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Les résiliations d’assurances auto en hausse de 16% sur un an

Selon une étude de l’institut Arcane Research, le nombre de résiliations de contrats d’assurance auto a augmenté de 16% en un an, 9% des assurés ayant changé d’assureur. Entrée en vigueur au 1er janvier 2015, la rupture de contrat à tout moment permise par la loi Hamon semble donc porter ses fruits.

Le nombre de résiliation de contrats d'assurance auto a augmenté de 16% sur un an.

 

La résiliation de son contrat d’assurance à tout moment porterait-elle ses fruits ? Sans encore créer de big bang dans le secteur, ce mécanisme de la loi Hamon n’a visiblement pas échappé aux assurés. Grâce à cette loi entrée en vigueur au 1er janvier 2015, tout souscripteur peut rompre son assurance auto et multirisques habitation (MRH) à tout moment après un délai d’un an.

Selon une étude* de l’institut Arcane Research sur le marché de l’assurance auto dévoilée en septembre 2015, le nombre d’assurés ayant changé de contrat auto a progressé de 16% au cours des douze derniers mois comparé à la même période l’année précédente. Ainsi, 9% des assurés auto ont opté pour une nouvelle compagnie d’assurance. Ces « switchers » (switcher signifiant « changer » en anglais) ont invoqué l’argument prix comme raison principale avant le mécontentement, motif en hausse d’une année sur l’autre. « Une remise sur la première année de souscription s’avère l’offre la plus séduisante pour la souscription d’un nouveau contrat, le prix attractif étant l’attente prioritaire des switchers et des switchers potentiels », observe l’étude.

La loi Hamon prévoit également qu’il incombe au nouvel assureur d’entreprendre les démarches au nom de son client. « Si l’assouplissement de la législation augmente sensiblement cette volatilité, cette dernière peut très clairement se concrétiser par la prise en charge de la résiliation de l’ancien contrat par les organismes eux-mêmes », appuie Arcane Research. Ainsi, la facilité des démarches pour un assuré ayant résilié son contrat augmente de six points par rapport à l’année dernière.

Davantage de résiliations à venir en 2016

Par ailleurs, l’absence de récompense de la fidélité de certains assureurs a été sanctionnée par les souscripteurs qui ont choisi la concurrence, un tiers affirmant qu’une meilleure considération les aurait retenus. Un assuré sur quatre ayant changé de compagnie déclare également que des offres plus adaptées auraient pu le convaincre de rester chez son assureur. Toutefois, certains professionnels s’en sortent mieux que d’autres. Ceux qui mettent en avant « la satisfaction client avec la qualité d’accueil, la disponibilité des interlocuteurs, les services d’assistance et la simplicité des démarches » ont moins accusé de départs, selon l’institut de recherche.

Pour aller plus loin : Les 3 excuses favorites des assureurs pour refuser la résiliation à tout moment

 

Et ce n’est peut-être qu’un début. D’après l’étude, plus d’un assuré sur 3 est un « switcher » potentiel, « intéressé par un changement d’assureur auto ces 12 prochains mois ». Cette tendance devrait en effet logiquement se renforcer puisque s’il reste encore des contrats qui ne peuvent pas être résiliés à l’heure actuelle car reconduits ou souscrits entre fin octobre 2014 et janvier 2015. Au 1er janvier 2016, ils seront tous éligibles à la résiliation à tout moment.

*Menée sur Internet du 13 mai au 3 juin 2015 auprès de 8.698 personnes âgées de 18 à 75 ans, dont 6.466 assurés couverts, 2.303 switchers potentiels et 723 switchers ayant changé d’assureur ou ayant souscrit un 1er contrat d’assurance auto en 2014-2015.

Pour d’autres, la loi Hamon s’est décidément bien installée >> Plus d’une résiliation d’assurance sur deux avec la loi Hamon


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Hausses modérées des primes d’assurance auto, habitation et santé en 2016

Selon l’indice IPAP du comparateur Assurland.com, les tarifs des assurances auto, habitation et santé ne devraient que modérément augmenter

Gel des primes d’assurance auto pour la Matmut en 2016

Les automobilistes assurés à la Matmut vont bénéficier d’un nouveau gel de leurs primes d’assurance en 2016. La mutuelle indique que près de la moitié de ses adhérents profiteront même d’une baisse de prix de 5% au maximum.

 

 

Bonne nouvelle pour les automobilistes assurés par la Matmut. La Mutuelle d’assurance des travailleurs mutualistes a annoncé dans un communiqué publié le 14 septembre 2015 qu’elle n’augmentera pas les cotisations de ses assurés 4 roues en 2016. Ce deuxième gel des tarifs auto, après celui opéré en 2015, bénéficiera également aux adhérents d’AMF Assurances, la filiale du groupe Matmut dédiée aux agents de la fonction publique.

La Matmut emboîte ainsi le pas à la Maif, qui avait fait savoir dès le mois de juin qu’elle n’augmenterait pas le montant des primes d’assurance auto pour la troisième année consécutive. Tout comme « l’assureur militant », qui avait alors mis en avant « des résultats économiques très positifs », la Matmut souligne ses bonnes performances pour motiver son choix. « C’est en tenant compte du contexte général et au vu des résultats techniques et de la bonne santé du groupe que nous avons opté, une nouvelle fois, pour des mesures tarifaires incisives en assurance automobile », explique le président de la mutuelle, Daniel Havis.

L’entrée en vigueur de la loi Hamon, qui permet depuis le 1er janvier 2015 de résilier son assurance (auto, MRH et affinitaire) au bout de 12 mois, n’est peut-être pas étrangère à l’annonce de la Matmut.

Baisse des tarifs maximale de 5%

Le gel des prix n’est pas l’unique décision de la Matmut en faveur de ses assurés. « Des baisses tarifaires pouvant atteindre 5% interviendront même sur de nombreux véhicules, signale la mutuelle. Au total, près de la moitié du portefeuille 4 roues de particuliers du Groupe verra ainsi le prix de son assurance auto baisser en 2016. »

Ces diminutions de tarifs profiteront notamment aux titulaires du Bonus Matmut et se traduiront par des réductions liées à l’âge ou à l’usage du véhicule accordées aux adhérents, les avantages hiver et rouleur et le bonus Booster Matmut ou encore via le paiement en 12 fois sans frais .


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Les défauts d’assurance auto bientôt débusqués par les radars ?

Un rapport de l’inspection générale de l’administration sur la sécurité routière propose de traquer les automobilistes non assurés à l’aide des radars automatiques. Une piste étudiée par le gouvernement, selon Le Figaro.

 
Les défauts d’assurance auto bientôt débusqués par les radars ?

Contrôler et sanctionner les défauts d’assurance auto à l’aide des radars automatiques. C’est ce que propose un rapport mené sous l’égide de l’inspection générale de l’administration sur la sécurité routière. Le document, remis au ministère de l’Intérieur en juillet dernier, évoque « l’envoi d’un avis d’infraction pour non assurance aux auteurs d’infraction ayant été flashés (vitesse ou feu rouge) alors qu’ils ne sont pas assurés ».

Selon Le Figaro, qui cite « une source proche du dossier », cette piste est étudiée par le ministère de l’Intérieur, bien qu’aucun calendrier de mise en œuvre ne soit avancé. En effet, à ce stade, la mesure ne peut pas être mise en place car les forces de l’ordre n’ont pas la capacité de croiser les plaques d’immatriculation des automobilistes flashés avec les données des assureurs. Pour les auteurs du rapport, « cette action aurait également une utilité pour les assurances en poussant un certain nombre de personnes à s’assurer, ne serait-ce que par la communication sur le risque accru de sanction en la matière, ce qui justifierait qu’elles participent au financement des développements informatiques nécessaires ». Reste à savoir dans quelle mesure les compagnies d’assurance accepteront de coopérer et de mettre la main à la poche.

3.750 euros d’amende et suspension de permis

Le nombre de conducteurs non assurés reste limité en France. Les statistiques officielles du Fonds de garantie des assurances obligatoires et dommages (FGAO) estiment que seuls 1 à 2% des véhicules en circulation présentent un défaut d’assurance, soit 370.000 à 740.000 véhicules. De 2008 à 2014, les défauts d’assurance ont cependant augmenté de 28,4%.

Pour rappel, un conducteur non assuré encourt la confiscation de sa voiture, la suspension de son permis de conduire pour une durée de trois ans et une amende de 3.750 euros. Il peut également être condamné à d’autres peines suivant sa situation (travaux d’intérêts généraux, annulation du permis plutôt qu’une suspension…).

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La Maif gèle ses tarifs d’assurance auto pour 2016

Jamais deux sans trois. La Maif a annoncé un gel des tarifs de ses contrats d’assurance auto en 2016, pour la troisième année consécutive, dans un communiqué diffusé le 25 juin 2015. La mutuelle précise que la décision de ne pas augmenter ses primes a été prise « en dépit d’une hausse de la sinistralité (notamment celle du corporel) et d’un environnement bousculé par l’entrée en vigueur de la Loi Hamon ».

 

La hausse de la sinistralité est en effet l’argument historiquement invoqué par les assureurs pour justifier la hausse des primes d’assurance, pour l’auto comme pour l’habitation. La Maif a donc décidé de passer outre le surcoût que cette hausse entraine pour les assureurs.

 

La loi Hamon, évoquée par la mutuelle, est peut-être la raison qui a poussé l’assureur à ne pas relever ses tarifs d’assurance auto. En effet, la libre résiliation des contrats d’assurance au bout d’un an pourrait pousser un grand nombre d’assurés à regarder si l’herbe est plus verte ailleurs. Et si c’est le cas, mieux vaut alors proposer les primes les moins élevées possibles. La mutuelle n’a toutefois pas encore communiqué sa position sur son contrat d’habitation qui avait été bel et bien relevé en 2015… de 4%.

 


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