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Assurance auto : un Français sur deux a utilisé un comparateur en 2014

Les Français se questionnent sur leur assurance auto. Selon une étude réalisée par TNS-Sofres pour le comparateur d’assurance LeLynx.fr, dont les résultats ont été publiés le 4 février 2014, un Français sur deux a utilisé ce type de service numérique pour comparer les différents contrats d’assurance automobile au cours des 12 derniers mois. Toujours selon la même source, 67% des Français ayant utilisé un comparateur pensent que cet outil est « incontournable pour choisir son assurance auto ».

L’idée de ne pas s’éterniser chez le même assureur et de faire jouer la concurrence semble donc commencer à faire son chemin chez les Français. La libre résiliation au bout d’un an des contrats d’assurance auto, habitation et affinitaire, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, pourrait encore accentuer ce phénomène. Toutefois, si ces services peuvent s’avérer utiles lorsque se pose la question de la résiliation, cela ne doit pas empêcher le consommateur d’avoir une réflexion plus poussée sur le contrat d’assurance qu’il lui faut, notamment en termes de garanties.

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Assurance auto : le choix du réparateur après un sinistre est libre

Les assurés peuvent choisir le mécanicien de leur choix pour faire des réparations après un sinistre automobile.

Assurance auto : « e-constat » disponible en téléchargement

C’est le grand jour pour l’application « e-constat auto », mise en ligne le 1er décembre 2014 par l’Association française de l’assurance (Afa). Elle doit permettre aux conducteurs de remplir des constats à l’amiable sur leur smartphone suite à des accidents matériels.

 
e-constat

Il y a du nouveau dans le petit monde de l’assurance automobile. L’application « e-constat auto » est disponible en téléchargement sur smartphone à partir du lundi 1er décembre 2014. Le principe est simple : remplir le constat suite à un accident « mineur », c’est-à-dire avec des dégâts matériels mais pas corporels, directement sur son téléphone et le déclarer à son assureur dans la foulée. Le tout sur le modèle du classique constat papier.

« L’application e-constat auto concerne les accidents survenus à tous véhicules terrestres à moteur, immatriculés et assurés en France, et n’ayant pas entraîné de dommages corporels », précise l’Association française de l’assurance (Afa) dans un communiqué de presse.

L’application est à télécharger sur Google Play pour les possesseurs de smartphones utilisant le système d’exploitation Android, comme les téléphones de marque Samsung par exemple. Les adeptes de l’iPhone ne sont pas en reste puiqu’« e-constat auto » est également disponible sur l’App Store. Pour en savoir plus sur le fonctionnement de l’application, l’Afa a mis en ligne deux vidéos de présentation d’ « e-constat auto », permettant d’explorer un peu plus son fonctionnement.

Concrètement, le ou les automobilistes impliqués dans un accident matériel pourront utiliser l’application juste après le sinistre. Avant d’envoyer le constat électronique, les assurés doivent indiquer le nom de l’assureur, le numéro d’immatriculation du véhicule et les informations demandées sur le titulaire du contrat. Un espace libre est prévu pour la description du sinistre. « On peut y joindre un croquis et des photos de l’accident », ajoute l’Afa. Après quoi, l’assuré signe le constat directement sur l’écran et envoie sa déclaration. Il reçoit ensuite un SMS de confirmation ainsi qu’un mail avec l’exemplaire du constat sous format PDF.

Comme toujours, les premiers utilisateurs d’ « e-constat auto » ont commencé à commenter et à critiquer l’application sur Google Play et l’App store. Outre quelques soucis techniques très classiques, les mobinautes sont nombreux à signaler qu’il n’est pas possible de pré-remplir les informations pour plusieurs véhicules. Ainsi, le propriétaire d’une voiture et d’une moto devra choisir de pré-renseigner les caractéristiques d’un seul des deux véhicules. Un défaut de jeunesse qui sera sans doute corrigé dans le temps.

A savoir : Le constat électronique présente la même valeur juridique que le constat amiable papier. En revanche, il est impossible à utiliser en cas de dommages corporels, cette situation ne permettant pas de remplir un constat à l’amiable.

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Assurance auto : les devis bientôt basés sur la carte grise ?

Pour établir un devis d’assurance auto, les professionnels pourront bientôt utiliser les informations techniques de votre carte grise. Les assureurs n’auront toutefois pas carte blanche : avant toute exploitation du fichier national, un agrément préalable du ministère de l’Intérieur sera requis.

Assurance auto : une tarification à la carte… grise ?

Les assureurs devraient bientôt disposer d’un nouvel outil pour fixer le tarif de votre assurance automobile. Un amendement du gouvernement au projet de loi de finances 2015 prévoit « d’étendre la possibilité de communiquer certaines données à des fins d’exploitation commerciale issues des cartes grises », a exposé le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert à l’Assemblée nationale au cours d’un bref débat passé quasiment inaperçu, lundi 20 octobre 2014.

Devis en ligne facilités

En pratique, les compagnies d’assurances, au même titre que les réparateurs automobiles pourront accéder au système d’immatriculation des véhicules (SIV), une base de données à laquelle les assureurs avaient jusqu’à présent uniquement accès dans le cadre de procédure d’indemnisation à la suite d’accident de la route. En saisissant le numéro d’immatriculation du véhicule, la compagnie sera en mesure de connaître précisément la version de votre voiture ainsi que ses caractéristiques techniques dans les moindres détails.

« Les assureurs pourront […] y avoir recours : l’accès à ces informations techniques grâce au seul numéro d’immatriculation leur permettra de connaître précisément la variante du véhicule et ses caractéristiques, en particulier lorsqu’ils établissent des devis » des contrats d’assurance auto, explique le gouvernement dans l’exposé de son amendement.

Les assureurs ont confirmé l’information. « Afin de tarifer le risque, les assureurs doivent recueillir un certain nombre d’informations comme l’usage du véhicule par exemple mais aussi les caractéristiques techniques du véhicule (la puissance par exemple) », explique-t-on à la Fédération française des sociétés d’assurances, jointe par Toutsurmesfinances.com. A quoi les informations serviront-elles ? « Un accès aux données techniques du véhicule enregistrés dans le SIV facilitera notamment la souscription de contrats d’assurance par Internet, en accélérant le processus et surtout en évitant toute erreur de saisie », justifie la FFSA. En ce sens, la mesure irait donc dans l’intérêt des assurés.

Eckert se veut rassurant sur la protection des données personnelles

Peut-on craindre qu’il s’agisse d’une mesure peu scrupuleuse des libertés individuelles ? Assurément non, affirme Christian Eckert. La disposition est selon lui « conforme aux règles de protection des données parce qu’elle implique un agrément préalable et un contrôle des tiers par les services du ministère de l’Intérieur », a-t-il plaidé. « Quiconque connaît la rigueur des services du ministère de l’Intérieur ne peut qu’être pleinement rassuré. »

Selon le texte de l’amendement, l’utilisation des données par les assureurs s’effectuera « sans communication des nom, prénom et adresse des personnes concernées » qui ne seront pas accessibles. Seules les caractéristiques techniques du véhicule le seront. Au passage, l’Etat devrait récolter 300.000 euros de redevances par an en contrepartie de l’utilisation de ces informations.

 


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Assurance auto : l’impact incertain de la hausse des sinistres

Les chiffres de la sécurité routière sur les neuf premiers mois de l’année ne sont pas très bons. Est-ce que cela va pousser les assureurs à augmenter leurs primes ou vont-ils jouer privilégier des tarifs serrés pour garder leurs clients et appâter des nouveaux ?

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Les mauvais chiffres de la sécurité routière en 2014 se feront-ils sentir sur les tarifs de l’assurance auto en 2015 ? C’est la question que l’on se pose à la lecture des résultats du baromètre du mois de septembre de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, publiés le 14 octobre 2014. Sur les neuf premiers mois de l’année, les accidents corporels sont en hausse de 1,5% par rapport à la même période de l’année précédente. Plus préoccupant encore en termes de tarifs, l’augmentation de 4,6% des hospitalisations, très coûteuses pour les assurances.

Pour Stanislas Di Vittorio, fondateur d’Assurland, la question est de « savoir si les assureurs vont prendre sur eux le coût de la hausse de la sinistralité ou s’ils vont le répercuter sur les primes d’assurance payés par leurs clients ». S’il n’a pas encore la réponse à cette question, le président du comparateur d’assurance n’oublie pas que « la loi Hamon va entrer en application dans les prochains mois » et que dans ce contexte plus concurrentiel, « les assureurs ont intérêt à être les plus compétitifs possible ».

En effet, les assureurs ont, historiquement, mis leurs hausses de tarifs sur le dos de la sinistralité mais l’an prochain, la donne pourrait être différente. La possibilité de résiliation à tout moment de son contrat d’assurance auto au bout d’un an de souscription a pour objectif de pousser les consommateurs à faire jouer la concurrence. Si la mesure présente dans la loi Hamon sur la consommation du 17 mars 2014 atteint son objectif, les assureurs pourraient bien opter pour une stratégie tarifaire agressive et donc décider de ne pas répercuter le coût de la sinistralité sur leurs prix. D’autant plus que, comme le rappelle Stanislas Di Vittorio, « la période en termes d’assurance auto est plutôt faste, les assureurs disposent encore d’une bonne marge de manœuvre ».

Plusieurs des principaux assureurs mutualistes (Maif, Matmut et Macif) ont d’ailleurs d’ores et déjà annoncé un gel de leurs tarifs en assurance auto pour 2015.

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