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Absentéisme : La durée des arrêts de travail augmente

43% des arrêts de travail durent plus d’une semaine dont 9% plus de trois mois. Hors maladie ordinaire, les raisons psychologiques concernent 29% des arrêts. Ces chiffres sont en augmentation, selon la 5ème édition du baromètre sur les arrêts de travail de Réhalto, réalisé par l’Institut BVA auprès de 1.505 salariés.

Les assureurs sont confrontés à une hausse des arrêts de travail qui perdure depuis des années. Le taux d’absentéisme dans les entreprises de plus de 50 salariés a atteint 3,9% en 2018, selon le dernier baromètre de Réhalto. Cet indicateur qui exprime le rapport entre nombre de jours d’absence et le nombre de jours calendaires sur l’année est en progression annuelle de 6,85% sur les 5 dernières années.

En revanche, la proportion de salariés ayant connu un arrêt de travail au cours des 12 derniers mois baisse légèrement pour s’établir à 36%, contre 38% en 2017. Les salariés sont absents 14,1 jours en moyenne, contre 11,6 jours en 2017.

Le taux d’absentéisme est plus élevé chez les femmes (5,1%), chez les ouvriers (6,5%), chez les personnes de plus de 55 ans (5,0%) et dans les entreprises du secteur de l’industrie (4,8%), selon ce baromètre. À l’inverse les salariés de moins de 30 ans (2,8%), les cadres (1,4%) et les salariés du commerce (2,2%) présentent les taux les plus faibles.

La durée des arrêts est également en augmentation, ce qui représente une charge supplémentaire pour les assureurs. 34% des arrêts posés sont d’une durée d’une semaine à trois mois, en hausse de trois points par rapport à l’an dernier. Les arrêts de plus de trois mois atteignent 9%, contre 7% l’an dernier. A l’inverse, les arrêts courts de moins d’une semaine sont en baisse, à 34%, contre 39% en 2017.

Pourquoi les salariés sont absents ?

Un salarié sur quatre est arrêté pour une maladie liée à son travail. Parmi les causes, la maladie ordinaire est à l’origine de l’arrêt de travail dans 46% des cas, les troubles musculo-squelettiques dans 27% des cas et les raisons psychologiques dans 29% des cas (dont 19% suite à un burn-out).

En effet, 7% des salariés ont été arrêtés dans les 12 derniers mois suite à un syndrome d’épuisement professionnel. Les femmes sont plus touchés (9%), ainsi que les aidants familiaux (14%) et les CDD (11%).

La pratique du télétravail se développe dans les grandes entreprises : presque un salarié sur 5 déclare travailler à distance, selon Réhalto. Les entreprises qui n’autorisent pas le télétravail présentent un taux d’absentéisme plus élevé (4,3%) que celles qui autorisent cette pratique. Par exemple, les salariés des entreprises qui pratiquent le télétravail tous les jours affichent des taux d’absentéisme de 2,3%, celles qui l’autorisent un jour ou deux par semaine, 3,0% et celles qui le permettent de façon occasionnelle, 1,2%.

Plusieurs interlocuteurs interviennent auprès des DRH pour diminuer les arrêts de travail. La médecine du travail arrive en tête, suivie de la direction générale de l’entreprise, le CSE… L’assureur n’arrive qu’en 9ème position, tandis qu’il occupait en 2018 la 4ème place de la liste d’acteurs qui épaulent les DRH dans la maîtrise de l’absentéisme.

Lire la suite ici : Absentéisme : La durée des arrêts de travail augmente (source : News Assurances Pro – Media Indépendant des assureurs, mutuelles et institutions de prévoyance)

News Assurances Pro

Résultats T1 2017 : CNP Assurances augmente son résultat malgré un chiffre d’affaires en baisse

CNP Assurances a publié le 11 mai 2017 ses résultats pour le premier trimestre. Des chiffres qui pâtissent de l’arrêt des souscriptions de contrats vie des Caisses d’épargne.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Clientèle patrimoniale : l’appétence au risque augmente légèrement (Baromètre UFF-Ifop)

Si les français patrimoniaux sont toujours préoccupés par la préparation de leur retraite, ils se montrent plus appétents aux risques qu’en 2015, selon le baromètre UFF-Ifop 2016.  Lire l’article
L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Assurance : la Macif augmente légèrement ses primes en 2015

La Macif a annoncé jeudi 27 novembre 2014 une augmentation de ses primes d’assurance comprise entre 0,4% et 2,4% pour 2015. La mutuelle justifie ces hausses contenues par l’impact des intempéries, l’inflation des dépenses de santé et la flambée des accidents corporels.

L'assureur mutualiste Macif

La Macif ne va pas geler ses tarifs d’assurance en 2015. L’assureur mutualiste a annoncé jeudi 27 novembre 2014 les évolutions de ses prix pour l’an prochain. Et si en 2015, les hausses resteront contenues, elles pèseront tout de même sur les sociétaires de la Macif.

+0,4% pour les primes auto

Elles atteindront 0,4% en moyenne pour l’assurance auto, « en prenant en compte l’effet du Bonus », précise le groupe dans un communiqué. La hausse brute des tarifs d’assurance auto s’affiche à 1,4% en moyenne. Pour rappel, la Maaf, la Matmut ou encore la Maif ont décidé de geler leurs tarifs auto en 2015. Pour justifier de cette progression des primes, la Macif met en avant « une sur-fréquence des [accidents, ndlr] corporels lourds (+13,9%) ». Un facteur auquel il faut ajouter « une augmentation mécanique de 2% due à l’augmentation des coûts de la réparation automobile (voitures plus sophistiquées) et de l’indemnisation des victimes », avance pour sa part le comparateur d’assurances assurland.com.

Lire notre article : Assurance auto : l’impact incertain de la hausse des sinistres

Quoi qu’il en soit, l’assureur a prévu que la hausse des cotisations sera inférieure à 10 euros sur l’ensemble de l’année pour 97% des véhicules assurés.

Intempéries et inflation des dépenses de santé

Côté assurance habitation, la Macif appliquera une hausse moyenne de 2,4% aux primes des assurés. Elle souligne à ce titre le poids des intempéries, notamment l’épisode de grêle de juin 2015 qui a, « généré 32.000 déclarations pour un coût de 68 millions d’euros ». Ici encore, l’assureur explique que 92% des sociétaires subiront une hausse limitée, puisqu’inférieure à 10 euros par an.

Enfin, l’augmentation du coût de l’assurance santé se bornera à 0,8%. « L’inflation des dépenses de santé, estimée à 2%, n’est pas répercutée et sera supportée par la mutuelle », se félicite la Macif.

Sur l’actualité de l’assurance en 2014
Contrat responsable : « Les assurés pourraient être les grands perdants »
Les mutuelles contre le décret sur les contrats responsables
La suppression des mutuelles étudiantes adoptée au Sénat

 


Tout Sur L Assurance

Les salaires ont augmenté de 1,5% dans l’assurance en 2014 (étude Altedia)

Les augmentations de rémunération dans l’assurance sont cette année moins élevées que prévues : un constat établi par l’Observatoire de la rémunération, réalisé par le cabinet Altedia.

Décidemment, l’heure n’est pas à l’optimisme dans l’assurance. Alors que les entreprises du secteur prévoyaient, en janvier dernier, de relever les salaires de 2,2% en 2014, les augmentations globales (générales + individuelles) n’ont finalement pas dépassé les 1,5% cette année. C’est en tout cas ce que révèle le cabinet de conseil Altedia dans son Observatoire de la rémunération, qui précise que tous secteurs confondus, les salaires ont tout de même progressé de 1,9%.

L’assurance en queue de peloton

«Le contexte économique – avec notamment une inflation et  une croissance au plus bas – obligent les entreprises de l’assurance à revoir leurs enveloppes budgétaires à la baisse», constate Julie Séron, consultante chez Altedia. En affichant des budgets d’augmentation générale en hausse uniquement de 0,5% pour les cadres et de 0,7% pour les non-cadres, l’assurance est d’ailleurs le secteur qui se montre le moins «généreux» parmi les sept (transport/logistique, banque, SSII, crédit, industrie, grande consommation, assurance) observés par le cabinet de conseil.

Mieux en 2015 ?

Pour 2015, les 350 sociétés interrogées par Altedia tablent sur des augmentations globales de 2%, un chiffre également donné par les sociétés d’assurances. Au regard de l’écart qu’il y a eu cette année entre la prévision et la réalité, pas sûr toutefois que cette projection soit finalement respectée dans le secteur.


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