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Les primes, frein à un meilleur contrat d’assurance auto

Les automobilistes privilégient la souscription d’une assurance auto tous risques, présentant de meilleures garanties plutôt que d’opter pour un contrat au tiers, moins protecteur, selon une étude du comparateur Hyperassur. Mais la réalité des primes bloque les envies des conducteurs.

Les primes sont un frein à la souscription d'un meilleur contrat d'assurance auto

 

De meilleures garanties au prix d’une assurance auto plus coûteuse. Les automobilistes français semblent avoir fait leur choix, d’après le baromètre 2015* dévoilé le 23 juin 2015 par le comparateur d’assurance Hyperassur.com.

L’étude montre que la majorité des conducteurs qui ont utilisé le comparateur d’assurance possèdent déjà une voiture. « Pour eux, il s’agit avant tout d’optimiser leur assurance », souligne l’étude. Pour le directeur général d’Hyperassur.com, Jérôme Chasques, cette proportion confirme que « le réflexe de reconsidérer sa couverture croît à mesure que son véhicule vieillit ». L’étude pointe par ailleurs qu’un tiers des sondés ont consulté le comparateur d’assurance dans le but d’acquérir une voiture, ce qui montre « la place de l’assurance comme critère de choix dans un projet d’achat auto », poursuit Jérôme Chasques.

Bien que les primes d’assurance auto aient augmenté en 2014 puis en 2015, les assurés privilégient les garanties qu’offre le contrat à son prix. Ainsi, la couverture tous risques qui assure l’ensemble des sinistres (responsabilité civile en cas d’accident sur un tiers, soi-même, dégâts causés sur le véhicule…) est davantage plébiscitée par les automobilistes. 41% des requêtes sur le site du comparateur en ligne concernent l’assurance tous risques contre 27% sur une couverture au tiers (seuls les dommages corporels sont assurés). « Dans la continuité du baromètre 2014, les chiffres issus des comparaisons confirment que les garanties restent le facteur de choix n°1, la majorité se tournant vers les contrats les plus protecteurs, donc en théorie les plus coûteux. Contrairement aux idées reçues, les utilisateurs de comparateur ne sont pas exclusivement attirés par le bénéfice financier et ne sont pas de mauvais conducteurs puisque plus d’un tiers (38%) d’entre eux profitent du bonus maximum », explique Jérôme Chasques. Preuve de cette volonté, 52% des assurés font faire un devis pour le contrat le plus cher, soit 1.000 euros par an.

Mais si les automobilistes souhaitent souscrire une assurance auto de qualité, reste néanmoins que le montant des primes constitue un frein non négligeable dans les faits. Ainsi, 25% des assurés ayant utilisé le comparateur possèdent une assurance tous risques quand 21% sont couverts par un contrat au tiers et 16% ne sont pas du tout assurés. Une maigre différence très certainement due à l’arrivée du devis…

*Réalisé à partir d’un échantillon de 30.000 cotations d’assurance auto relevées sur le site Hyperassur.com entre juin 2014 et juin 2015

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L’assurance auto a fait grimper le budget des automobilistes en 2014

Selon une étude de l’Automobile Club association, le budget des automobilistes a augmenté en 2014. La baisse des prix à la pompe n’a pas suffi à compenser le coût en hausse de l’assurance. Les conducteurs bretons paient la plus petite facture.

Malgré la baisse des accidents de la route, l'assurance auto a augmenté en 2014

 

Les automobilistes n’auront pas eu de cadeau en 2014. Selon l’enquête annuelle de l’Automobile Club association (ACA) dévoilée le 18 juin 2015, le budget des conducteurs a progressé en un an, malgré la baisse des prix des carburants. La faute au coût élevé de l’entretien et de l’assurance.

Pour établir ce constat, l’étude a sélectionné cinq modèles de voitures, parmi les plus usités (Renault Clio essence, Renault Clio diesel, Peugeot 308 diesel…) mais aussi les nouveaux venus sur le marché (le low cost avec la Dacia Logan et une hybride avec la Toyota Prius). L’enquête a ensuite été menée auprès des constructeurs, des réparateurs, des assureurs etc. pour chaque catégorie de véhicule. L’étude ne calcule donc pas les dépenses moyennes par conducteur.

Dans le détail, le budget assurance de la Dacia Logan est le plus faible (612 euros) sur un an. Suivent les deux Clio essence et diesel pour des dépenses en assurance inférieures à 700 euros. Les propriétaires de Peugeot 308 et de Toyota Prius hybride doivent débourser annuellement 774 et 895 euros pour s’assureur. Ces chiffres restent toutefois à nuancer, sachant que les trois premières voitures parcourent aux alentours de 8.000 kilomètres par an et les deux dernières en moyenne 15.000 kilomètres.

Primes moins élevées en Bretagne et dans le Nord-Est

Les primes d’assurance ont augmenté de 1,7% en 2014. Pourtant, 2013 « c’est l’année des records de la sécurité routière, puisqu’il n’y a jamais eu aussi peu de morts et d’accidents depuis qu’on dispose de mesures », note l’étude. Parmi les divers postes de dépenses (entretien, carburant, péage…), l’assurance représente en moyenne 11% du budget total des automobilistes.

L’étude s’est également penchée sur le budget des véhicules essence en 2014 par régions. Ainsi, mieux vaut rouler en Bretagne si l’on veut une assurance à moindre coût (547 euros par an) et éviter de parcourir les routes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (715 euros par an). Globalement, les régions du Nord-Est pratiquent les tarifs assurantiels les plus abordables (en deçà de 600 euros par an) tandis que les régions Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Aquitaine proposent des primes au-delà de 640 euros par an.

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Bonus, malus, assurance auto

Le bonus-malus est un système de calcul pour l’assurance auto qui permet à l’assureur de faire varier le montant de la cotisation annuelle selon la quantité de sinistres déclarés au cours de l’année précédente.Ainsi, si vous n’avez eu aucun accident, vous bénéficiez d’une réduction du montant de votre cotisation, appelée bonus. Par contre, si vous avez eu un ou plusieurs accidents, le montant de
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Hausse des tarifs des assurances auto, santé et habitation en 2015

Face à la hausse des sinistres en 2014, les tarifs des contrats d’assurance auto et habitation ont augmenté de 2,3% et de 4,2% en un an, d’après l’indice IPAP de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com. Cette tendance devrait perdurer en 2015.

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C’est confirmé, les assurés vont devoir davantage mettre la main à la poche en 2015. Selon l’indice du prix des assurances de particuliers (IPAP) de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com le 9 février 2015, les prix des assurances ont augmenté d’une année sur l’autre.

Dans le détail, les tarifs ont progressé de 2,3% pour les assurances auto, de 4,2% pour les assurances multirisques habitation (MRH) et de 2,6% pour les complémentaires santé sur douze mois. Les professionnels de l’assurance avaient déjà prédit ces hausses de prix en octobre dernier, dues à « l’augmentation des coûts et des sinistres notamment des catastrophes naturelles et du nombre de tués sur les routes ».

Les catastrophes naturelles responsables

Sans surprise, la flambée des prix des assurances MRH est directement liée aux catastrophes naturelles qui ont sévi dans le Sud de la France en 2014. Selon la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), les indemnisations dues au titre des évènements climatiques ont cru de 1,8 à 2,2 milliards d’euros en un an. Par ailleurs, Assurland indique « qu’une dérive des petits risques persiste »,  justifiant la hausse des primes. En effet, depuis plusieurs années, les assureurs évoquent une progression dans la fréquence de ces petits sinistres qui comprennent les dégâts des eaux, les incendies ou encore les vols, qui pèsent au final lourd sur leur comptes.

La hausse des tarifs des assurances auto s’explique par « un bilan des tués et des blessés de l’année 2014 exceptionnellement mauvais, avec +3,7% de tués et +2,5% de blessés par rapport à 2013 ». Soit la première recrudescence du nombre de tués sur la route depuis 10 ans. Parallèlement, le comparateur pointe du doigt la flambée des coûts de réparation automobile mais également de l’indemnisation des victimes à long terme. De son côté, la FFSA évoque une progression de 1,7% des accidents corporels par rapport à l’année passée. Concrètement, le climat particulièrement doux en 2014 a encouragé les automobilistes à prendre leur véhicule, notamment les deux-roues qui concentrent 10% du parc mais 25% des morts sur la route. Face à ce constat, les assureurs augmentent leurs primes pour conserver leurs marges, réduites par le coût des accidents corporels plus onéreux à couvrir que les dégâts matériels.

L’arrivée des complémentaires santé d’entreprise change la donne

L’évolution des tarifs des mutuelles santé ne découle pas d’une hausse des dépenses de santé, qui ont au contraire ralenti en 2014. De même, il n’y a pas eu de transfert de charges de la Sécurité sociale aux complémentaires santé. Dès 2016, les employeurs auront l’obligation de proposer une mutuelle santé collective à leurs salariés, qui délaisseraient ainsi leur complémentaire santé souscrite à titre individuel. Pour compenser cette perte à venir, les assureurs augmentent d’ores et déjà les primes. Ainsi, « les assureurs s’interrogent sur les transfert des salariés vers des contrats entreprises, qui conduiraient à une déstabilisation de la branche assurance santé individuelle du fait du départ des « bons risques » », analyse le comparateur.

Petite note d’optimisme cependant pour les assurés, la mise en place le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et MRH au bout d’un an, inscrite dans la loi Hamon. Les assurés peuvent désormais résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’auparavant, cette opération n’était possible que dans les mois précédant la date d’anniversaire du contrat. Objectif affiché de la mesure : renforcer la concurrence… et faire diminuer la facture pour les assurés qui joueront le jeu.

 


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Assurance auto et habitation : hausse des primes en 2015

Le bilan de l’année 2014 de la FFSA, faisant état d’une hausse préoccupante de certains sinistres, laissent présager une hausse conséquente des tarifs en assurance auto et habitation dans les prochains mois. Pourtant, la Loi Hamon pourrait contenir ce phénomène. Explications.

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Les chiffres n’invitent pas à l’optimisme. Selon le bilan 2014/2015 de l’assurance de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), deux tendances inquiètent : la hausse des accidents corporels (+1,7% par rapport à 2013) et celle des indemnisations après des évènements climatiques (2,2 milliards d’euros en 2014, contre 1,5 milliard en moyenne sur 20 ans). Ces chiffres sont particulièrement préoccupants car ils peuvent inciter directement les assureurs à augmenter leurs tarifs.

Comme on pouvait le prévoir depuis le mois d’octobre dernier, 2014 est une « année de rupture » selon Bernard Spitz, président de la FFSA, car c’est la « première année de hausse des dommages corporels depuis dix-neuf ans ». Cette augmentation est à mettre sur le dos du climat, particulièrement doux l’an passé, qui a encouragé les automobilistes et surtout les conducteurs de deux-roues à davantage sortir leur véhicule. Or comme le rappelle Bernard Spitz, « les deux-roues concentrent plus d’accidents corporels, ils représentent 10% du parc mais 25% des morts sur la route ».

Des sinistres très coûteux pour les assureurs

Cette hausse des dommages corporels, même contenue à 1,7%, pourrait pousser les assureurs à augmenter leurs primes pour préserver leurs marges. En effet, les accidents avec dégâts corporels sont bien plus coûteux pour les assureurs que les accidents avec dégâts matériels. Ces derniers sont d’ailleurs en baisse de 3% en 2014.

La FFSA évoque dans son bilan le ratio combiné, différence entre ce que paye l’assureur (sinistres, dotations aux provisions et frais) et ce que paye l’assuré (cotisations), en forte hausse pour l’assurance auto. « Un déséquilibre qui pèse dans les comptes des assureurs », rappelle Stéphane Pénet, directeur assurance dommages de la FFSA. « Si cette tendance se poursuit sur le long terme, les tarifs vont devoir s’ajuster », ajoute-t-il. Reste à savoir quand cet ajustement se produira.

Parallèlement, le secteur de l’assurance habitation est touché par une hausse significative des indemnisations liées aux évènements climatiques en 2014. Passant de 1,8 milliard en 2013 à 2,2 milliards en 2014, ces indemnisations pourraient également pousser les assureurs à revoir leurs tarifs d’assurance habitation à la hausse. Là aussi, cette tendance est contrastée par une baisse, celle du nombre de cambriolages (-6%), qui passe de 246.200 en 2013 à 232.500 en 2014.

La Loi Hamon pourrait contenir la hausse des primes

Les assureurs ont historiquement justifié leurs hausses des tarifs en se basant sur l’augmentation de la sinistralité et les deux tendances évoquées précédemment pourraient donc laisser croire à une augmentation conséquente des cotisations pour les assurés. Pourtant, les tarifs pour 2015 annoncés jusqu’ici font état de hausses plutôt mesurées, voire même d’une stagnation, surtout chez les assureurs mutualistes. La Maaf et la Matmut ont gelé leurs tarifs en assurance auto en 2015 alors que la Macif les a légèrement augmentés (+0,4%). Seule la Maif a annoncé une hausse importante (+4%) des cotisations pour son contrat d’assurance habitation RAQVAM. Les pronostics du comparateur Assurland et du cabinet Facts & Figures portent sur une hausse des tarifs inférieure à 2% pour les marchés de l’assurance auto et habitation.

La mise en place depuis le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et multirisques habitation au bout d’un an pourrait contenir la hausse des primes. Les assurés sont désormais libres de résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’ils devaient auparavant opérer dans les deux mois précédant chaque date anniversaire du contrat. L’objectif de cette mesure instaurée par la Loi Hamon est de renforcer la concurrence dans le secteur de l’assurance. Dans cette optique, les démarches de résiliation ont également été simplifiées.

Pour Stanislas Di Vittorio, fondateur d’Assurland, dans ce contexte plus concurrentiel, « les assureurs ont intérêt à être le plus compétitif possible ». Ils pourraient donc « prendre sur eux le coût de la hausse de la sinistralité ».

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