisque, toujours selon la Drees, 87% d’entre eux étaient couverts en 2014 par des contrats de classe D ou E, soient ceux présentant les plus faibles niveaux de garanties.

Manque flagrant de popularité

Si les primes diminuent et les garanties augmentent, reste cependant un obstacle : la popularité de l’ACS. L’aide s’améliore, mais les bénéficiaires potentiels ne se bousculent toujours pas à son portillon. Fin novembre 2015, 982 500 personnes ont utilisé leur attestation pour souscrire une mutuelle, soit une hausse de 4,1% sur un an. « Le nombre de bénéficiaires à l’ACS est en augmentation régulière, mais le taux de recours reste faible », indique la Drees. En effet, alors que les estimations oscillent entre 2,5 et 3,7 millions d’éligibles, seuls 1,35 million d’assurés ont profité d’une attestation ACS en 2015. Résultat, le taux de recours se situe entre 28 et 41%. La Drees explique ce manque d’engouement par « la méconnaissance du dispositif et de la démarche à suivre » ainsi que par « le prix des complémentaires ». Ce dernier argument peut sans doute expliquer que certains l’ont reçue mais ne l’ont pas employée : « Seuls 78% utilisent effectivement l’attestation », note l’organisme. De son côté, le fonds CMU justifie ce faible recours par « le contexte de mise en place de la réforme », qui nécessite « un délai d’appropriation par les différents acteurs » et prédit une normalisation d’ici l’été.

* défini comme le reste à charge du souscripteur après déduction ACS sur le prix du contrat, divisé par ses ressources

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L’Olivier baisse ses tarifs de 2% pour les nouveaux assurés et offre des bonus de franchise

La compagnie d’assurance en ligne L’Olivier a annoncé une diminution de 2% en moyenne sur les tarifs des nouveaux contrats souscrits en 2016. Pour les assurés fidèles, une baisse de franchise allant de 15 à 50% sera appliquée progressivement, pour tout renouvellement d’assurance auto à compter de janvier 2016.

L'assureur en ligne L'Olivier a annoncé une baisse de 2% pour toute nouvelle souscription en 2016 d'un contrat auto et des bonus de franchise.

 

Bonnes nouvelles en perspective pour les souscripteurs de contrats d’assurance auto L’Olivier. Pour attirer de nouveaux assurés, la compagnie d’assurance en ligne a décidé d’opérer une baisse de ses tarifs de l’ordre de 2% en moyenne sur les nouveaux contrats souscrits.

Pour les adhérents fidèles qui renouvellent leur assurance auto à compter de janvier 2016, L’Olivier diminue le montant des franchises. La baisse se montera à « 15% la première année, 30% la deuxième année et 50% à partir de la troisième année », précise l’assureur direct. A noter que cette réduction court pour l’année à venir dès l’échéance anniversaire du contrat et correspond aux franchises des garanties vol, incendie, tempête, forces de la nature, attentats, actes terroristes et dommages tous accidents. Attention, seuls « les assurés sans sinistre responsable ou partiellement responsable survenu pendant la période de référence et sans mise en demeure pour non-paiement de prime émise » pourront profiter de ce bonus.

La compagnie présente sur Internet souhaite ainsi « maintenir le pouvoir d’achat et sécuriser le budget de ses assurés » dans un contexte de concurrence accrue du marché avec l’entrée en vigueur de la libre résiliation au bout d’un an inscrite dans la loi Hamon et la présence d’une multitude de comparateurs. « Janvier n’est plus la date historique d’échéance des différents contrats d’assurance. Aujourd’hui, chacun peut quitter son assureur sous un mois sans attendre la date d’anniversaire », appuie le directeur général de L’Olivier Pascal Gonzalvez.

L’augmentation moyenne des tarifs d’assurance auto se situe à 1% en 2016. Selon le fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures Cyrille Chartier-Kastler, la loi Hamon a en effet sa part de responsabilité dans l’évolution contenue des primes cette année : « La profession ne peut plus se permettre d’afficher des taux de hausses supérieures (à 1%, Ndlr), car ceux-ci conduisent à des résiliations ou des renégociations. » De son côté, le fondateur du comparateur Assurland.com Stanislas di Vittorio évoque « la diminution du nombre d’accidents ces quinze dernières années » qui compense « le renchérissement de la réparation des voitures ».


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Tarifs en baisse pour l’assurance auto et habitation d’Amaguiz en 2016

La filiale en ligne de Groupama, Amaguiz, a annoncé une baisse de ses cotisations de 1% en moyenne sur ses contrats auto et un gel pour les multirisques habitation pour plus de la moitié de ses assurés. Certains pourront même profiter de diminutions de tarifs s’établissant à 7%.

L'assureur en ligne Amaguiz annonce une baisse de ses tarifs auto et habitation en 2016

 

Décidemment, les assureurs qui baissent ou gèlent leurs tarifs en 2016 se bousculent. Après les annonces de la Macif, la Matmut et la Maif, c’est au tour de l’assureur en ligne Amaguiz de faire du bien au porte-monnaie de ses souscripteurs.

La filiale de Groupama prévoit ainsi une diminution moyenne de 1% sur les tarifs de ses contrats d’assurance auto en 2016. « Plus de la moitié des clients en portefeuille verront une baisse de leur cotisation en 2016, se félicite Amaguiz. Cette baisse pourra même atteindre jusqu’à 7% pour certains clients. »

Côté assurance multirisques habitation (MRH), si une moitié des assurés ne subira pas d’augmentation sur ses primes l’année prochaine, l’autre profitera même d’une baisse pouvant grimper jusqu’à 7%.

« Amaguiz s’est donné pour mission de maintenir le pouvoir d’achat de ses assurés et de simplifier sa relation à distance avec ses internautes », souligne l’assureur dans un communiqué. Les fidèles détenteurs d’assurances seront ainsi récompensés par des « réductions et/ou avantages sur leurs contrats », par des « franchises dégressives » jusqu’à 50% de réduction sur les contrats auto (sans sinistre responsable et à partir de la 3ème échéance) et par des offres chez des partenaires de l’assureur. Par ailleurs, si vous recommandez Amaguiz à un proche, vous pouvez bénéficier de réductions pouvant atteindre jusqu’à 100 euros.

Pour améliorer les relations avec ses adhérents, la compagnie d’assurance a mis en place une nouvelle application mobile sur laquelle les assurés peuvent gérer leurs contrats, déclarer un sinistre ou encore prendre rendez-vous ou parler avec un conseiller.

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Réassurance : la baisse des prix devrait se poursuivre, selon Standard & Poor’s

La course à la taille des réassureurs devrait s’intensifier en 2015.

Voilà des perspectives guère réjouissantes pour la réassurance. Selon l’agence de notation Standard & Poor’s, « la tendance à la baisse des prix devrait se poursuivre » dans le secteur, évoquant un marché « soft ». L’analyse de l’agence s’appuie notamment sur les campagnes de renouvellements des contrats de janvier publiées ces derniers jours par les acteurs du marché.

La rentabilité des réassureurs menacée

Le premier réassureur mondial, Munich Re, qui renouvelait un peu plus de la moitié de ses contrats de réassurance non vie au 1er janvier 2015, a enregistré des prix en recul de 1,3%. De son côté, Scor subit une légère inflexion des tarifs sur l’ensemble du portefeuille, de l’ordre de 0,7%, alors même que 70% de ses primes annuelles en traités ayant été remises sur le marché, le réassureur français était parvenu à augmenter ce volume de 2,4% à taux de change constants, à 2,7 Md€.

Et la tendance ne devrait pas s’améliorer dans les prochains mois, ayant pour effet de peser sur la rentabilité des réassureurs, estime Standard & Poor’s pour qui « la diversification des offres et la taille continueront d’être des facteurs de différenciation pertinents pour les réassureurs. »

Accélération des rapprochements

Face à ce constat, « les réassureurs ont analysé l’avenir et en ont déduit qu’il exigeait une taille supérieure », relève l’agence de notation. Cette prophétie auto-réalisatrice est déjà à l’œuvre dans le secteur à l’image des grandes manœuvres en cours.

XL Group a annoncé le 9 janvier dernier le rachat pour 4,1 Md$ de son homologue Catlin. Le nouvel ensemble sera doté de 10 Md$ de primes. De même, fin janvier, les deux réassureurs bermudiens, Axis Capital Holdings et PartnerRe, ont accepté un rapprochement pour un montant de 11 Md$ (9,8 Md€) pour créer l’un des principaux réassureurs mondiaux. L’entité nouvelle afficherait des primes brutes de plus de 10 Md$ (7 Md$ dans la réassurance, 2,5 Md$ pour des lignes d’assurance spécialisée et 1,5 Md$ pour l’assurance vie, accident et santé), une capitalisation boursière proche de 14 Md$ et des actifs de l’ordre de 33 Md$ . De quoi ravir à Scor la cinquième place mondiale dans la réassurance.

Dans cet environnement, l’agence maintient sa perspective « négative » sur le secteur de la réassurance en 2015.


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