2014

Assurance : la libre résiliation dès juin 2014 ?

La résiliation infra annuelle par le souscripteur des contrats d’assurance auto et habitation pourrait entrer en vigueur dès le mois de juin 2014. La mesure, inscrite dans le projet dans le projet de loi Hamon sur la consommation, sera effective dès la promulgation de la loi et la publication des décrets d’application. Ces derniers sont attendus avant la fin du mois de juin 2014 si l’on en croit le cabinet du ministère de la consommation interrogé par NewsAssurance.

Le texte prévoit la possibilité de résiliation à tout moment d’un contrat d’assurance auto, multirisque habitation et affinitaire (électroménager, téléphonie mobile, …) par le client au bout d’un an de contrat. Auparavant, cette résiliation n’était possible que dans les deux mois précédant la date anniversaire du contrat. Si la mesure entre effectivement en vigueur en juin 2014, les assurés dont le contrat a été signé avant juin 2013 pourront d’ores et déjà résilier celui-ci s’ils trouvent de meilleures conditions ailleurs.

La résiliation pourra être effective dans un délai d’un mois, à partir du jour de réception du courrier par l’assureur. Elle pourra être adressée par courrier simple.

 


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Assurance auto, habitation : jusqu’à 5% de hausse des tarifs en 2014

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Les primes d’assurance augmenteront l’an prochain. Si les majorations pour les assurances auto seront modérées, elles seront plus marquées pour l’habitat, selon Les Echos.

D’une manière générale, les tarifs des assurances habitation et automobile augmenteront en 2014. C’est la conclusion de l’étude des prix des principaux assureurs compilés par Les Echos. La hausse des primes serait comprise entre 0 et 2,8% pour l’assurance automobile et entre 2,5 et 5% pour l’habitat.

Une hausse modéré dans l’automobile

A la fin de l’été, la Maif et la Maaf annonçaient successivement le gel de leurs tarifs pour 2014. Grâce à des bons résultats en 2012, la Maaf va même plus loin et proposera une baisse de ses tarifs pour les nouveaux clients en 2014. Cependant, les évolutions de prix pour ces deux mutuelles ne reflètent pas la tendance générale, orientée à la hausse. Si la plupart se contenteront d’une augmentation relative, AXA France se démarque avec une hausse des tarifs de 2,8%. Pour se justifier, l’assureur évoque le coût des réparations en constante augmentation. « Nous enregistrons une baisse du nombre de sinistres matériels de l’ordre de 1 à 2 %, mais aussi une progression du coût des réparations de l’ordre de 2 à 3 % », explique dans les Echos Jacques de Peretti, directeur général d’AXA particuliers-professionnels.

D’autres ont préféré limiter l’augmentation pour survivre dans ce marché ultra compétitif. Sans doute gêné par les annonces précoces de la Maaf et de la Maif. Ainsi, la Macif se contente d’une majoration de 0,5% et Swiss Life se limite à une hausse de 1%. Néanmoins, la multiplication des sinistres corporels lourds inquiète les assureurs. « A fin octobre, nous comptabilisons déjà pour cette année neuf sinistres supérieurs à 5 millions d’euros, alors que c’était exceptionnel il y a quelques années », confirme aux Echos Catherine Touvrey, directrice générale déléguée en charge des métiers de la Macif.

Les évènements climatiques ont coûté cher en 2013

Pour les assurances habitation, les hausses seront bien plus significatives. La Maaf, là encore, figurera parmi les moins gourmands du marché avec une hausse de 2,5%. En revanche, AXA France et Swiss Life France affichent des tarifs majorés de 4 à 5%. Pour expliquer cette hausse généralisée, les assureurs s’appuient sur la météo peu clémente en 2013. Grêle, inondations, tempête… des intempéries qui, mises bout à bout, « vont coûter au marché presque aussi cher que tempête Xynthia de 2010 », indique Jacques de Peretti. Un constat qui n’est pas partagé par Asssurland. Le comparateur en ligne évoque dans un communiqué une année 2013 « très bonne année en matière de catastrophes naturelles ».

Pour le leader de la comparaison d’assurance en France sur Internet, ces hausses sont « injustifiées ». En automobile, « les prix devraient être stagnants voire en baisse » et en habitation « les prix devraient augmenter en ligne avec l’inflation (1,3% pour 2014, ndlr) », conclut Assurland.

 


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Budget de la Sécu 2014 : taxation de l’assurance vie à 15,5% validée à l’Assemblée

La hausse de la taxation des produits d’épargne se concentrera bel et bien sur l’assurance vie. La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté mercredi 20 novembre 2013 un amendement visant à recentrer la taxation à un taux unique de 15,5% de prélèvements sociaux sur certains contrats d’assurance-vie multi-supports.

Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2014), le gouvernement comptait supprimer la taxation au taux historique de plusieurs produits d’épargne (PEL, PEA, épargne salariale, assurance-vie). Les intérêts perçus sur ces placements sont taxés en fonction du taux de prélèvements sociaux en vigueur à l’époque où ils sont réalisés, même s’ils ne sont perçus par l’épargnant que des années plus tard. Face à la gronde provoquée par cette mesure, l’exécutif avait annoncé son intention de limiter cette hausse des prélèvements sociaux au compartiment en unités de compte des contrats multi-supports sur les intérêts réalisés depuis 1997.

L’amendement, défendu par le rapporteur du Budget de la Sécu Gérard Bapt, supprime cette taxation au taux historique pour certains contrats d’assurance-vie multisupports en épargnant les autres placements, afin de protéger les ménages plus modestes. « Les contrats d’assurance-vie ne sont soumis à aucun plafonnement et leur encours est concentré sur les plus hauts patrimoines », a justifié Gérard Bapt dans l’exposé de son amendement, tandis que l’exclusion des PEL, PEA et l’épargne salariale « permettra de ne pas toucher les patrimoines moyens et modestes ».

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Assurances : les prix en auto et en habitation vont moins augmenter en 2014

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Les assureurs s’adaptent à la baisse du pouvoir d’achat des Français. Après des années de fortes hausses, leurs tarifs en assurances dommages devraient peu progresser l’an prochain, selon Facts & Figures.

Bonne nouvelle pour les assurés : après des années de fortes hausses, les augmentations tarifaires vont ralentir l’année prochaine. Alors que les prix des contrats automobiles progressent de 2% à 3% chaque année depuis trois ans, ils devraient croître au maximum de 2% au 1er janvier 2014, voire même stagner (+ 0%) pour certains, selon la 3ème édition du Baromètre des assurances dommages du cabinet de conseil Facts & Figures présentée le 1er août 2013. La Maif a ouvert le bal en annonçant dès le 15 mai dernier qu’elle gelait ses tarifs auto en 2014.

Du côté des contrats de multirisques habitation (MRH), le phénomène est encore plus marqué. Si les hausses annuelles dépassaient les 5% ces dernières années, le relèvement des prix devrait se limiter à 3% l’an prochain, toujours d’après Facts & Figures. Les assureurs ont retrouvé, il est vrai, une certaine souplesse financière. La bataille des prix (notamment en automobile), engagée au début de la décennie, a fortement pesé sur les marges. A tel point que les assureurs ont dû se résoudre, à partir de 2010, à augmenter sensiblement leurs tarifs.

Retour à la normale

De 2011 à 2013, le montant des primes des assurances auto a ainsi progressé au total de 8,5%, soit 2,7 points de plus que l’inflation. Pire : le taux moyen en MRH a atteint + 17% sur cette période. C’est-à-dire 11,2 points de plus que la hausse des prix à la consommation ! L’envolée de la sinistralité explique en grande partie ces importantes augmentations tarifaires en habitation. Or, « mis à part quelques inondations, il n’y a pas eu d’évènements climatiques majeurs ces derniers mois », constate Cyrille Chartier-Kastler, président-fondateur de Facts & Figures.

Reste que si les assureurs ont décidé de moins augmenter leurs prix en 2014, c’est également parce qu’ils n’ont guère… le choix. « Les consommateurs ne supportent plus les hausses tarifaires », estime Cyrille Chartier-Kastler. Ces augmentations sont d’autant plus mal vécues que les assurances sont considérées comme des dépenses contraintes. Surtout, « compte tenu de la modération salariale et des hausses d’impôts, les Français ont perdu en pouvoir d’achat », souligne le consultant. Avec des primes moyennes de 358 euros pour les contrats auto et de 228 euros en MRH, les assurances ne sont pas sans incidence sur le budget des ménages.

Axa toujours en tête

Du coup, les Français ont pris l’habitude de comparer les prix sur Internet. D’ailleurs, les hausses tarifaires affichées ne reflèteraient pas la réalité. « Les consommateurs n’hésitent plus à résilier ou à renégocier les prix de leur contrat à la baisse », constate Cyrille Chartier-Kastler. D’autant que les assureurs ne sont pas fermés à la discussion. Après avoir privilégié la rentabilité en augmentant les tarifs et en sélectionnant les risques, ils ont pris conscience de la nécessité de maintenir un certain volume de contrats.

Pour l’instant, la composition du marché français de l’assurance dommages n’a pas changé. Axa demeure le leader incontesté avec près de 18% de parts de marché. Suit le groupe Covéa qui englobe les mutuelles MMA, Maaf et GMF avec 16,6% de parts de marché. Groupama se situe en troisième position (11,8% de PDM) sur un marché estimé par Facts & Figures à près de 47 milliards d’euros.

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