assurances

Première application mobile proposée par Ciprés Assurances

MyCIPRÉS est disponible sur l'Appstore et sur Google Play. MyCIPRÉS est disponible sur l’Appstore et sur Google Play.

Le courtier grossiste Ciprés Assurances propose MyCIPRÉS, une application mobile qui permet notamment de dématérialiser les demandes de remboursements.  

C’est une nouvelle innovation dans le monde de l’assurance. Ciprés Assurances annonce le lancement de MyCIPRÉS, compatible iPhone et Android, pour ses assurés bénéficiant d’une complémentaire santé. Cette première application mobile proposée par le courtier grossiste permet notamment d’envoyer des demandes de remboursements ou encore de géocaliser les professionnels de santé pratiquant le tiers payant.

Déjà plus de 4 000 téléchargements

« Près de 30 millions de personnes sont mobinautes en France, on ne peut pas passer à côté de ces nouveaux usages ! MyCIPRÉS doit fidéliser le client final et fluidifier la gestion », explique Fanny Gilbert, directrice marketing et communication de Ciprés Assurances. Au travers de cette application, l’assuré pourra faire des demandes de remboursements ou de prise en charge hospitalières rien qu’en prenant en photo les pièces justificatives. Et avec le service alerte, il recevra une notification à chaque remboursement et connaitra les transferts réalisés sur son compte bancaire. Disponible depuis fin février en téléchargement sur l’AppStore et sur Google Play, MyCIPRÉS a déjà enregistré plus de 4 000 téléchargements


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Crédit agricole Assurances veut garder son avance sur les contrats santé des entreprises

Jérôme Grivet, directeur général de Crédit agricole Assurances.

Crédit agricole Assurances affiche une hausse de 15% de son chiffre d’affaires pour 2014. Le bancassureur annonce de très bon résultats pour ses débuts en assurance santé collective pour les entreprises.

Crédit agricole Assurances, qui a été l’un des premiers bancassureurs à affirmer ses ambitions sur le marché de l’assurance santé collective dès 2014, maintient la pression en 2015 : «Nous avons un coup d’avance et nous allons essayer de le garder», a déclaré Jérôme Grivet, son directeur général, lors d’un point presse, vendredi 27 mars, pour commenter les résultats 2014 et évoquer les perspectives 2015 du groupe.

Une accélération mi-2015

Si l’offre de santé collective pour les professionnels, TPE et agriculteurs lancée en 2014 n’a pas encore décollé, Jérôme Grivet prédit une «accélération dès la mi-2015». Cette obligation de souscrire une complémentaire santé pour ses salariés à partir de janvier 2016 dans le cadre de l’accord national interprofessionnel (ANI«est une charge supplémentaire pour les professionnels à un moment où la conjoncture n’est pas forcément favorable : ils vont s’inscrire sur la couverture socle et attendre le dernier moment», estime-t-il.

Un contrat prévoyance pour deux contrats santé collective vendus

Sur le marché des entreprises, qui doivent revoir leurs garanties de frais de santé dans le cadre du contrat responsable et de l’ANI, la situation est tout autre. «Nous avons démarré avec moins de 10 caisses régionales pilote et nous avons été surpris du succès : plusieurs centaines de contrats ont été signés, parfois pour des entreprises de plus de 1 000 salariés et avec un taux d’adossement de la prévoyance très élevée». Sur ce marché de l’entreprise, Crédit agricole Assurances arrive à vendre un contrat de prévoyance collective pour deux contrats de santé vendus.

«Nous avons beaucoup travaillé les garanties, les services, l’interface», explique Jérôme Grivet, pour qui le succès est aussi dû à la structure de coût légère «sans être le low-cost de l’assurance collective» et à la grande proximité commerciale des conseillers entreprises des caisses régionales avec leur client.

Plus de 30 Md€ de chiffre d’affaires en 2014

De façon générale, le directeur général s’est déclaré «satisfait au plan financier comme au plan commercial» de l’année 2014 avec un chiffre d’affaires qui atteint 30,3 Md€ (dont 24,2 Md€ en épargne retraite) en hausse de 15% sur un an et un résultat net part du groupe de 992 M€. Avec une collecte nette de 9 Md€, dont 5,1 Md€ en France, les encours gérés par le bancassureur atteignent 249 Md€ avec un taux d’unités de compte à 18,7%. En France, le nombre de contrat d’assurance dommages dans le portefeuille de Pacifica a dépassé le cap des 10 millions en 2014.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Hausse des tarifs des assurances auto, santé et habitation en 2015

Face à la hausse des sinistres en 2014, les tarifs des contrats d’assurance auto et habitation ont augmenté de 2,3% et de 4,2% en un an, d’après l’indice IPAP de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com. Cette tendance devrait perdurer en 2015.

inondation  

C’est confirmé, les assurés vont devoir davantage mettre la main à la poche en 2015. Selon l’indice du prix des assurances de particuliers (IPAP) de janvier 2015 publié par le comparateur Assurland.com le 9 février 2015, les prix des assurances ont augmenté d’une année sur l’autre.

Dans le détail, les tarifs ont progressé de 2,3% pour les assurances auto, de 4,2% pour les assurances multirisques habitation (MRH) et de 2,6% pour les complémentaires santé sur douze mois. Les professionnels de l’assurance avaient déjà prédit ces hausses de prix en octobre dernier, dues à « l’augmentation des coûts et des sinistres notamment des catastrophes naturelles et du nombre de tués sur les routes ».

Les catastrophes naturelles responsables

Sans surprise, la flambée des prix des assurances MRH est directement liée aux catastrophes naturelles qui ont sévi dans le Sud de la France en 2014. Selon la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), les indemnisations dues au titre des évènements climatiques ont cru de 1,8 à 2,2 milliards d’euros en un an. Par ailleurs, Assurland indique « qu’une dérive des petits risques persiste »,  justifiant la hausse des primes. En effet, depuis plusieurs années, les assureurs évoquent une progression dans la fréquence de ces petits sinistres qui comprennent les dégâts des eaux, les incendies ou encore les vols, qui pèsent au final lourd sur leur comptes.

La hausse des tarifs des assurances auto s’explique par « un bilan des tués et des blessés de l’année 2014 exceptionnellement mauvais, avec +3,7% de tués et +2,5% de blessés par rapport à 2013 ». Soit la première recrudescence du nombre de tués sur la route depuis 10 ans. Parallèlement, le comparateur pointe du doigt la flambée des coûts de réparation automobile mais également de l’indemnisation des victimes à long terme. De son côté, la FFSA évoque une progression de 1,7% des accidents corporels par rapport à l’année passée. Concrètement, le climat particulièrement doux en 2014 a encouragé les automobilistes à prendre leur véhicule, notamment les deux-roues qui concentrent 10% du parc mais 25% des morts sur la route. Face à ce constat, les assureurs augmentent leurs primes pour conserver leurs marges, réduites par le coût des accidents corporels plus onéreux à couvrir que les dégâts matériels.

L’arrivée des complémentaires santé d’entreprise change la donne

L’évolution des tarifs des mutuelles santé ne découle pas d’une hausse des dépenses de santé, qui ont au contraire ralenti en 2014. De même, il n’y a pas eu de transfert de charges de la Sécurité sociale aux complémentaires santé. Dès 2016, les employeurs auront l’obligation de proposer une mutuelle santé collective à leurs salariés, qui délaisseraient ainsi leur complémentaire santé souscrite à titre individuel. Pour compenser cette perte à venir, les assureurs augmentent d’ores et déjà les primes. Ainsi, « les assureurs s’interrogent sur les transfert des salariés vers des contrats entreprises, qui conduiraient à une déstabilisation de la branche assurance santé individuelle du fait du départ des « bons risques » », analyse le comparateur.

Petite note d’optimisme cependant pour les assurés, la mise en place le 1er janvier 2015 de la libre résiliation des contrats d’assurance auto et MRH au bout d’un an, inscrite dans la loi Hamon. Les assurés peuvent désormais résilier leur contrat à tout moment après un an alors qu’auparavant, cette opération n’était possible que dans les mois précédant la date d’anniversaire du contrat. Objectif affiché de la mesure : renforcer la concurrence… et faire diminuer la facture pour les assurés qui joueront le jeu.

 


Tout Sur L Assurance

Swiss Life noue un partenariat stratégique avec MADP Assurances, mutuelle des pharmaciens

Swiss Life et MADP Assurances, mutuelle d’assurance de pharmaciens et de biologistes, ont annoncé un partenariat, qui devra cependant être entériné par la prochaine assemblée générale de la mutuelle.

Accompagner le développement 

Avec 8 000 contrats et 9 M€ de chiffre d’affaires en 2014, MADP, qui propose une offre en responsabilité civile, multirisques professionnelles, habitation et santé, souhaitait «nouer un partenariat stratégique solide pour accompagner son développement sur le long terme», indique le communiqué commun. De son côté, Swiss Life voit sa cible de clientèle s’élargir avec le sociétariat de MADP constitué de libéraux et de professionnels de santé.

Trois domaines de coopération

Ce partenariat va couvrir trois principaux domaines : l’expertise et l’assistance de Swiss Life à MADP sur des fonctions techniques, juridiques, d’audit et de contrôle de risques, un élargissement de la gamme retraite et prévoyance de MADP, avec des offre Swiss Life dédiées, et enfin l’accompagnement de MADP par Swiss Life sur les problématiques de distribution.


L’Argus de l’Assurance – Acteurs

Smacl Assurances adapte sa gouvernance à Solvabilité 2

Jean-Luc de Boissieu, président du conseil de surveillance de Smacl Assurances. ©B. Martinez

Bientôt un président de conseil d’administration et un directeur général à la tête de Smacl Assurances. La mutuelle des collectivités locales s’apprête à tourner une page dans l’histoire de sa gouvernance. Et pour cause : le conseil de surveillance, réuni ce vendredi 19 décembre, vient en effet d’adopter le principe d’une convocation d’une assemblée générale extraordinaire le 24 avril 2015 à Bayeux en vue de modifier ses statuts.

Principal changement : le retour à une gouvernance moniste à conseil d’administration et direction générale en lieu et place d’une organisation duale à conseil de surveillance et directoire depuis 2005.

La règle des « quatre yeux » dicte ce changement

Cette décision est parti du constat suivant : un conseil de surveillance est légalement interdit de toute immixtion dans la gestion de la société. Il nomme le directoire et le contrôle mais il est tenu de s’abstenir de tout acte de gestion. Ce qui n’est pas sans soulever un problème de gouvernance dans la perspective de Solvabilité 2.

Car le président du conseil de surveillance ne peut, dans les faits, faire partie des fameux « quatre yeux » prévus par la directive européenne, encore moins être considéré comme « dirigeant effectif ». « Les représentants des sociétaires, dans une mutuelle, ne peuvent pas être étrangers à la définition de la stratégie, ni aux prises de décisions majeures. C’est pourquoi le président du conseil, en leur nom, doit être considéré, avec la direction générale, comme dirigeant effectif au sens de Solva 2 », explique une source interne à Smacl.

Jean-Luc de Boissieu, président, Christian Ottavioli, directeur général

Dès lors, l’actuel président du conseil de surveillance, Jean-Luc de Boissieu devrait être désigné président du conseil d’administration de la mutuelle. Ce dernier ne sera toutefois pas PDG. Le président du directoire, Christian Ottavioli, devrait, quant à lui, être nommé directeur général.

Les deux autres membres du directoire, Laurent Jacques et Véronique Thomas, devraient être nommés directeurs généraux délégués.

Le projet dans les mains de l’ACPR

Le projet, fraîchement validé par le conseil de surveillance, est actuellement soumis à l’approbation de l’ACPR. Il sera également soumis à l’avis du comité d’entreprise avant l’adoption finale de l’assemblée générale de Bayeux.


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